Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

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Forces 64 : « Pour un grand printemps béarnais »
Par Jacques Caubet
Publié le 29 janvier 2011 à 04h00

Forces 64 a présenté hier à Pau ses candidats aux cantonales et un programme s'inscrivant dans « une volonté de solidarité et de perfectionner le dispositif social ».

Nous sommes le parti du renouvellement, contrairement au PS qui se reproduit à l'identique ». En présentant les candidats de Forces-64, hier après-midi à l'Aragon, à Pau, le président du mouvement issu du MoDem, Jean-Jacques Lasserre, a porté le fer à plusieurs reprises sur l'adversaire dont le challenge est de faire basculer à gauche la majorité du conseil général des Pyrénées-Atlantiques.

Le chef de file des sensibilités centristes, vice-président et ex-patron de l'assemblée départementale, n'a pas lésiné sur les volées de bois verts : « Georges Labazée (ndlr : le leader du groupe de gauche du Parlement de Navarre, présidentiable en cas de victoire de celui-ci) représente un parti socialiste jacobin ». Et d'ajouter : « C'est la rue de Solférino qui donne les directives. Nous, nous sommes à l'opposé de ce mode de gestion. Nous ne voulons pas d'un département vassalisé par rapport à Bordeaux et Paris, pas de subordination, ni d'influence ». À ses yeux, ce parti de gauche « n'incarne pas les vertus sociales » qu'attendrait le peuple.

Comme à Bayonne, le matin, à l'adresse des électeurs basques, Jean-Jacques Lasserre a souligné dans la capitale béarnaise « la vivacité et l'optimisme » avec lesquels Forces-64 aborde la campagne des cantonales : « Nous voulons être les auteurs d'un grand printemps béarnais » a-t-il lancé, en martelant : « Nous croyons aux vertus du rassemblement et nous pensons que la vie publique va s'enrichir de nos différences ».

Un « rassemblement humaniste »

Le leader du mouvement a fait valoir en substance l'importance « de manifester une indépendance par rapport à tous schémas préconçus », loin des parachutages des états-majors. En revendiquant « une attitude humaniste » autour « du goût pour l'initiative et le développement ». L'accord départemental avec l'UMP - une situation à tout le moins originale - a été réaffirmé pour l'avenir : « C'est une tradition de gouvernance historique qui a produit une gestion départementale dont nous sommes fiers et que nous allons poursuivre ».

Les grandes lignes du programme exprimées lors du vote du budget primitif s'inscrivent dans « une volonté de solidarité et de perfectionner le dispositif social ». Avec un « bouclier social » (maintien à domicile des personnes âgées, adultes handicapés, délégation sur le logement social, soutien à la jeunesse), Forces 64 dresse « le bouclier territorial » (aménagement du territoire, maintien des services en milieu rural, Agenda 21).

Pas de quoi susciter une levée de boucliers...

L'accord départemental avec l'UMP a été réaffirmé pour l'avenir.

18 candidats, et 6 restent à désigner

Voici les dix-huit candidatures présentées : Monique Larra-Lange (Bayonne Ouest), Benat Inchauspé (Hasparren), Jean-Louis Caset (Iholdy), Florence Lasserre (Anglet Nord), Alain Lacassagne (Bayonne Est), Jean-Marie Mailharro (Saint-Jean Pied-de-Port), Jean-Pierre Iriart (Tardets), Pierre Casabonne (Aramits), Bernard Dupont (Arzacq), Jacques Pedehontaa (Navarrenx), Josy Poueyto (Pau Centre), Jean-Marc Grussaute (Lasseube), Jean-Luc Casteret (Lagor), Robert Casadebaig (Laruns), Francis Escale (Nay Est), Michel Bernos (Jurançon), Monique Sémavoine (Pau Ouest), Laurence Despaux (Pau Nord).

Forces-64 n'a pas encore désigné de façon officielle ses candidats dans les cantons de Bayonne Nord, Lembeye, Oloron, Arthez, Monein et Lescar.

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/01/29/forces-64-pour-un-grand-printemps-bearnais,177770.php

[Zimmer]

PS et Radicaux font équipe
Par H.B.
Publié le 29 janvier 2011 à 04h00
Mis à jour à 08h28

«Pour des Pyrénées-Atlantiques solidaires, durables, innovantes» : tel sera le slogan de campagne du parti socialiste et des radicaux de gauche. La formule résume un programme qui sera rendu public à la mi-février. Les différents volets seront détaillés par les candidats tout au long des prochaines semaines.

