Europe Ecologie-Les Verts donnent huit candidats sur dix en Pays Basque
18/01/2011
Hier, Europe Ecologie-Les Verts ont enfin fait les présentations, en dévoilant 8 noms sur les 10 cantons renouvelables au Pays Basque en mars prochain. Après avoir rappelé la décision d'Abertzaleen Batasuna (engagé au sein de la plateforme Euskal Herria Bai) de ne pas faire alliance, et regretté cet «état de fait qui conduit à une parcellisation des voix», Jean Lissar ne laissera «rien dans l'obscurité», ou presque. Le sort réservé aux cantons de Saint-Jean-Pied-de-Port et de Tardets, lui, n'est pas encore scellé.
Anglet-Nord : Jo Daubagna - Michèle Lalanne (suppléante).
Bayonne-Nord : Marie-Ange Thebaud - Michel Arias (suppléant).
Bayonne-Ouest : Daniel Hegoburu.
Bayonne-Est : Marie Picard-Felices.
Biarritz-Ouest : Philippe Etcheverry - Régine Daguerre (suppléante).
Hasparren : Isabelle Gary - Pierre Vedrenne (suppléant).
La Bastide : soutien à Léopold Darritchon - Claire Revenu-Jomier (suppléante).
Iholdy : soutien à Daniel Olçomendy - Anne Pagola (suppléante).
Présentation des candidats du Front de gauche
Samedi 15 janvier a eu lieu à Mourenx une journée de travail pour les candidats du Front de Gauche aux cantonales Pyrénées-atlantiques.
Comme cela avait été annoncé le Front de Gauche se présente partout (à l’exception de Lasseube), soit dans 25 cantons.
Cantonales 2011 - Candidats Front de gauche en Pyrénées-Atlantiques
CANTONS Candidat-e-s Suppléant-e-s
ANGLET NORD Florian Pénaroyas Emmanuelle Rivière
ARAMITS Simon Salle réservé
ARTHEZ-DE-BEARN Albert Bonnecaze Nathalie Cazenave
ARZACQ-ARRAZIGUET Patrick Arroyo Paule Lanta-Menahem
BAYONNE EST Daniel Romestant Patricia Leuenberger
BAYONNE NORD Marie-José Espiaube Alain Duzert
BAYONNE OUEST Jean-Claude Soudre Michèle Lorgery
BIARRITZ OUEST Mathieu Accoh Mireille Hess
HASPARREN Jean-Paul Bire Christelle Cazalis
IHOLDY Marie-Claude Zapirain Pierre Batby
JURANCON Isabelle Larrouy Georges Portugal
LABASTIDE-CLAIRENCE Jean Dubourdieu Geneviève Vigneau-Bayet
LAGOR Valentin Alvarez Maryline Hamon
LARUNS Dominique Oscaby Martine Labouret
LEMBEYE Claudine Bonhomme Georges Bouilly
LESCAR Michel Aguer Maïda Gouraya Gonthier
MONEIN Jean Haurat Catherine Chaboud
NAVARRENX Jean-Claude Liquet réservé
NAY EST Anne-Marie Larrodé Fabien Arnould
OLORON- EST Raymond Villalba Aline Major
PAU CENTRE Danielle Raucoules Daniel Labouret
PAU NORD Hélène Lérou Pourqué Pierre Mesnard
PAU OUEST Michelle Merouche Jean-Pierre Arbouet
ST-JEAN-PIED-DE-PORT Catherine Forgeron André Davant
TARDETS Pierre Etchecopar Marie-Claire Sagardoyburu
Aurore Martin se présente aux cantonales
La militante basque française Aurore Martin, qui vit cachée depuis que la justice française a accepté de l'extrader vers l'Espagne, a annoncé qu'elle sera candidate aux élections cantonales de mars. Le Journal du Pays basque indique vendredi avoir reçu une lettre de la militante dans laquelle elle annonce qu'elle sera candidate d'Euskal Herria Bai, une plate-forme électorale qui rassemble trois mouvements de la gauche indépendantiste. Le 12 janvier dernier, plusieurs dizaines d'élus basques ont annoncé héberger la militante soutenue par de nombreux partis politiques et associations ainsi que la Ligue des Droits de l'Homme.
