Politiquemania

La base de données de la vie politique française

Les cantonales dans les Alpes maritimes

Chambre de discussion sur les élections cantonales qui seront organisées en mars 2011 et visant au renouvellement de la moitié des conseillers généraux.

Re: Les cantonales dans les Alpes maritimes

Messagede maxxx » Sam 15 Jan 2011 12:57

Nice: l'ancien maire Jacques Peyrat pactise avec les identitaires

NICE — L'ancien maire de Nice Jacques Peyrat, ex-FN et ex-UMP, a indiqué jeudi à l'AFP avoir conclu un "pacte de non agression" avec le mouvement identitaire niçois Nissa Rebella (extrême droite) en vue des élections cantonales de mars.

"L'Entente Républicaine (mouvement fondé par M. Peyrat, ndlr) ne présentera pas de candidats dans le troisième canton, où se présente le chef de Nissa Rebella, tandis que les identitaires s'abstiendront de leur côté de présenter un candidat dans le 14e canton où je me présente", a précisé M. Peyrat.

M. Peyrat, qui avait été membre du FN de 1988 à 1994, avant de rejoindre le RPR devenu ensuite UMP, a exercé les fonctions de maire de Nice de 1995 à 2008.

L'ancien édile, âgé de 78 ans, réfute l'idée que ce pacte conclu avec les identitaires constitue, d'une quelconque façon, une "alliance" électorale.

"L'Entente Républicaine rassemble des gens de droite et de gauche, et les identitaires, dont je n'épouse pas les thèses, constituent à Nice une formation jeune, engagée et +très pro-niçoise+. Ils sont une valeur d'avenir", a expliqué M. Peyrat.

Le groupuscule Nissa Rebella, dirigé par Philippe Vardon, avait défrayé la chronique dans le passé en organisant des distributions hebdomadaires, pour les plus démunis, de soupe au lard, qui excluaient de fait les personnes de confession musulmane et juive.


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5isLo_F6mC2wYsx9wBUM9ShXAvOUw?docId=CNG.ee77595914a417bc7a9a3321f8badb67.6f1
maxxx
 
Messages: 853
Inscription: Mar 17 Aoû 2010 20:20

Re: Les cantonales dans les Alpes maritimes

Messagede maxxx » Sam 15 Jan 2011 13:01

Au passage :
- je doute qu'il y ait beaucoup de gens de gauche dans le rassemblement de Jacques Peyrat... ;) Et puis, dans les Alpes maritimes, les gens de gauche, ce n'est pas l'espèce la plus courante que l'on trouve...
- j'aime bien le "dont je n'épouse pas les thèses" : soit c'est tiré par les cheveux (étant donné le passé de l'ancien maire de Nice, ce n'est probablement pas si catégorique dans son esprit), soit ça signifie que l'alliance est de pure circonstance électorale...Mais on l'avait bien compris...
maxxx
 
Messages: 853
Inscription: Mar 17 Aoû 2010 20:20

Re: Les cantonales dans les Alpes maritimes

Messagede vudeloin » Sam 15 Jan 2011 22:36

Je rappelle tout de même qu'au départ, le département a été composé de la réunion du Comté de Nice ( je passe sur le referendum de 1860 qui a du être salement truqué ) avec un arrondissement issu du Var, à savoir celui de Grasse.
D'où la fameuse interrogation qui fait que le département du Var doit son nom à un fleuve qui n'y coule plus...
Ceci dit, le pays de Grasse a été plus républicain que le comté de Nice et on a compté, un temps, deux députés PCF dans le 06 : l'un pour Grasse et l'autre dans le Nice populaire.
Et il reste quelques traces de cette implantation de la gauche, notamment du côté de la vallée de la Roya...
vudeloin
 
