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Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Chambre de discussion sur les élections cantonales qui seront organisées en mars 2011 et visant au renouvellement de la moitié des conseillers généraux.

Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Max25 » Lun 18 Oct 2010 09:32

L’UMP a investi ses candidats pour les prochaines élections cantonales. Deux sortants et un soutien pour les neuf conseillers généraux Force 64.

Sans surprise, les deux conseillers généraux sortants de l’UMP ont été réinvestis pour les prochaines élections cantonales des 20 et 27 mars 2011, dans les Pyrénées-Atlantiques. Jean Castaings (Labastide-Clairence) et Max Brisson (Biarritz Ouest) porteront à nouveau les couleurs du parti présidentielle. A leurs côtés, les neuf conseillers généraux sortant de Force 64 ont également reçu le soutien de l’UMP. L’enjeu pour le parti de droite et son allié centriste est de conserver sa majorité très courte en la renforçant lors des prochaines échéances, malgré le contexte national.

Pour les autres cantons, le parti présidentiel a investi ses candidats ce week-end à l’occasion d’un congrès départemental. Il s’agit de Michel Jabot (Arthez-de-Béarn), Hervé Turpin (Jurançon), Gérard Theaux (Lagor), Marc Gairin (Lembeye), Frédéric Nihous (Nay Est), Marc Oxibar (Oloron Est), Jean Othax (Pau Ouest), Nicolas Gallais (Pau Nord), Claude Olive (Anglet Nord), Christine Lauqué (Bayonne Est), Bernard Pocq (Bayonne Nord), Jean-Pierre Eyharts (Saint-Jean Pied de Port). Les cantons de Monein et Lescar seront attribués le 23 octobre prochain.
.

http://www.bayonnebiarritzinfo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=326:cantonales-2011--les-candidats-ump-des-pyrenees-atlantiques&catid=3:bayonne&Itemid=6
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Jean-Philippe » Lun 25 Oct 2010 19:45

Les partis de la gauche nationaliste basque abertzale (patriotes, en langue basque) ont reconduit leur coalition électorale au Pays basque français en vue du scrutin cantonal de mars 2011, a-t-on appris aujourd'hui à Bayonne auprès de ces formations.

Cette alliance, baptisée Euskal Herria Bai (HE Bai, "Pays basque oui"), réunit le parti indépendantiste radical Batasuna, Abertzaleen Batasuna (AB), principale formation de la gauche abertzale modérée au pays basque français et Eusko Alkartasuna (EA), une petite formation de centre-gauche.

Le parti Abertzaleen Batasuna a décidé de participer à cette coalition à l'occasion de son assemblée générale annuelle tenue samedi à Ustaritz, rejoignant Batasuna et EA qui avaient pris l'initiative de reconstituer cette alliance en vue des cantonales.

Batasuna, un parti interdit en Espagne où il est considéré comme le bras politique de l'organisation indépendantiste armée ETA, a salué dans un communiqué publié aujourd'hui à Bayonne une décision qui "renforce la dynamique du travail en commun entre abertzale".

"Ce travail en commun revêt une importance toute particulière dans le contexte politique actuel", ajoute Batasuna, estimant que la coalition électorale, déjà formée à l'occasion de divers scrutins dans le passé, représente "un outil efficace" qui permettra de "faire du mouvement abertzale un acteur politique majeur en Pays Basque Nord dans les prochaines années".

La coalition EH Bai, réunissant les trois mêmes formations, avait été mise en place pour la première fois à l'occasion des élections législatives de juin 2007, remportant entre 5 et 10% des voix dans les trois circonscriptions des Pyrénées-Atlantiques où elle présentait des candidats.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/25/97001-20101025FILWWW00619-cantonales-alliance-des-partis-basques.php
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Jean-Philippe » Lun 8 Nov 2010 20:42

Cantonales 2011 : Quatre mousquetaires à l’assaut du Grand Pau !
lundi 8 novembre 2010 par Bernard Boutin

Si la dernière élection municipale a provoqué à Pau un singulier rajeunissement du personnel politique à gauche, les prochaines élections cantonales feront de même à droite : Marie-Christine, Nicolas, Thibault, Hervé qui porteront les couleurs du Parti Radical - celui de Jean-Louis Borloo et non celui de Jean-Michel Baylet - ont 39 ans en moyenne.