Canton Bayonne-Ouest : la droite règle ses comptes
Ils seront trois, là où ils auraient pu (dû ?) n'être qu'un(e) seul(e). Deux hommes, une femme, ont choisi de se soumettre au verdict des urnes sur le canton Bayonne-Ouest. Alors qu'ils incarnent, a priori, des sensibilités politiques quasi similaires (droite, centre-droit). Pourquoi cette situation, à qui la faute, quelles sont leurs différences ? Eléments de réponses avec les intéressés.
1. Monique Larran-Lange, conseillère générale sortante soutenue par Forces 64 et l'UMP. N'ayant pas pu ou souhaité nous rencontrer directement, Mme Larran-Lange, à sa demande, a répondu aux questions par courriel.
2. Yves Ugalde, représentant du groupe municipal Bayonne par coeur, sans étiquette.
3. François Gouffrant, candidat investi par le Parti radical.
Comment vous définiriez-vous sur l'échiquier politique ?
1. Au centre des préoccupations de nos concitoyens.
2. Je suis vraiment un homme de centre-droit. Si l'on se réfère à des repères nationaux, disons que je suis très à l'aise avec un homme comme Fillon, qui incarne une droite sociale. Je m'empresse de dire qu'il manque aux formations politiques d'ici quelque chose que possèdent celles du sud : une vraie dimension régionale. Bayonne par coeur se trouve dans cette démarche-là. Un tas de sujets ne sont ni de droite ni de gauche. Mais on ne peut pas les faire avancer en raison de querelles à la c... C'est vraiment dommage car on y perd de l'énergie.
3. Je suis de centre-droit, membre du Parti radical, mouvement dont le président est Jean-Louis Borloo. Ce parti porte des valeurs que je partage. Il est associé à l'UMP.
En quoi vous distinguez-vous des deux autres candidats de droite (ou du centre-droit) ?
1. Par mon bilan, par mon action et une volonté farouche de continuer le travail en cours.
2. Avant tout par une grande liberté. Je ne suis, par définition, soutenu ou propulsé par personne. Je suis un homme libre, engagé dans une démarche absolument unique, Bayonne par coeur, qui ne trouve aucune réplique dans tout le sud de la France. Elle défend l'idée que sur 80 % des dossiers, on peut être d'accord avec des gens dont le choix se porte sur des candidats différents au plan national. Je rappelle que c'était la philosophie soutenue par Henri Grenet lors de ses quatre premiers mandats.
3. Nous sommes très différents. Je suis le seul candidat à être impliqué professionnellement dans la vie réelle. Je vis en tant que chef d'entreprise [directeur de la clinique Delay, ndlr] la réalité des difficultés d'emploi. Je vois les gens qui nous sollicitent pour chercher du boulot. Je dois gérer les problèmes sociaux des personnes. Ma grosse différence est là. Je ne la puise pas dans les livres ou en sifflotant au bord de la Nive. Je suis tous les jours au boulot. Mes fonctions à la mairie [d'adjoint à l'urbanisme, ndlr] complètent ce contact avec la réalité des gens dans le cadre de mes deux permanences hebdomadaires. Ma différence, finalement, elle est «terrain». Et depuis longtemps. Je ne suis pas un professionnel de la politique.
Quelle sera votre attitude au second tour si vous ne parvenez pas à franchir le seuil de 12,5 % des inscrits ? Dans le cas d'une triangulaire avec un candidat de gauche face à deux prétendants de droite (vous en deuxième position) ?
1. (A la première question) Je l'envisagerai à ce moment-là. (A la deuxième question). Je serai toujours opposée au plus jacobin et au plus antibasque des autres candidats.
2. Il est évident qu'aujourd'hui, le fait d'être l'objet d'un acharnement personnel me donne une liberté totale. Je déciderai au dernier moment, après avoir consulté ma base. Il y a aujourd'hui une très grosse majorité de mes troupes qui m'incite à me maintenir en cas de triangulaire. Mais ce n'est pas un scrutin municipal. Cela m'engage d'abord moi, et ma suppléante. J'ai une liberté totale. Je n'ai d'ailleurs pas attendu 71 ans pour être un homme libre.
3. Dans les deux cas, je me désisterai en faveur d'Yves Ugalde ou de Mme Larran-Lange. Il s'agit de faire en sorte que le Conseil général reste à droite. Et aussi que sa présidence n'aille pas à Pau.
On a le sentiment que la dimension municipale interfère grandement dans les enjeux de cette cantonale. Partagez-vous cet avis ?