Début mars, Georges Labazée et ses amis présenteront les huit principales mesures qu'ils comptent mettre en oeuvre s'ils décrochent la majorité de l'assemblée départementale. Ce programme est le fruit d'un travail mené depuis le mois d'avril 2010. Cette plateforme est commune aux socialistes et aux radicaux de gauche. Georges Labazée, président du groupe de gauche et Pierre Cheret, premier secrétaire de la fédération, ont annoncé hier cet accord aux côtés d'Anne Castéra, présidente du parti radical de gauche des Pyrénées-Atlantiques.

Primaire à Oloron-est

Les candidats soutenus par les deux formations porteront l'étiquette PS-PRG ou l'inverse. Le parti radical présente Guy Lafite, dans le canton de Biarritz ouest, avec le soutien du PS ; à Jurançon, la suppléante du socialiste Bernard Soudar, conseiller sortant, est radicale de gauche. Les deux formations soutiennent également des candidats non encartés à Tardets, Aramits, Navarrenx, Monein, Arthez et Labastide-Clairence.Le PRG a plaidé pour une primaire dans le canton d'Oloron-est. Jean-Claude Elichiry, maire de Buziet (PRG), y affrontera Jean-Pierre Domecq, conseiller général PS sortant.

«Cet accord aurait pu être plus large» commente Pierre Cheret. Avec les Verts et le Front de gauche, il existe un consensus sur les questions sociales et l'éducation. En revanche, la Pau-Oloron et plus généralement les infrastructures constituent une pomme de discorde. Anne Castera ne doute pas qu'au second tour «la gauche républicaine se rassemblera»

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/01/29/ps-et-radicaux-font-equipe,177768.php

[maxxx]

Claude Olive relève le défi

Le porte-parole de l'opposition municipale veut incarner la relève à droite. Il sera le candidat de l'UMP avec, à ses côtés, sa collègue de l'ex-majorité, Valérie Dequeker.

Sa candidature était annoncée de longue date. Claude Olive, porte-parole UMP de l'opposition municipale, se présente aux élections cantonales d'Anglet-nord sous les couleurs d'une famille politique, au sein de laquelle il se dit fier de militer depuis plus de trente ans. « J'y représente la sensibilité gaulliste et humaniste », précise- t-il. Une candidature présentée comme une « évidence », car, « elle se situe dans le prolongement de mon action dans cette ville depuis 2001 ».

À cette date-là, cet enfant de Blancpignon, quartier où il vit toujours, et auquel il se dit très attaché, a en effet intégré l'équipe municipale alors conduite par Robert Villenave. Il en fut jusqu'en 2008 l'adjoint au maire en charge des travaux et de la vie des quartiers. « Cela m'a permis de mener à bien tous les grands travaux de la dernière mandature », souligne-t-il en égrenant successivement la place Lamothe, l'aménagement de la Barre, la rue de Chassin, le deck de la Chambre d'Amour…

À 49 ans, ce benjamin d'une fratrie de huit frères et sœurs, aujourd'hui père de deux enfants, cultive une affection particulière pour le contact avec ses concitoyens. « Adjoint, j'ai pu entendre les besoins et les attentes des habitants de notre ville au cours des réunions de quartier que j'organisais régulièrement », rappelle-t-il. « Aujourd'hui dans l'opposition, je continue à tisser le lien privilégié créé avec la population et à défendre les intérêts et la qualité de vie des Angloys ». Une pratique qu'il entend d'ailleurs mettre en œuvre dans cette campagne électorale par un travail de proximité et de terrain.

Pour lui, comme pour d'autres candidats, ce rendez-vous de mars constituera bien sûr un test en vue des municipales de 2014. Et il jette, à cet égard, un regard extrêmement sévère sur la gestion de la ville, par la nouvelle majorité de gauche, depuis trois ans. « Les dépenses de fonctionnement ont augmenté de plus de 20 % tandis que les prélèvements fiscaux ont explosé de près de 15 % », lance-t-il.