Jean Grenet, maire de Bayonne et Président du Parti Radical dans les Pyrénées Atlantiques est venu présenter samedi à Pau, les 5 candidats du Parti Radical en Béarn dont 4 partent au combat sur Pau ou son agglomération. "La droite béarnaise sinistrée" (depuis... Sallenave !) va pouvoir entreprendre sa reconquête en terres "hostiles". Une droite "laïque, humaniste, tolérante, écologiste et européenne" selon les mots-clefs qui caractérisent le Parti Radical, composante de l’UMP.

Le "Béarn, terre de mission" pour le Parti Radical après l’accord passé avec Michèle Alliot-Marie avec qui les candidatures ont été négociées. Une seule condition posée : un accord de désistement au deuxième tour en faveur du premier représentant de l’actuelle majorité départementale (Force 64-Modem ou UMP)

Quand le 8 décembre 2005, Nicolas Gallais accueillait quelques ministres et une centaine d’amis au Palais Beaumont à l’occasion de la création de la branche locale du Parti Radical Pau-Béarn, tout restait à faire après les discours. 5 ans plus tard, ils sont 4 mousquetaires à partir à l’assaut des 4 cantons renouvelables touchant la communauté d’agglomération. Nicolas Gallais, l’initiateur et actuel président du Parti Radical Pau-Béarn, part* sur Pau Nord, un canton exclusivement urbain de 17.300 palois entre les mains d’André Duchateau. Le gardien de la paix, ancien syndicaliste, n’aura assurément pas la partie facile face au premier adjoint de Martine Lignières Cassou, vice Président du CCAS et Président du Syndicat des Transports. Son métier, très terrain, lui permettra un contact facile.

Thibault Chenevière s’attaque lui-aussi à un canton exclusivement urbain : Pau centre, 22.000 habitants, celui de Josy Poueyto. Lourde tâche aussi pour ce candidat de 32 ans qui travaille dans un établissement public. Une Josy Poueyto qui sera prise en tenaille entre un PS revanchard, conduit par Stéphanie Maza, et le candidat du Parti Radical. Mais, tout le monde connait ses réserves ! Thibault Chenevière jouera plutôt sur sa jeunesse, sa connaissance du monde économique et son enracinement au cœur de la ville.

Hervé Turpin part à la conquête du Canton de Jurançon qui comprend deux communes urbaines, Gan et Jurançon qui font partie de la CDA-Pau Pyrénées et aussi 7.000 habitants palois**. Le conseiller municipal d’opposition à Gan, Président de "Gan pour Tous" trouvera sur sa route Bernard Soudar, vieux routard de la politique locale et Maire PS de Laroin. Un combat pas facile non plus pour ce candidat, salarié dans un établissement public, qui fera des relations entre Pau et Oloron une priorité, s’il est élu. C’est la démarche "modéré et déterminée du Parti Radical" qui l’a fait rejoindre cette formation.

Marie-Christine Garcia-Dalot, élue municipale d’opposition à Lescar, en s’attaquant au canton du même nom n’aborde pas Pau directement mais deux des principales communes de l’agglomération paloise : Lons et Lescar. 22.000 habitants en tout. L’élue avait en son temps conduit une liste contre l’ancien Maire, Christian Claverie. Aujourd’hui la fonctionnaire au service des douanes, la présidente du "Centre d’informations sur les droits de la Femme" et présidente de "l’Agence Paloise des Services aux personnes âgées" va trouver en face d’elle Christiane Mariette. Une élue PS pleinement investie sur son canton comme en témoigne sa Tribune Libre sur A@P actuellement en ligne. Reste que là encore s’opposera jeunesse à expérience.

Quatre jeunes mousquetaires pour essayer de déboulonner des élus tous bien enracinés dans leurs territoires avec, au moins pour chacun, deux mandatures déjà réalisées au Conseil Général. Rien n’est acquis pour eux. Reste qu’un travail de terrain en profondeur réserve quelques fois des surprises. La nomination de Jean-Louis Borloo, le premier des Radicaux puisqu’il en est le président, à Matignon leur apporterait un élan plus fort encore.


PS : Aux 4 mousquetaires qui s’attaquent à l’agglo paloise, il convient d’en rajouter un cinquième, Marc Gairin, qui, jouissant de la double investiture UMP-PR, maire de Momy, part à la conquête du Canton de Lembeye. Un canton "terre de mission" lui-aussi où la gauche fait 65 à 70% des voix. Un candidat qui ne veut pas se résigner et déjà en campagne pointant du doigt les échecs du conseiller général PS actuel qui a voulu entraîner le canton dans l’aventure du "Pays du Val Adour" et qui n’a toujours pas su mettre en place une maison de retraite sur le territoire alors que celui de Lembeye bénéficie déjà 3 établissement d’accueil.