1. Peut-être pour certains candidats, mais pour la majorité, c'est bien l'avenir du Conseil général qui est jeu et notamment l'élection d'un président basque ou d'un président béarnais au soir du second tour.
2. L'arrivée de M. Gouffrant oblige à reconnaître que le scrutin est devenu municipal. Il y a une candidate Forces 64 dont on connaît le positionnement politique et le soutien. On connaît aussi très lisiblement le mien. Si le troisième adjoint du député-maire s'implique dans le débat, c'est que celui-ci est clairement devenu municipal. Bayonne par coeur en tire d'ailleurs les conséquences en présentant Georges Barrère et sa suppléante Myriane Ortiz à Bayonne-Est.
3. Non. J'ai essayé de faire le tri dans tout ça. C'est moi qui ai sollicité Jean Grenet il y a un an pour être candidat aux cantonales. Je ne pouvais pas partir sans son appui ni celui du PR. Cela a mis du temps, il y a eu des discussions entre les partis. Finalement, je pars sans l'investiture de l'UMP. Nous avons senti que la droite avait plus de chance de gagner qu'avec Mme Larran-Lange et M. Ugalde.
Quel est le rôle, l'influence, de Jean Grenet dans cette élection ?
1. Elle reste à mesurer, c'est fin mars que nous le saurons.
2. Ma volonté était de dissocier cette démarche de tout affrontement avec Jean Grenet. J'avais envie de profiter de cette occasion pour apaiser le débat. Elle n'a pas été saisie. Je le regrette.
3. Si Jean Grenet pousse ma candidature, c'est qu'il doit penser que je suis un bon candidat. Après, on ne m'oblige pas à faire quelque chose que je n'ai pas envie de faire. Je suis un grand garçon. J'ai une vie assez riche. Je ne fais les choses que si j'y trouve du plaisir. Une fois les candidats désignés, Jean Grenet va les aider. Il aime être présent là où il y a de l'action.
Un sondage a été commandé à l'institut CSA pour tester le canton Bayonne-Ouest. Tous les partis locaux - notamment l'UMP et le PR, suspectés les premiers de l'avoir fait réaliser - en réfutent la paternité. Qui peut bien en être à l'origine, selon vous ?
1. Je suis comme vous, je n'en sais rien, j'aurais même imaginé que des journalistes d'investigation, dont c'est le rôle, en découvrent la source. Il n'a pas été publié dans son intégralité, c'est peut-être aussi qu'il ne correspond pas aux espérances de son commanditaire.
2. J'observe d'abord que le scrutin municipal n'a pas donné l'occasion de fuites de sondages. Il devait y avoir un écart suffisamment confortable pour que cela ne pose de problème à personne. Je constate avec un léger sourire que cette fois la fuite a eu lieu. Serait-ce pour conditionner un certain électorat légitimiste ? J'observe aussi que ce sondage, personne n'en revendique la paternité. Serait-ce parce que personne n'est sûr des chiffres [les résultats ont été publiés dans la presse locale, ndlr] ? Il a été effectué à Noël, des amis habitant Bayonne-Est m'ont dit avoir été questionnés, j'émets donc quelques doutes sur sa valeur scientifique. Pour ce qui est de la paternité, cela se joue entre l'UMP et le PR. J'ai plutôt tendance à penser le PR.
3. Ce n'est pas l'UMP local, ni le PR. Quand on a su que ce sondage était en cours, on a attendu ses résultats pour les confronter à nos intuitions. On en a conclu que c'était une bonne idée que je me présente à Bayonne-Ouest (François Gouffrant y est crédité de 29 % au premier tour dans l'hypothèse de trois candidats de droite).
Cette profusion de candidats ne risque-t-elle pas de décrédibiliser la droite ? La politique en général ? A qui la faute ?
1. Je ne me sens pas concernée, me situant politiquement, moi-même, en parfait équilibre dans un centre démocrate-humaniste. La division à gauche, avec au moins trois candidats ou quatre, n'est pas non plus sans donner du sens à cette question.
2. Ce spectacle est celui, désolant, de l'opposition actuelle entre des partis politiques qui se craquellent - les clivages disparaissent - et de nouveaux résistants, adeptes de l'insurrection des consciences. Elle a comme conséquence terrible pour ceux qui entrent dans le débat politique, et magnifiquement confortable pour ceux qui y sont déjà, une désaffection manifeste de l'électorat jeune. On parle de 60 % d'abstention...
