maxxx a écrit:A noter qu'avec la nomination de Patrick Ollier au gouvernement, son suppléant, Eric Berdoati, maire UMP de Saint Cloud, deviendra député le mois prochain....
Je pense que cela va changer l'investiture de l'UMP sur le canton de Saint Cloud. Eric Berdoati était jusqu'à présent investi par la droite pour prendre la succession d'Odette Fourcade, la sortante centriste, épouse de Jean-Pierre, qui ne se représente pas. Seulement, avec sa nouvelle fonction de député, il ne pourra cumuler la mairie et le conseil général : étant donné qu'il n'est maire que depuis 2008, il devrait lâcher le conseil général....On s'oriente donc probablement vers une nouvelle candidature sur le canton en mars 2011.
maxxx a écrit:Il ne faut pas oublier qu'Eric Berdoati est devenu député avec la nomination au gouvernement d'Ollier : il doit donc se délester d'un de ses mandats au CG ou à la ville de Saint Cloud...Commune qu'il ne dirige que depuis 2005...
« Un jour, ce département basculera à gauche »
BERTRAND DELANOË le maire de Paris lors des vœux du Parti socialiste des Hauts-de-Seine
JÉRÔME BERNATAS | 24.01.2011, 07h00
Les socialistes alto-séquanais n’ont pas eu à courir bien loin pour trouver leur invité d’honneur. Samedi, à Levallois, c’est le maire de Paris qui a traversé le périphérique pour venir assister à la cérémonie des vœux du PS des Hauts-de-Seine, rassemblant quelque trois cents militants et les vingt-trois candidats qui les représenteront aux élections cantonales des20 et 27 mars.
« Ce n’est pas un hasard si j’ai convié Bertrand Delanoë, déclare Pascal Buchet, premier secrétaire de la fédération départementale du PS, par ailleurs conseiller général et maire de Fontenay- aux-Roses. Nous devons suivre l’exemple de Paris. Dix ans après l’élection de Bertrand à la tête de la capitale, j’espère que les Hauts-de-Seine poursuivront le mouvement. Le 92 se trouve d’ailleurs dans une situation comparable au Paris de l’époque Tiberi. »
Décontracté en pull col roulé, Bertrand Delanoë adhère aux propos de Pascal Buchet : « Un jour ce département basculera à gauche, prophétise le maire de Paris. Votre travail va vous créer le devoir de le diriger un jour. Je ferai tout à vos côtés pour que cela soit en mars 2011. » Conquérants après leur succès l’an passé lors des régionales, les socialistes avaient choisi un fief emblématique de l’UMP pour se ranger en ordre de bataille. « Levallois représente le laboratoire de l’Etat sarkozyste, intervient Delphine Roussy, la secrétaire de la section PS de Levallois. Il s’agit de la ville de tous les records : la plus dense, et pourtant on continue à y construire, et la plus endettée avec 741 M€ à rembourser, à comparer avec les 200M€ de Boulogne-Billancourt, deuxième ville d’Ile-de-France. » Le PS veut croire au miracle dans deux mois et pointe la guerre de succession qui mine l’UMP. Les candidats potentiels pour s’asseoir à la place de Patrick Devedjian à la tête du conseil général — bien que celui-ci ne soit absolument pas décidé à abdiquer—se dévoilent peu à peu.
« Les Sarkozy, Santini, Berdoati, Ceccaldi, Siffredi traversent tous une grave crise morale, ironise Pascal Buchet, prompt à reprendre les noms soufflés par l’assistance. Nous, nous allons vraiment nettoyer les écuries d’Augias. Si nous gagnons, nous allons rendre le département aux habitants. » Une tâche peu aisée, à moins que le PS reste sur sa lancée du scrutin régional qui l’a vu arriver en tête l’année dernière dans le département avec 51,6 % des suffrages. « Le renouvellement des cantons ne semble peut-être pas très favorable, mais il faut y croire », positive Bertrand Delanoë.
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