* sous réserve de l’accord préfectoral étant donné son emploi de fonctionnaire de Police.


http://www.alternatives-paloises.com/article.php3?id_article=4394
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Zimmer » Lun 8 Nov 2010 21:07

Sur le Front de gauche
8 novembre 2010 06h00 | Par N.R.

Quinze candidats ont été désignés. Le PCF confirme ses ambitions sur Bayonne-Nord.

Olivier Dartigolles, le secrétaire départemental du PCF l'avaitdéjà promis voici un peu plus d'un mois, et renouvelle la même ambition. Le Front de gauche, qui allie le PCF, le Parti de gauche et diverses personnalités du monde associatif notamment devrait présenter des candidats dans les 26 cantons renouvelables en mars prochain.

Et suite à sa réunion de samedi, le Front de gauche vient de livrer une première salve de noms, sans grandes surprises d'ailleurs, et promet la liste complète d'ici dix jours. En premier lieu Marie-José Espiaube, maire de Boucau, qui sera la favorite du Front de gauche dans ce canton où le PC rêve de reconquérir son siège jadis perdu. Quitte à s'attaquer à un sortant socialiste.

Mais là encore, Olivier Dartigolles avait annoncé à cet endroit une « guerre frontale ». Et pour mieux prouver encore la motivation des communistes de retrouver un siège au parlement de Navarre, ils annoncent même la venue de Pierre Laurent, l'ancien patron de la rédaction de « l'Humanité » - aujourd'hui secrétaire national du Parti communiste - dimanche prochain pour le lancement de la campagne de l'intéressée.

Ailleurs, le Front de gauche nourrit sans doute moins d'espoirs. Mais il aligne des candidats déjà connus, dont 11 communistes, comme Michel Aguer, adjoint aux finances de Lescar pour le canton éponyme, Anne-Marie Larrode, adjointe à Mirepeix, sur Nay, ou encore Hélène Lerou-Pourquet, adjointe à la culture de Pau, qui repartira sur Pau-Nord. Autres têtes connues, Danielle Raucoules, ex-candidate aux législatives, également élue à Pau, est annoncée en tandem avec Daniel Labouret du Front de gauche.

Avec des « associatifs »

Parmi les « personnalités » du monde associatif, on retrouve Isabelle Larrouy, qui avait mené campagne aux régionales et qui part sur Jurançon, ou encore à Oloron-Est, Raymond Villalba, certes membre du PC mais surtout connu comme président de l'association Mémoire de l'Espagne républicaine.

Ailleurs, Albert Bonnecaze sera sur Arthez-de-Béarn, Valentin Alvarez à Lagor, Jean Haurat à Monein, la jeune militante du Parti de gauche Céline Marin qui se lance sur Navarrenx, Daniel Romestant à Bayonne Est, Jean-Claude Soudre à Bayonne-Ouest, Mathieu Accoh à Biarritz-Ouest, et enfin Michel Merouche sur Pau-Ouest.

http://www.sudouest.fr/2010/11/08/sur-le-front-de-gauche-233404-4018.php
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Zimmer » Mar 7 Déc 2010 07:42

Dans le canton de Tardets-Sorholus, le conseiller général sortant, Michel Arhancet (divers droite, proche du Modem), élu depuis 1992 (il avait alors pris un siège détenu par le PS), ne se représentera pas. Le maire d'Alos-Sibas-Abense, Jean-Pierre Iriart, tentera de prendre la suite, pour la majorité départementale.

Dans ce canton, le PS soutient le maire de Tardets-Sorholus, Arnaud Villeneuve (divers gauche).

http://www.sudouest.fr/2010/12/07/l-elu-passe-la-main-260462-635.php
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Zimmer » Ven 10 Déc 2010 00:36

Huit cantons sur la sellette
9 décembre 2010 06h00 | Par nicolas rebière et richard picotin

A la veille du choc qui pourrait conduire à un basculement du département, les états-majors scrutent certains cantons plus que d'autres….

C'est la question numéro 1 qui préside au scrutin de mars prochain particulièrement attendu dans les Pyrénées-Atlantiques, où un basculement de la majorité du Conseil général est mathématiquement possible. Ces cantonales 2011 seront-elles des élections à enjeu local ou national ?