3. Ce n'est d'abord la faute de personne. Chacun est libre de se présenter. Je ne pense pas que cela décrédibilise. Yves Ugalde a une personnalité différente de la mienne et de celle de Mme Larran-Lange. Peut-être que cela peut ne pas paraître logique et manquer d'organisation. De prime abord. Le résultat des urnes montrera si on a fait le bon choix.
MUNICIPALES : F. GOUFFRANT Y PENSE... MAIS PAS TOUS LES JOURS EN SE RASANT
Manifestement, il souhaitait qu'on lui pose la question. Pour clarifier les choses. Présenté depuis plusieurs semaines comme le successeur potentiel de Jean Grenet à la mairie de Bayonne, en 2014 ou en 2020, François Gouffrant n'avait pas encore eu véritablement l'occasion de s'exprimer sur le sujet. Voici sa lecture des ambitions qu'on lui prête : «J'écoute ce qu'on dit, je ne suis pas sourd. J'y pense. Mais ce n'est pas pour autant que j'y pense tous les matins en me rasant. C'est la première fois que l'on me pose la question et que je réponds tout seul. Premièrement, ce n'est pas l'heure. Deuxièmement, Jean Grenet se représente dans trois ans. Cela me donne le temps de réfléchir et d'apprendre. Je signale également que pour être maire, il faut être élu, ça ne se décrète pas. Et c'est un vrai choix de vie. Une vie consacrée à sa ville. Aujourd'hui, je ne suis pas à l'heure de ce choix».
vudeloin a écrit:L'un des trucs qui fait un peu bouger les lignes dans les Pyrénées ces temps ci, c'est l'affirmation d'une gauche nationaliste basque plus influente.
Pour les fins observateurs de la chose politique qui fréquentent ce forum, on rappellera que l'identité basque, en politique, s'est souvent incarnée dans le passé au travers de mouvements plutôt de droite, à tout le moins centristes, à l'image de ce qui a cours de l'autre côté des Pyrénées avec le PNV et Eusko Alkartasuna, qui sont des partis disons démocrates chrétiens.
Les forces de gauche basques en Espagne sont plus faibles qu'il s'agisse Euzkadiko Eskerra comme de Batasuna, ex Herri Batasuna, qualifiée de vitrine politique d'Euzkadi Ta Alkartasuna.
Mais cela monte et je constate d'ailleurs surtour que cela monte dans le pays souletin avant le Labourd...
Navarrenx : Baucou se réserve pour 2014
Jean Baucou ne repartira pas à l'assaut du canton, en mars prochain. Le maire du chef-lieu, Navarrenx, l'a fait savoir à son conseil municipal mardi soir. À 58 ans, cet expert-comptable très occupé se dit en revanche « intéressé » par la première désignation des conseillers territoriaux qui devrait intervenir en 2014. Son choix de ne pas revenir défier le sortant Jacques Pedehontaa est également motivé, selon Jean Baucou, par la durée du mandat en jeu. « En seulement 3 ans, il sera difficile de lancer des projets significatifs », estime-t-il.
Le P.S. ironise sur les candidats indépendants
Plusieurs candidats aux cantonales se présentent comme « libres et indépendants ». Cette formulation fait réagir le parti socialiste qui propose le décryptage suivant : « On savait que faire partie du MoDem, c'est être de droite sans oser l'avouer. On savait qu'appartenir à Forces 64, c'est être MoDem sans le reconnaître. Et bien maintenant on saura qu'être « libre et indépendant », c'est être soutenu par la majorité de droite UMP-MoDem-Forces 64 du conseil général, sans en assumer le positionnement partisan ». Le PS fait notamment allusion à des candidats qui se présentent dans les cantons de Jurançon, Lasseube et Laruns.
Force s 64 présente ses candidats
Forces 64 est en ordre de bataille pour le scrutin du mois de mars. Jean-Jacques Lasserre présente cet après-midi dans une brasserie du boulevard des Pyrénées à Pau l'ensemble des candidats de la formation qu'il anime.
Quelques heures plus tôt, dans le même établissement, ce sont les socialistes et les radicaux de gauche qui auront évoqué l'accord qu'ils ont conclu pour le scurtin.
C'est par erreur que nous avons indiqué dans notre édition d'hier que ce rendez-vous avait lieu jeudi.