Messages: 8288
Inscription: Mer 5 Jan 2011 11:39
Avertissements: 3

Re: Les cantonales dans les Alpes maritimes

Messagede Guillaume06 » Dim 16 Jan 2011 15:53

Accord à gauche de la gauche entre le PCF/PG/FASE/NPA/les alternatifs dans 16 cantons
Le Patriote du 12/01/11
Nice 5 : Roselyne Grac (PG) Jean Baptiste Sarrochi (PCF) ; Nice 7 : Claude Daumas (FASE) Loïc Fortuit (NPA) ; Nice 8 : Delphine Girard Cédric Grimaud ( militants du mouvement social ) ; Nice 10 : Florence Ciaravola ( Alternatifs) et John Arcamone (NPA) ; Nice 11 : Philippe Pellegrini (PCF) Eve Galliano (NPA) ; Antibes Centre : Cécile Dumas (PCF) Daniel Alati (NPA) ; Antibes Ouest-Vallauris : Suzanne Hugon (PG) Jean Quétier (PCF) ; Cagnes sur Mer : Michel Santinelli ( PCF) ; Coursegoules : Catherine Séchet ( militante syndicale) ; Guillaumes : Jean Michel Bourdillon ( PCF) Jocelyne Racine ( NPA) ; Puget-Théniers : Nathalie Grilli ( PG) Christian Meyffret ( PCF) ; Roquebillère : Eliane Guigo ( PCF) Daniel Giuge ( citoyen ) ; St Laurent du Var : Antonin Tomasso ( NPA) Anne Marie Dubois ( Alternatifs) ; Saint Vallier : Bernadette Bouchard (Alternatifs) ; St Martin Vésubie : Pierre Bernasconi ( PCF) ; Villefranche : Colette Mô ( PCF) Arnaldo Bruciamacchie (PCF)

Concernant le soutien à des personnalités, il est entièrement commun pour Noël Albin, Pierre Paul Danna, Alain Faraut et Jacques Victor. Le PG n’est pas impliqué à Levens. Et, les accords intervenus entre le PCF et le PS au sujet des 14ème et 12ème cantons de Nice n’impliquent pas les autres formations.

Pour le canton de Mandelieu-Cannes Ouest c’est Hervé Lavisse (PG) et Sylvie Rolly (PCF) qui seront candidats soutenus par le Front de gauche. Pour ce qui concerne les cantons de Grasse Nord et Grasse Sud, il est prévu que les candidatures qui seront soutenues par le Front de gauche soient annoncées dans les prochaines semaines.
Guillaume06
 
Messages: 187
Inscription: Jeu 30 Déc 2010 16:20

Re: Les cantonales dans les Alpes maritimes

Messagede vudeloin » Dim 16 Jan 2011 15:59

un PCF qui a longtemps été le principal opposant de la famille Médecin, qui a tenu la ville de Nice et le conseil général pendant une cinquantaine d'années, avant que le tout ne soit emporté par les scandales financiers ouvrant la voie à jacques Peyrat , député FN de la législature 86 - 88.
La droite locale n'a pas perdu le sens des affaires pour peu que l'on se souvienne des rivalités entre Vestri et Estrosi, entre autres.
vudeloin
 
Messages: 8288
Inscription: Mer 5 Jan 2011 11:39
Avertissements: 3

Re: Les cantonales dans les Alpes maritimes

Messagede maxxx » Ven 21 Jan 2011 11:00

Jacques Victor peut-il être battu ?

Avec Philippe Rossini, la droite voudrait bien reconquérir ce canton des quartiers Est de Nice tenu depuis treize ans par le conseiller général communiste. Enquête.

Tout faire pour oublier 1998 : c’est la feuille de route délivrée par Christian Estrosi aux candidats qu’il a adoubés pour les élections cantonales des 20 et 27 mars prochains. 1998 ? Une année noire pour la droite azuréenne. L’UDF et le RPR perdent non seulement la région Provence-Alpes-Côte d’Azur mais aussi plusieurs cantons de la ville de Nice. Jacques Peyrat est le premier magistrat de la ville depuis 1995. Même s’il a rejoint les rangs du RPR après son élection, son autorité politique est loin d’être assise sur des états-majors qui ne l’apprécient guère.

Dans cette série d’échec, le 3e canton, qui comprend les secteurs de Riquier, de République, de Vauban et de Saint-Roch, figure en bonne place. Le communiste Jacques Victor l’emporte alors sur l’une des adjointes de Jacques Peyrat, Micheline Baus. Micheline Baus que le conseiller général retrouvera sur son chemin en 2004. Nouvel échec pour la candidate de l’UMP dans le cadre d’une triangulaire avec le Front National. Le parti de Marine Le Pen aura à nouveau un candidat dans ce canton avec Lionel Tivoli.