On serait tenté de dire, les deux mon capitaine. Mais à mesure que l'échéance se rapproche, les deux thèses s'affrontent. Du côté de l'exécutif, on chuchote plus souvent que les hommes (et femmes) en lice feront le scrutin, ce qui est indéniable. Mais du côté du PS, où on a misé sur la jeunesse dans les cantons à prendre, la côte de popularité du président Sarkozy fait bomber bien des torses ces derniers temps… Une chose paraît sûre en tout cas : lorsqu'on interroge les observateurs et qu'ils veulent bien sortir des discours de campagne, tous envisagent prudemment des cantonales 2011 aussi serrées qu'un expresso.

1 Les cantons que la gauche rêve de gagner

Lors du dernier scrutin, Monique Larran-Lange avait emporté le canton de Bayonne Ouest, sous l'étiquette du Parti socialiste. Avant de rejoindre, avec armes et bagages, Forces 64 sous les couleurs du Modem, et permettre ainsi (en compagnie de Josy Poueyto qui a accompli le même chemin) à Jean Castaings (UMP) d'être élu président du Conseil général au bénéfice de l'âge. Le PS peut-il, en lançant Henri Etcheto dans la bataille, récupérer son « bien » ?

A droite, on semble si peu certain que Mme Larran-Lange, qui bénéficie officiellement du soutien de la majorité sortante, puisse être la femme de la situation, que l'on a commandé un sondage afin de tenter de vérifier si François Gouffran (radical-UMP), poussé par le maire de Bayonne, ne serait pas un meilleur candidat. Dans un canton ou Yves Ugalde (Divers droite) pourrait jouer les trouble-fête.

Bien entendu, et suivant le même scénario, Pau Centre est un des cantons emblématiques de cette campagne pour la gauche. Georges Labazée, patron des socialistes au département n'en fait pas mystère, il verrait bien le centre de Pau basculer à gauche, d'autant qu'il a plutôt l'habitude de voter comme tel. Témoins, les 54 % recueillis par la liste d'Alain Rousset aux dernières régionales, qui donnent quelques espoirs à Stéphanie Maza, l'adjointe au maire de Pau, relativement nouvelle en politique. Reste que la sortante Josy Poueyto ne se laissera pas faire. L'élue Modem comptera notamment sur son réseau et sa campagne de proximité, entamée déjà depuis plus d'un mois, qui lui fait serrer autant de mains qu'elle claque de bises de Palois croisés pendant des années aux côtés d'André Labarrère, notamment.

Autre canton sur lequel la gauche peut lorgner, celui de Tardets où l'on assiste à une possible redistribution des cartes en raison du retrait du sortant, Michel Arhancet, au terme de trois mandats successifs. Le socialiste, Arnaud Villeneuve, pourrait donc profiter de l'aubaine et de la dynamique de son élection dans le fauteuil de maire de Tardets, pour confirmer sur le plan cantonal. Mais, bien entendu, Jean-Pelle Iriart ne l'entend pas de cette oreille, même si la candidature de Michel Castan, en « indépendant » peut brouiller les cartes… à droite.

À gauche encore, on rêve tout haut d'Aramits, le canton de Pierre Casabonne. Motif ? « Nous avons un excellent candidat très bien implanté », confient en aparté les stratèges socialistes, en la personne de Jean-Claude Coste, le directeur de l'abattoir d'Oloron. Mais le sortant semble relativement serein, alors que le Conseil général vient d'accepter des investissements de 20 millions d'euros pour La-Pierre-Saint-Martin (ça tombe plutôt bien), mais surtout à l'aune du score de la liste Lassalle aux régionales dans son canton : 41 % des voix !

2 Les cantons que la droite se voit gagner

Dans la vallée d'Ossau, la bataille s'annonce rude sur Laruns, canton que les tenants de l'exécutif départemental citent parmi les premiers à reconquérir. Le maire du chef-lieu, Robert Casadebaig, n'a pas encore officialisé sa candidature, mais on le sait dans les starting-blocks pour rejouer le match des municipales face au sortant socialiste, André Berdou. Lequel, président du Parc national des Pyrénées, sait combien cette élection locale aura des résonances d'ores-et-déjà… législatives.