Oloron-Sainte-Marie
Dominique Oscaby part avec le Front de gauche
Conseiller municipal à Béost, Dominique Oscaby, 58 ans, saisonnier des stations d'altitude, se présente sous l'étiquette du Parti communiste aux élections cantonales sur le canton de Laruns.
Il a pour suppléante Martine Labouret d'Aressy, 54 ans, adhérente au Front de gauche, retraitée de la Fonction hospitalière et petite-fille de Laruns.
Lors des deux dernières élections cantonales, Pierre Médevielle, candidat du Parti communiste, s'était retrouvé par deux fois en ballottage. Les candidats successifs présentés par le Parti socialiste, Jean Baylocq et André Berdou, avaient bénéficié du report des voix de gauche pour se faire élire au second tour.
« Aujourd'hui, suite au comportement insupportable des deux élus sous l'étiquette du Parti socialiste (Josy Poueyto, Pau-Centre et Monique Larrau-Lange, Bayonne-Ouest) qui avait permis l'élection de l'UMP Jean Castaing à la présidence du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, et suite aux consignes départementales, il ne sera pas question, cette fois-ci, d'un désistement du même ordre. »
« Les candidats du Front de gauche sont vraiment à gauche et permettront à tous les citoyens qui adhèrent à leurs idées de s'exprimer. »
Mercredi, le Code Béarn invitait les habitants et les candidats aux élections cantonales de Lescar à une réunion publique d'information et de débat autour du projet de liaison routière Poey-de-Lescar/Gurmençon via Arbus. Environ 120 personnes étaient présentes dont cinq candidats aux élections de mars.
Cette soirée était la dernière d'une série de réunions publiques le long du tracé. C'était également la seule où les candidats aux cantonales étaient invités à donner publiquement leur position. De nombreux maires du secteur étaient également présents.
Le président de Code Béarn, Yves Lepel Cointet, a précisé ce choix : « Le canton est très impacté par les voies routières, de nombreux projet s'y croisent tant au niveau des voitures que des trains ou des avions. Nous n'avons pas voulu de traquenard pour les candidats mais, à la veille des élections, le public a besoin de connaître la position de chacun. »
Louisette Mayereau a invité à prendre le temps de voir ensemble les problématiques et les besoins : « Les études doivent être faites correctement, clairement, en nous consultant. Il y a sûrement des solutions multiples qui seront meilleures. Regardons plus largement sur tout le territoire avant de partir sur un gros projet pour que nous puissions faire pression sur les élus qui sont les décideurs. »
Tout au long de la soirée, l'utilité de la voie a été remise en question.
Positions
Les candidats ont donc pu exprimer leur position. Ainsi Bernard Laclou-Lacrouts (Europe écologie-Les Verts) a rappelé que son parti, partisan du rail, était contre ce type d'infrastructure. « Le projet est un cas caractérisé de pollution et de destruction des terres agricoles. »
Bernard Layre (UMP), lui, a « l'impression » qu'une liaison est indispensable, qu'il doit y avoir des solutions complémentaires pour faciliter le trajet. Par contre « sur Arbus, le projet est une hérésie ». Il a invité à prendre en considération les bassins de vie « quitte à modifier les statuts du syndicat ».
Michel Aguer (Front de gauche) est un fervent opposant à la voie depuis 2004, date à laquelle il était « seul contre tous ». « Il faut arrêter l'hypocrisie des promoteurs de la voie. »
Quant à Christiane Mariette (PS, conseiller général sortant), elle se dit favorable à une voie d'intérêt local, à une étude complémentaire pour « ne pas traverser les espaces humains ». Elle fera une demande au PS dans ce sens. Elle place cette voie « dans une configuration triangulaire Pau-Oloron-bassin de Lacq destinée aux transports locaux mais sans appel pour les camions qui souhaitent traverser les Pyrénées ».
Marie-Christine Garcia-Dalot (Partie radical) s'est, elle, peu exprimée. « Je suis venue écouter. Ma position ne sera donnée que plus tard ». Un auditeur l'a néanmoins interpellée en disant qu'elle était trésorière de Béarn Adour Pyrénées : « Madame, nous attendons de vous de la clarté. »
En fin de réunion, les candidats ont été invités à venir sur le terrain à Arbus, ce dimanche 30 janvier à 9 heures (rendez-vous à l'entrée d'Arbus en venant d'Artiguelouve).
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