Il parle de « choix hasardeux » et de « décisions dispendieuses » et cite comme exemples la modification avortée du Plan local d'urbanisme (PLU), la rénovation de la place des Cinq-Cantons en souffrance, le projet controversé de l'éco-quartier du Maharin, la problématique du développement industriel.
Le souci de l'environnement

« Les choix (NDLR : de la municipalité) sont dictés par la volonté de densifier nos quartiers et de faire d'Anglet une ville banlieue au détriment de la cité-jardin que les précédents maires ont su bâtir et préserver » estime Claude Olive. « L'enjeu de ce scrutin est d'éviter à notre département de connaître les mêmes orientations ».

L'élu UMP se présente quant à lui comme le représentant d'une « majorité départementale qui a fait le choix d'une gestion rigoureuse permettant au conseil général d'avoir une situation financière saine et un bilan exceptionnel… Une gestion qui tranche avec la plupart des départements gérés par la gauche qui se trouvent dans l'incapacité de boucler leur budget ».

Pour l'accompagner dans la conquête de ce canton détenu par le maire socialiste Jean Espilondo - il ne se représente pas -, Claude Olive a choisi comme remplaçante une de ses collègues de l'ancienne majorité, Valérie Dequeker. En charge de l'environnement, cette quadragénaire a notamment été à l'origine du parc Izadia et du Secrétariat permament de la prévention des pollutions industrielles (SPPPI), dont elle fut la première présidente de 2003 à 2008. Un choix qui traduit son souci de « veiller à l'équilibre harmonieux entre le développement nécessaire de notre ville et la protection de notre environnement ».

http://www.sudouest.fr/2011/01/29/claude-olive-releve-le-defi-303555-736.php

[vudeloin]

Anglet une cité jardin mais sans doute pas au sens où l'entendait Henri Sellier...

[Zimmer]

- l'UMP et le centre auraient peut être intérêt à jouer la carte Nihous sur la canton de Nay-Est : de toute façon, le canton parait imprenable, donc l'investir permettrait de calmer les ardeurs et renforcer le partenariat avec CPNT (je ne suis pas sûr que ce partenariat rapporte tant de voix que ça à la droite UMP-NC vu la grogne latente des agriculteurs, pêcheurs et chasseurs et les défections en masse dans le parti depuis son ralliement à l'UMP en 2009 - cf. La Somme ou la Gironde - mais c'est un autre débat) en évitant les candidatures multiples. Dans ce canton particulièrement, le candidat CPNT en 2004, Jean-Saint-Josse, que l'on ne présente plus, était arrivé de 4 voix devant le candidat de la majorité UDF-UMP : certainement déçu par ce score (et plus proche de la droite que de la gauche idéologiquement), il s'était retiré au second tour et avait laissé l'UDF affronter le candidat PS : ce dernier l'avait emporté avec 62.7% des voix face au mauvais score de 37.3% de l'UDF (en hausse certes par rapport aux 32.7% de 1998 mais la droite avait touché le fond en 1998 et le PS devait régler une succession en 2004)...Le cumul des voix UDF-CPNT-DVD-EXD donnait un total de 48.2% des voix. Le report des voix des centristes sur Frédéric Nihous n'a cependant rien d'évident et les mauvais scores des régionales dans le canton - malgré la présence de Frédéric Nihous en numéro 3 de la liste UMP - n'arrangent rien (17% des voix derrière le Modem - 25% - et le PS - 58% - sur Coarraze, ville encore dirigée par Jean-Saint-Josse, le mentor de Nihous et un ridicule 12% pour la liste Darcos contre 45% au Modem et 43% au PS à Baudreix, ville détenue par le Modem mais dans laquelle Frédéric Nihous est conseiller municipal ! Ca ne laisse pas beaucoup d'espoirs).

Frédéric Nihous n'est plus candidat, dans le canton de Nay-Est.

http://www.sudouest.fr/2011/02/03/pyrenees-atlantiques-frederic-nihous-retire-sa-candidature-aux-cantonales-308590-4621.php

[SALVAT]

solution sage que celle de ce retrait. il aurait été battu par son concurrent dont il est l'adjoint et aurait fait la révélation chiffrée de ce que pèse CPNT aujourd'hui : l'UMP avait besoin d'appoints au cours des régionales, bien que claironnant qu'elle était forte et allait "gagner des régions" : Frédéric NIHOUS en a profité pour être élu et sièger comme conseiller régional : point besoin de démontrer qu'il était surcoté.
Bertrand SALVAT

[vudeloin]

en fait on Co arase Nay 't et on évite les Bourde...ttes :)
Mieux vaut laisser le terrain libre en effet, limite aller à la pêche plutôt que d'aller faire une campagne hasardeuse..;
CPNT est proche de la droite, mais pas ses électeurs de la grande époque et j'ai bien l'impression que la structure va disparaître...
D'autant que, pour la ruralité, l'association des maires ruraux en fait nettement plus...