Canton fortement ancré à droite depuis des lustres, Saint-Jean-Pied-de-Port avait basculé dans l'escarcelle de la gauche lors des dernières cantonales, car la majorité départementale n'avait pas su, alors, capter « l'héritage » de Michel Inchauspé. François Maïtia (PS) bénéficiera donc de l'importante prime au sortant, face à l'UMP Jean-Pierre Eyarts (ancien maire de Lacarre) et au célèbre Jean-Marie Mailharro (Forces 64 et « euskaldun ») qui se disputeront une primaire. Avec, pour eux, l'objectif ambitieux de faire rentrer les choses « dans l'ordre », après une parenthèse socialiste.

Incertitude aussi à Bayonne Est, longtemps fief de droite, passé à gauche en 2004, dans lequel deux candidates novices s'affronteront pour succéder au socialiste Jérôme Aguerre, qui a décidé de jeter l'éponge : Christine Lauqué (radicale-UMP) et adjointe au maire, et Marie-Christine Aragon, secrétaire de la section du PS de Bayonne.

Enfin, certains à droite rêveraient de ravir le siège de Natalie Francq, sur Pau Ouest. Certes, le canton penche à gauche, notamment depuis 2004, où le PS avait ravi ce fief historique tenu par l'emblématique Jean Gougy. Mais les divisions à droite avaient provoqué le basculement. Cette fois, le maire d'Uzos Jean Othas, finaliste à droite la dernière fois, repart à la bataille. Mais la candidature attendue de Monique Sémavoine, la maire Modem de Mazères-Lezons, plutôt bien implantée, pourrait venir donner du piquant à cette élection. Voilà d'ailleurs bien toute l'incertitude d'un sport, où aux environs de Pau, certains regarderont de près les cantons de Jurançon, par exemple, où la candidature du maire Modem du chef-lieu Michel Bernos, évoquée de toute part, promet un combat rude face au sortant Bernard Soudar.

http://www.sudouest.fr/2010/12/09/huit-cantons-sur-la-sellette-262204-626.php
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Zimmer » Sam 25 Déc 2010 15:04

Un article intéressant du Journal du Pays Basque concernant le canton de Labastide-Clairence :

LA BASTIDE-CLAIRENCE : peut-elle vraiment basculer ?

Elu quatre fois à la tête du canton, Jean Castaings est une personnalité incontournable du canton. Aujourd'hui âgé de 72 ans, il a été propulsé à la présidence du Conseil général en 2008 au bénéfice de l'âge et fait presque figure d' "indétrônable". Retour vers le futur, avec des élections qui pourraient bien tout remettre en question

22/12/2010

La Bastide-Clairence. 4 720 inscrits, 74,79 % de voies exprimées, et un résultat sans appel : Jean Castaings (UMP) est réélu avec 48,28 % des voix. Nous sommes en 2004, il y a 6 ans, au lendemain des dernières élections cantonales.

Déjà vainqueur en 1979, 85 et 98, l'actuel président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques élu en 2008 au bénéfice de l'âge fait alors figure «d'indétrônable» et entame son quatrième mandat à la tête du canton de La Bastide-Clairence. Il faut dire que les 1 647 voix exprimées en faveur de Jean Castaings avaient amplement suffi à sa réélection dans un second tour caractérisé par une triangulaire. Une configuration qui, cette fois encore, devrait jouer un rôle considérable quant à l'issue du combat pour le siège cantonal de La Bastide-Clairence en mars prochain.

2004 : Triangulaire favorable

Les élections se suivent et se ressemblent presque : Jean Castaings consolide sa place de numéro un depuis 1998. Presque, car si Jean Castaings était réélu avec 48,28 % des voix en 2004 - un score largement supérieur à celui de son fervent opposant étiqueté Divers droite (DVD), Léopold Darritchon (26,85 %), présent pour la première fois sous l'étiquette Elgar-Ensemble, et lui-même deux points au-dessus de la candidate du Parti socialiste, Maggy Tassy -, il profitait alors d'une dispersion des voix grâce à la triangulaire. Léopold Darritchon avait d'ailleurs fait ses comptes : les 848 voix du PS, ajoutées aux 916 siennes, cela suffisait pour battre Jean Castaings.

Malgré cette configuration apparemment favorable, Jean Castaings sera le seul candidat à ne pas obtenir une majorité absolue, mais une majorité suffisante pour son maintien sur le siège palois en 2004. En ce sens, et après le choix formulé par ce dernier (après quelques hésitations) de se porter candidat à sa propre réélection en 2011, nul doute que la configuration des forces politiques en présence lors des prochaines élections s'avérera particulièrement déterminante pour le maintien de la majorité dans ce canton, l'un des deux seuls détenus par une figure de l'UMP sur les dix renouvelables en Pays Basque.