Sept ans plus tard, Jacques Victor repart pour un troisième mandat, cette fois-ci, comme l’exige la loi, avec une suppléante en la personne de Catherine Cohen-Seat, avocate. Son credo : faire du 3e canton « un espace de résistance » face à l’omniprésence de la droite représentée localement par « le couple Estrosi-Ciotti ».

Victor contre « les caprices et les coups médiatiques »

Le maire de Nice et le président du Conseil général sont accusés par Jacques Victor de préférer « les caprices et les coups médiatiques » aux « besoins de proximité qui tardent à être satisfaits ». Les caprices ? Le grand stade, « la béton-vallée », la suppression de la gare routière… Les coups médiatiques ? La rénovation de la gare Sncf ou le téléphérique qui devait relier Saint-Roch à l’Observatoire. Autant d’initiatives qui visent, selon Jacques Victor, à « occuper le terrain et à faire diversion ».

Jacques Victor ne se contente pas de taper sur les représentants locaux du « pouvoir sarkozyste ». Il sait que la bataille sera rude et que les règles du jeu ont changé par rapport à 2004. Sous la pression des députés UMP effrayés par les conséquences des triangulaires – notamment avec le Front National – le parlement a revu à la hausse le seuil que les candidats doivent atteindre pour se qualifier au 2e tour. De 10% des votants, ce seuil est passé à 12,5% des inscrits. Objectif : favoriser les duels droite-gauche au 2e tour.

Les candidats de la majorité départementale comptent bien profiter de ce coup de pouce opportun du législateur. Y compris dans le 3e canton de Nice où les triangulaires ont été fatales à la droite par deux fois. C’est pourquoi la gauche niçoise a préféré serrer les rangs pour ce 3e canton. Jacques Victor est non seulement soutenu par le PS, le PC, le MRC, le PRG et les Verts/Europe Ecologie mais aussi par le Front de gauche et le NPA.

Face à un sortant bien implanté dans son canton, l’UMP et le Nouveau Centre ont sollicité et investi Philippe Rossini, un enfant du quartier, gendarme puis chef de greffe à la maison d’arrêt de Nice et aujourd’hui fonctionnaire d’Etat en détachement à la mairie de Nice. Certains se sont étonnés que, contrairement à tous les autres cantons, le député-maire de Nice n’ait pas choisi un membre de sa municipalité pour monter au front. Son prédécesseur, Jacques Peyrat, lui, avait choisi une adjointe très proche, Micheline Baus, pour défier Jacques Victor. Micheline Baus qui se retrouve aujourd’hui suppléante de… Philippe Rossini.

Rossini cible des critiques

Alors, caméléon Philippe Rossini ? Il est connu dans les quartiers Est pour ses nombreuses activités associatives : il préside deux associations (Entraide et Partage, St-Roch Mission), responsabilités qu’il a mis entre parenthèses le temps de la campagne. Jacques Victor s’interroge : « comment peut-on être le dirigeant d’une association qui aide les plus démunis et représenter un parti, l’UMP, dont la politique accentue tous les jours les inégalités ? Comment dépasser cette contradiction ? ».

Si Rossini refuse la polémique, ses soutiens, eux, donnent de la voix. A commencer par le président du Conseil général, Eric Ciotti, qui a dénoncé ces « attaques personnelles » le 16 janvier dernier, lors du lancement de campagne de Philippe Rossini au gymnase Francis Giordan. Le conseiller municipal venu de la gauche, Jean-Michel Galy, qui préside le comité de soutien de Philippe Rossini, préfère insister sur la capacité à rassembler du candidat labellisé précisément « Nice Ensemble » (NDLR : nom de la liste de Christian Estrosi aux municipales de 2008) : « il transcende les courants et dépasse les étiquettes ».

Reste que les nouveaux habits politiques de Philippe Rossini font jaser. Victor parle même d’un « candidat retourne-veste » : « d’abord socialisant avant de se retrouver au Modem pour finir à l’UMP ».

