de SALVAT » Dim 6 Mar 2011 22:40
l'écart se restreint entre PCF et PS au fil des scrutins
1985 : 4274 /2160 1992 : 3194/1941 1998 : 2991/2230 2004 : 2873/2199
La perte de la ville d'Alès en 1989 au profit d'une liste PS-droite suivie de l'arrivée de Max ROUSTAN UDF au poste majoral en 1995 a marginalisé le PCF jadis tout puissant dans le secteur : la fin de l'exploitation minière en 1984, la disparition physique du monde des mines du basin d'Alès (anciens mineurs et pensionnées veuves de mineurs), la tertiarisation de la population dont une partie notable travaille chaque jour à Nîmes a détruit le "milieu de vie" sur lequel l'appareil du PCF reposait.
Le PS reste stable en voix mais voit son pourcentage augmenter relativement aux autres tendances politiques sans qu'il effectue un bond en avant ; il porte pour les générations qui votaient dans les années 1989/95 la marque du parti qui s'est allié à la droite pour faire tomber le PCF mais qui s'est fait doubler par la droite, son ex-alliée 6 ans plus tard (en abrégé, " le PS a fait le lit de la droite").
Dans le contexte actuel, le mécontentement général participera-t-il à la limitation du recul du PCF ? Je l'imagine stable et devançant encore le candidat du PS d'autant que les électeurs de St Christol ont infligé un désaveu cinglant au maire PS en 2008.
St Christol compte autour de 6700 habitants...son maire était le candidat habituel sur le canton.
Le nouveau candidat PS pourra-t-il effacer les traces de ce passif ? Il a beaucoup à reconstruire.
Bertrand SALVAT