Le vote «décisif» des abertzale ?

Autre facteur non négligeable : le poids des voix abertzale. Souffrant d'un éclatement des candidatures au premier tour, Jean Thicoipé, représentant d'Abertzaleen Batasuna, avait préféré se désister pour le second. Mais en ajoutant ses 12,63 % aux 3,39 % d'Anita Parachou (REG), le vote abertzale représentait tout de même, en 2004, plus de 15 % des suffrages exprimés au premier tour. Jean Castaings lui-même n'en était pas dupe, affirmant qu'un report important de voix abertzale avait eu lieu lors du second tour et qu'il était satisfait de ne pas avoir été sanctionné par ce dernier. Une analyse partagée, en outre, par Léopold Darritchon.

La gauche (re)pointe le bout de son nez

Enfin, dernier détail de poids : le maintien «hautement symbo-lique» de la candidate du Parti socialiste, avec 18 % des voix. «Cela faisait 18 ans que le PS n'avait pas eu de représentant dans ce canton où il est plus facile pour quelqu'un de droite de s'imposer», nous avait alors confié Maggy Tassy.

Cette militante socialiste et adversaire de toujours de Jean Castaings place aujourd'hui tous ses espoirs dans celui qu'elle a elle-même sollicité pour être son successeur : Thierry Dekimpe, 54 ans, connu à Urt comme chef du centre de secours, sapeur-pompier bénévole et conseiller municipal (depuis 2008).

Mutations démographiques

En 25 ans, le canton a quasiment doublé de population, passant de 3 100 habitants à près de 7 000 aujourd'hui. Si les deux communes les plus importantes du canton en terme de démographie, à savoir Briscous et Urt (dont Jean Castaings était alors le maire, cf. encadré) avaient notablement soutenu le conseiller général sortant pour sa réélection au Parlement de Navarre en 2004, il ne faut pas oublier que ces territoires ont connu d'importantes mutations.

Ainsi, à l'échelle du canton, les deux villes ont absorbé près des trois quarts des nouveaux arrivants depuis cinq ans, pour la plupart de jeunes couples avec enfant(s) en provenance d'une autre commune mais du même département. En 2007, ces «nouveaux arrivants» représentaient alors 27 % de la population totale du canton de La Bastide-Clairence (source INSEE).

Sans changer en profondeur la structure de la population, ce sont autant de «nouveaux électeurs» à conquérir pour les partis en lice. L'actuel conseiller général lui, l'a déjà bien noté, estimant l'enjeu «non négligeable», avec «500 nouveaux électeurs» répertoriés sur le canton.

Ainsi, si Isturitz, Ayherre et La Bastide-Clairence ne devraient pas couper avec leur traditionnel ancrage à droite, Urt pourrait bien, cette fois, remettre la balance un peu plus au centre (les votes aux dernières municipales de 2008 n'ont donné qu'une faible avance au candidat soutenu par le maire sortant, M. Castaings). Briscous s'affiche quant à elle comme la «grande» inconnue, et devrait rester décisive pour le résultat final.

Cyrielle BALERDI

http://www.lejpb.com/paperezkoa/20101222/239324/fr/LA-BASTIDE-CLAIRENCE--peut-elle-vraiment-basculer-
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Zimmer » Mar 28 Déc 2010 16:10

Un article du Journal du Pays Basque concernant le canton de Bayonne-Nord :

Bayonne-Nord LE parti Communiste en reconquete

Dépossédé de son seul siège en 2004, le PCF a fait de la reprise de ce «bien" l'une de ses priorités. La maire de Boucau, Marie-José Espiaube, désignée pour mener cette bataille, sera opposée au sortant Christophe Martin (PS), qui est aussi l'un de ses adjoints. La droite est en embuscade, mais divisée. Les abertzale sont unis, mais en terrain difficile

28/12/2010

Un mini-séisme politique. En 2004, Maurice Garcia, conseiller général sortant du canton Bayonne-Nord, échouait dans sa tentative de «sauver» l'unique fauteuil communiste du Parlement de Navarre, emporté par la vague de désaffection globale à l'égard du PCF. Seulement troisième à l'issue du premier tour, il se résignait rapidement à soutenir son devancier socialiste Christophe Martin. Avant d'assister, depuis le «banc de touche», à la victoire de ce dernier face à Christian Millet-Barbé (UMP), avec 65,23 % des suffrages contre 34,77 %.