Emmanuel Guillon, également candidat, n’épargne pas non plus Philippe Rossini. Ce militant UMP s’émeut de voir le parti présidentiel investir un candidat qui a été proche de Jérôme Rivière, l’ancien député de la circonscription battu en 2007 par… Eric Ciotti. Emmanuel Guillon s’est d’ailleurs retiré de la course à l’investiture au sein du parti présidentiel pour manifester son désaccord. Il n’est pas le seul à se réclamer de la majorité présidentielle : la fédération de la Gauche Moderne de Jean-Marie Bockel a investi Pierre Laigle avec sa suppléante Lilia Parisot. Une pierre dans le jardin de l’UMP et du Nouveau Centre ?

Les identitaires dans la bataille

La campagne à peine ouverte, Philippe Rossini, venu du militantisme associatif, découvre ainsi que les coups pleuvent de tous les côtés en politique. Et ils ne viennent pas seulement de la gauche et d’une partie de la droite. Le candidat soutenu par l’UMP est également la cible de Philippe Vardon, leader de Nissa Rebela, le mouvement des identitaires niçois. Pour la circonstance, il est appuyé par Jacques Peyrat (voir encadré ci-joint). L’ancien maire de Nice voit dans le choix de Philippe Rossini, qui n’est pas membre de l’équipe municipale, la preuve que Christian Estrosi et l’UMP « ont déjà fait une croix sur le 3e canton ». Philippe Vardon va plus loin en affirmant que ce canton « est abandonné par la mairie ».

« La défense de l’identité et du patrimoine du canton », voilà le leitmotiv de Philippe Vardon. Au cœur de sa campagne, l’avenir du centre Costanzo promis à la démolition pour laisser place à un programme immobilier. Pour l’instant, les différents recours ont stoppé le projet, comme s’en félicite également Jacques Victor.

Ce 3e canton finira-t-il par basculer dans l’escarcelle de la droite niçoise ? La gauche se bat pour le garder. Le FN et les identitaires sont en embuscade. Se passe-t-il vraiment « quelque chose », comme l’espérait tout récemment à haute voix Eric Ciotti ? Premiers éléments de réponse au soir du 1er tour, le 20 mars.


http://www.lepetitnicois.fr/actualites-et-politique/villes-a-la-une/jacques-victor-peut-il-etre-battu,3790.html
maxxx
 
Messages: 853
Inscription: Mar 17 Aoû 2010 20:20

Re: Les cantonales dans les Alpes maritimes

Messagede maxxx » Ven 21 Jan 2011 11:04

Dominique Estrosi-Sassone, une histoire niçoise

Rencontre avec l’adjointe au maire de Nice qui est candidate aux élections des 20 et 27 mars prochains, dans le 14e canton.

Ce midi-là aux Epicuriens, entre deux rendez-vous calés dans un agenda surchargé, Dominique Estrosi-Sassone prend le temps de se souvenir. Elle raconte, avec de la nostalgie dans la voix, son engagement « naturel » en politique. Comment aurait-elle pu faire autrement ? Fille de Jean Sassone, l’un des piliers des équipes municipales de Jacques Médecin, elle a épousé un certain Christian Estrosi qui a fait le parcours que l’on sait.

Tout a commencé à Radio Baie des Anges, la radio créée par Jacques Médecin, alors tout-puissant maire de Nice à l’été 1981. C’est le début d’une formidable aventure de deux ans et demi. Dominique Estrosi-Sassone présente les flashs info. Elle retient l’engouement pour un média qui parlait des Niçois aux Niçois. Après ses études de droit, elle entre au cabinet de Jacques Médecin. Logique. Son père, Jean Sassone, est lié depuis toujours à la famille Médecin. C’est dans les couloirs de la mairie qu’elle remarque un jeune homme, passionné de moto, promu adjoint aux sports dans l’équipe de Médecin aux élections municipales de 1983 : Christian Estrosi. Les « bébés Médecin » sont nés. Christian Estrosi est le premier d’entre eux.

Mais les bébés ont faim. Faim d’élections et de mandats. Ils partent à l’assaut des cantons et des circonscriptions. Ils bousculent les caciques médecinistes.