[Nico]

Petit point sur le Canton de Oloron-Saint-Marie-est:
http://www.sudouest.fr/2011/02/08/au-mo ... 31-736.php

[Zimmer]

Les candidats d'Europe Ecologie dans 8 cantons

http://www.lejpb.com/paperezkoa/20110118/243678/fr/Europe-Ecologie-Les-Verts-donnent-huit-candidats-sur-dix-Pays-Basque

Europe Ecologie-Les Verts donnent huit candidats sur dix en Pays Basque

18/01/2011

Hier, Europe Ecologie-Les Verts ont enfin fait les présentations, en dévoilant 8 noms sur les 10 cantons renouvelables au Pays Basque en mars prochain. Après avoir rappelé la décision d'Abertzaleen Batasuna (engagé au sein de la plateforme Euskal Herria Bai) de ne pas faire alliance, et regretté cet «état de fait qui conduit à une parcellisation des voix», Jean Lissar ne laissera «rien dans l'obscurité», ou presque. Le sort réservé aux cantons de Saint-Jean-Pied-de-Port et de Tardets, lui, n'est pas encore scellé.

Anglet-Nord : Jo Daubagna - Michèle Lalanne (suppléante).

Bayonne-Nord : Marie-Ange Thebaud - Michel Arias (suppléant).

Bayonne-Ouest : Daniel Hegoburu.

Bayonne-Est : Marie Picard-Felices.

Biarritz-Ouest : Philippe Etcheverry - Régine Daguerre (suppléante).

Hasparren : Isabelle Gary - Pierre Vedrenne (suppléant).

La Bastide : soutien à Léopold Darritchon - Claire Revenu-Jomier (suppléante).

Iholdy : soutien à Daniel Olçomendy - Anne Pagola (suppléante).

A la mi-janvier (je ne sais pas s’il y a eu du changement depuis), il y avait 12 candidats déclarés d’EELV sur l’ensemble du département :

1. Jacques Mauhourat, infirmier, Lasseube ; 2. Danièle Iriart, conseillère municipale, Pau-Centre ; 3. Eurydice Bled, étudiante, Pau-Ouest ; 4. Bernard Laclou-Lacrouts, architecte, Lescar ; 5. Nicole Juyoux, retraitée, Pau-Nord ; 6. Eugène Reinberger, cadre, Nay-Est ; 7. Jean-François Baby, artiste, Lagor ; 8. Jean-Luc Laudi, enseignant, Lembeye ; 9. Yves Freyssinier, technicien, Arthez-de-Béarn ; 10. André Cazetien, retraité, Monein ; 11. Dominique Mialocq, retraité, Jurançon ; 12. Émilie Commarieu, ingénieur, Arzacq.

http://www.sudouest.fr/2011/01/15/12-candidats-sur-16-europe-ecologie-les-verts-en-bearn-290231-736.php

Dans le canton de Monein, le candidat d’EELV est André Cazetien, maire PCF de Mourenx de 1977 à 1995. Aujourd’hui âgé de 88 ans (ce qui doit faire de lui l’un des candidats les plus âgés de ces élections cantonales), il a rejoint les Verts en 1995. Il était également candidat aux élections régionales de l’année dernière, où il figurait, au premier tour, à la 19ème et symbolique dernière place sur la liste Europe Ecologie des Pyrénées-Atlantiques.

[vudeloin]

On peut juste craindre que l'âge soit un peu un handicap pour André Cazétien, au delà de l'estime que nombre d'habitants de Mourenx doivent encore lui porter.

Ne pas oublier que Mourenx est une ville nouvelle construite dans la foulée du développement de l'exploitation du gisement du gaz de Lacq.

Pour le reste, je ne sais pas ( ou plus ) s'il y a des candidats basques autonomistes ou indépendantistes dans ces élections, mais il ne semble pas que les Verts les soutiennent ou s'associent avec eux, ce qui n'est pas le cas dans d'autres régions où des candidats régionalstes se présentent..