Incontestablement, la perte de ce «bastion» est restée en travers de la gorge des communistes, qui ont décidé de mettre le paquet pour tenter de le récupérer. Ainsi, c'est la maire de Boucau, Marie-José Espiaube, élue la plus notoire du «canton», qui a été désignée par les siens - et plus largement par le Front de gauche, qui regroupe également le Parti de gauche - afin de mener cette bataille au goût de revanche. Comme lors des municipales de 2008, elle sera opposée à son adjoint Christophe Martin, qui a reçu l'aval des socialistes dans sa quête d'un deuxième mandat.

Ralliement derrière le mieux placé

Théoriquement, le moins bien placé des deux à l'issue du premier tour se ralliera à l'autre, selon la même logique qu'en 2004. Ou qu'en 2008, lors des municipales. Après avoir recueilli 152 voix de moins que Marie-José Espiaube, Christophe Martin avait accepté de se ranger derrière l'actuelle maire de Boucau.

Les deux candidats ont annoncé leur intention de respecter à nouveau cette forme de «pacte de la gauche» en mars prochain. «Ce soutien est normal, on l'a toujours fait. Mais je dois quand même lui apporter un bémol», met en garde Marie-José Espiaube. «En 2004, quand Maurice Garcia est arrivé troisième, il n'a manqué aucune voix communiste à Christophe Martin au second tour. Ce qui n'a pas été le cas des voix socialistes en ma faveur en 2008. Par la faute du PS. J'espère que ça ne se reproduira pas cette fois-ci».

On s'en doute, Christophe Martin n'a pas la même lecture des événements : «Il y a toujours une déperdition des voix, quel que soit d'ailleurs les cas de figures. En 2004, mon score avait été supérieur à l'addition des voix PS, Verts et PCF, mais c'est parce qu'une dynamique s'était créée. En 2008, j'avais capté au premier tour des voix d'un électorat plus large que les seuls socialistes, ce qui peut expliquer que le report n'ait pas été total. De toute façon, on ne peut pas comparer les deux types d'élections, municipale et cantonale».

Le vainqueur de la primaire élu ?

Si le report s'effectue correctement, le vainqueur de cette «primaire de la gauche» pourrait en tout cas s'ouvrir la voie royale vers l'élection. La circonscription, divisée en deux parties (une portion de la rive droite de Bayonne et Boucau, voir carte page 3), reste l'une des plus «populaires» du département, malgré l'arrivée de nouveaux habitants ces dernières années (lire encadré page 3).

Sur Boucau, l'équilibre gauche-droite ne semble pas avoir bougé depuis six ans. Lors des régionales 2010, la liste d'Union de la gauche, menée par Alain Rousset, a obtenu 65,13 % des voix, soit quasiment, à la décimale près, le score réalisé par Christophe Martin au second tour des cantonales de 2004.

Ce parallèle ne signifie pas que le scrutin soit joué d'avance pour la gauche. Chaque élection répond à sa propre logique. D'autre part, l'absence de données récentes concernant l'orientation politique des nouveaux électeurs de la partie bayonnaise du canton (671 contre 352 à Boucau) fait planer une incertitude quant au vote de ces derniers en mars prochain.

Profusion de candidats à droite

Aussi, bien que très délicate, la prise de cette forteresse rouge-rosée n'est pas impossible pour la droite. La preuve ? L'élection de Christian Millet-Barbé en 1992. Après ses deux échecs de 1998 et 2004, celui-ci ne sera cette fois pas candidat. Proche de Jean Grenet et membre comme lui du Parti radical, Jean-Bernard Pocq a été investi par l'UMP pour tenter de créer la surprise. Ce médecin généraliste de 58 ans, installé de longue date dans le quartier Sainte-Croix, misera beaucoup sur son implantation locale : «Je ne me situe pas comme un candidat politique, même si j'ai des investitures, mais comme un citoyen représentant de la société civile, avec une expérience sociale importante et un vécu sur le canton», indique-t-il.

Un deuxième postulant de droite, le «gaulliste républicain» de Debout la République (le parti de Nicolas Dupont-Aignan), Pascal Lesellier, s'est déjà déclaré. Deux autres pourraient suivre. Forces 64 (MoDem) n'a pas encore dévoilé le nom de son protégé, mais il est quasiment acquis qu'il y en aura un. Par ailleurs, un proche d'Yves Ugalde (Bayonne par Coeur) est susceptible de s'inviter dans la course, en fonction du contexte des autres cantons bayonnais.