Traversée du désert

Après avoir été élu conseiller général en 1985, Christian Estrosi profite du retrait de Joseph Calza pour s’imposer face au socialiste Jean-Hugues Colonna dans la 5e circonscription en juin 1988. Sa victoire inattendue rompt le pacte implicite négocié par Charles Pasqua et Jacques Médecin avec le PS pour laisser à celui-ci cette grande circonscription qui va de la Promenade aux stations de ski. Au même moment, la gauche revient au pouvoir. Le début des ennuis de Médecin…

Elle accompagne alors son mari devenu député et devient son assistante parlementaire. Elle le suit dans les bons et les mauvais jours. Au début des années 90, c’est la traversée du désert pour Christian Estrosi : sa démission du conseil municipal après la fuite de Jacques Médecin, l’invalidation de son élection aux législatives de 1993, la mise sous tutelle de la fédération RPR, l’élection de Jacques Peyrat à la mairie en 1995… Jacques Peyrat qui, six ans plus tard, sollicite Dominique Estrosi-Sassone pour entrer dans son équipe. Elle hésite puis, après en avoir beaucoup discuté avec Christian Estrosi, décide d’y aller. En mars 2001, elle devient adjointe au logement et à la politique de la ville. Il ne se trouvait pas grand monde pour s’occuper de rénovation urbaine ou de logement social.

Mais Dominique Estrosi-Sassone, elle, a bien vu la nécessité pour la droite de s’investir sur ces sujets et surtout d’entrer dans des quartiers « où elle n’allait pas ». Des Moulins à Pasteur en passant par l’Ariane et Bon Voyage, elle se démultiplie, « au contact des gens », comme son père lorsqu’il était l’adjoint de Jacques Médecin. Ce n’est pas un hasard si elle a gardé la même responsabilité dans l’équipe de son ex-mari devenu maire en 2008. Vice-présidente de la communauté urbaine, elle préside également Côte d’Azur Habitat.

Seule ombre au tableau : sa cohabitation houleuse avec Jacques Peyrat pendant sept ans. Ces deux-là ne sont décidément pas sur la même longueur d’ondes. Dominique Estrosi-Sassone s’amuse aujourd’hui d’avoir dernièrement remarqué la présence de Jacques Peyrat au lancement de l’opération de renouvellement urbain aux Moulins « alors qu’il avait refusé de la financer ».

L’enjeu du 14e canton

Les Moulins ? Ce quartier populaire fait partie du 14e canton de Nice (Caucade, Ferber, St Augustin) renouvelable en mars prochain. Dominique Estrosi-Sassone et… Jacques Peyrat sont tous les deux candidats pour détrôner le conseiller général sortant, Paul Cuturello (PS).

Dominique Estrosi-Sassone l’avoue bien volontiers : elle n’était « pas spécialement demandeuse ». D’autant qu’elle a déjà mené un combat électoral d’importance l’année dernière en conduisant, avec Gaston Franco, la liste UMP aux régionales dans les Alpes-Maritimes. Partir une nouvelle fois au front ne faisait pas partie de ses projets.

La politique a repris ses droits. Christian Estrosi a insisté pour qu’elle se lance sans forcément savoir qu’elle aurait à affronter à la fois le PS et Peyrat. Dominique Estrosi-Sassone n’est dupe de rien. Le 14e canton, ancré à gauche, avec un FN en embuscade, n’est pas un cadeau.

Certains, à droite et ailleurs, attendent qu’elle trébuche. Elle sait que l’enjeu dépasse largement les frontières de ce secteur de l’ouest niçois. Elle sait aussi que le score qu’elle réalisera sera autant celui du député-maire de Nice que le sien. Mais les combats qui ne sont pas menés sont perdus d’avance. Alors, ce combat, elle le mènera avec conviction. Pour continuer à vivre son histoire niçoise.


http://www.lepetitnicois.fr/actualites-et-politique/villes-a-la-une/dominique-estrosi-sassone-une-histoire-nicoise,3793.html
maxxx
 
Messages: 853
Inscription: Mar 17 Aoû 2010 20:20

Re: Les cantonales dans les Alpes maritimes

Messagede vudeloin » Ven 21 Jan 2011 13:18

A vrai dire, Estrosi ne supporte guère l’idée d’avoir quelques élus de gauche dans sa propre ville – cinq des quatorze cantons niçois ont un conseiller général de gauche – ni même dans sa propre circonscription, puisque le 14e canton, où se présente Dominique Sassone ( je crois qu’ils ont divorcé ) est intégré dans la fameuse cinquième circonscription des Alpes Maritimes qui part de Nice et arrive au col de la Bonette…

Qu’il vise donc avec un intérêt particulier le 3e canton, tenu par le PCF et le 14e, tenu par le PS, est logique.