Les abertzale unis

Contrairement à 2004, les abertzale de gauche se présenteront unis, sous la bannière Euskal Herria Bai (AB, Batasuna et EA). Le représentant de la plateforme n'a pas encore été choisi. Il y a six ans, Béatrice Peyrucq (AB, 3,25 %) et Nathalie Valles (Baiona Iraultzen, 1,64 %) avaient au total recueilli un peu moins de 5 % des suffrages, dont plus des deux tiers provenaient de la partie bayonnaise du canton. Etant donné sa configuration sociologique et géographique, Bayonne-Nord est particulièrement difficile pour les abertzale.

Les thématiques de campagne très probables (Fertiladour, Batz...) pourraient servir les Verts-Europe écologie, dont le(a) candidat(e) devrait être un(e) élu(e) local(e).

Enfin, le FN proposera un candidat, mais celui-ci ne sera connu qu'en janvier, après le congrès du parti. Son représentant Henri Chevrat avait terminé 4e au premier tour en 2004, avec 9,49 %. L'extrême gauche se dévoilera également fin janvier.

Pierre MAILHARIN

Un Canton bicephale, Actuellement en pleine mutation

Créée en 1973 à la suite de la refonte des périmètres de Bayonne-Nord-Est et Bayonne-Nord-Ouest («le charcutage Pasqua», dixit Christophe Martin), la circonscription Bayonne-Nord, bicéphale et quelque peu incohérente, se compose du territoire de Boucau et d'une partie de la rive droite bayonnaise de l'Adour (voir carte ci-dessus).

En pleine mutation et urbanisation ces dernières années, le canton aurait gagné depuis 2004 quelque «3 000 à 3 500 habitants», selon Christophe Martin. Au dernier recensement de 2007, il comptabilisait en tout cas 19 409 habitants (7 503 à Boucau, 11 906 dans la portion bayonnaise).

Le site de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques indique qu'au 28 février 2010, les électeurs inscrits sur ce territoire étaient au total 12 861 (contre 11 838 en 2004, + 1 023), chiffre réparti entre Boucau (5 556 contre 5 204 en 2004, +352) et Bayonne (7 305 contre 6634, + 671).

Depuis 37 ans, Bayonne-Nord a vu défiler trois élus de gauche, Jean Abadie (ancien maire PCF de Boucau 1973-1992), Maurice Garcia (PCF, 1998-2004) et Christophe Martin (PS, 2004-2011), contre un seul de droite, Christian Millet-Barbé (RPR, 1992-1998).

http://www.lejpb.com/paperezkoa/20101228/240179/fr/Bayonne-Nord-LE-parti-Communiste-reconquete
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede stephed » Ven 7 Jan 2011 09:42

Canton d'Anglet Nord:

""Florence Lasserre, la fille de l'ancien président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, sera candidate sur le canton d'Anglet-nord pour Forces 64, le groupe que dirige son père au Parlement de Navarre.

Conseillère municipale d'opposition à Anglet, la jeune femme de 36 ans est aussi l'une des vice-présidentes du Modem des Pyrénées-Atlantiques.

Elle place sa candidature sous le signe d'un "renouvellement de la classe politique" et de "la reconquête" d'un canton détenu par le maire socialiste Jean Espilondo. "Je porte les valeurs centristes, celles-ci doivent être présentes à ces élections" explique-t-elle. ""


http://www.sudouest.fr/2011/01/06/flore ... 3-3944.php
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Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Zimmer » Sam 8 Jan 2011 11:46

Jean-Philippe a écrit:Une petite correction sur l'article de ce journaliste : le canton de Lasseube, PS jusqu'en 1991 (mort du conseiller général) a alors été remporté lors d'une partielle par Michel Maumus, le candidat soutenu par le PS, mais celui-ci s'est vite rallié à la droite.


Le conseiller général sortant de ce canton, Michel Maumus (divers droite), ne se représentera pas et soutiendra la candidature de Jean-Marc Grussaute, conseiller municipal délégué de Jurançon (commune située hors du canton). Ce dernier était candidat sur la liste départementale du Modem lors des dernières élections régionales.

Arnaud Jacottin sera le candidat du PS dans ce même canton de Lasseube. René Bourdet-Pees (divers gauche), ancien maire de Lasseube démissionnaire en mars 2010 et toujours conseiller municipal de cette commune, sera lui aussi candidat.

Le canton pourrait basculer à gauche.

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/01/08/michel-maumus-passe-la-main,174327.php
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