D’autant que la gauche, si elle y arrive en tête, se trouve parfois élue avec une minorité de votes, dans le cadre d’une triangulaire.

En 2004, Jacques Victor avait été réélu avec 43,7 % au second tour, avec un premier tour marqué par un coude à coude entre la candidate UMP et le candidat FN tandis que Paul Cuturello avait recueilli 54,4 % au second tour dans un duel avec le Front National.

En 1997, dernière séquence électorale où la gauche a réalisé une bonne performance dans le département, seuls cinq des cantons de la 9e circonscription où avait été élu le député Vert André Aschieri, avaient voté à gauche au second tour.
Et encore faut il souligner que cette élection était due, en grande partie, au fait que la droite parlementaire avait été éliminée pour s’être divisée et que le deuxième tour, inédit, avait opposé le député Vert au FN.

Au premier tour, quelques cantons avaient tout de même fait un choix de gauche : canton de Nice XIII, comprenant aussi la commune de la Trinité sur Mer ; canton de Breil sur Roya et de l’Escarène, Sospel, Contes, anciens fiefs ou fiefs communistes pour l’essentiel.
vudeloin
 
Messages: 8288
Inscription: Mer 5 Jan 2011 11:39
Avertissements: 3

Re: Les cantonales dans les Alpes maritimes

Messagede maxxx » Ven 21 Jan 2011 14:50

Oui, Dominique et Christian sont divorcés, mais contrairement à d'autres, continuent de travailler main dans la main et de bien s'entendre...En raison probablement aussi d'intérêts communs...

On peut raisonnablement penser qu'il sortira de ces élections probablement 1 ou 2 conseillers généraux niçois de gauche en moins : Dominique Boy-Mottard est la plus fragile et le canton, qu'elle a conquis lors d'une partielle et sous l'effet de l'usure du système Peyrat, a plus de chances de revenir à la droite que de rester dans les mains de son actuelle conseillère générale : conseillère générale qui a de plus été écrasée aux législatives, même - surtout d'ailleurs - dans son propre canton...Au pire, les 3 autres conseillers de gauche sortants se feront sortir en duel (car avec les identitaires et la forte abstention prévisible, je pense que l'on s'achemine vers des duels...), au mieux pour la gauche, un voire deux d'entre eux résisteront.

Sans le FN, Paul Culturello peut être menacé par l'ex-femme d'Estrosi, surtout que les voix devraient se diviser entre FN et Peyrat...Mais je ne vois pas Peyrat, qui appartient quand même plus au passé désormais, aller au-delà des 15%...D'autant que, même s'il s'agit de son ancien canton, c'est aussi un des cantons de la circonscription d'Estrosi et il n'avait pas cartonné aux municipales de 2008 dans le 14ème...
maxxx
 
Messages: 853
Inscription: Mar 17 Aoû 2010 20:20

Re: Les cantonales dans les Alpes maritimes

Messagede Guillaume06 » Ven 21 Jan 2011 17:37

Il y a une erreur dans l'article du Petit Niçois sur Jacques Victor : il n'a pas le soutien d'EELV (qui n'a fait d'accord qu'avec le PS) puisque les écologistes présentent un candidat EELV, André Minetto, sur le 3ème canton. Il y aussi un candidat EELV dans le 7ème canton face à Mme Boy-Mottard (Cf Nice-Matin du jeudi 20/01/11) ce qui diminue encore ses chances.
Plus généralement même si ça va être très dur pour la gauche (comme toujours dans le 06) surtout en l'absence de triangulaires, il faut quand même se rappeler qu'aux régionales 2010 (en triangulaire) la gauche est arrivée en tête de 16 des 26 cantons renouvelable cette année dont 5 des 8 cantons niçois. L'UMP a même été devancée par le FN dans le canton de l'Escarène.
Guillaume06
 
Messages: 187
Inscription: Jeu 30 Déc 2010 16:20

PrécédenteSuivante

Retourner vers Élections cantonales de 2011

Vidéos

Découvrez notre sélection de vidéos en lien avec l'actualité.

Voir toutes les vidéos

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 4 invités

cron