Comme dans de nombreux autres départements, la gauche semble approcher, sinon atteindre, un plafond de verre.
Ces cantonales font partie d'une séquence qui a vu deux fortes poussées roses, en 1998 et 2004. Fort logiquement, en terme de conquêtes futures, il ne restera plus que, passez-moi l'expression, que des fonds de tiroir...
A vue de nez, pour l'instant, la droite pourrait limiter les dégâts. Si elle risque de perdre Montpezat, elle pourrait fort bien, par un jeu de chassé-croisé sur les pentes de la montagne ardéchoise, faire basculer Antraïgues.
A Joyeuse, le jeu semble également ouvert, à confirmer...
A Viviers, EELV, qui détient le chef-lieu depuis 2001, pourrait se placer en embuscade. Ici, la droite pourrait payer cher le passage du seuil de maintien au second tour de 10 à 12,5 % des inscrits... Si les écolos passent en deuxième position, l'UMP, qui pourrait être gênée par un FN assez présent dans le secteur, risquerait l'élimination pure et simple au premier tour... Ce qui n'arrangerait pas le PS, avec un report possible des voix de droite sur EELV...
Selon pas mal d'observateurs locaux, le PS ardéchois semble souffrir d'un déficit d'identité, voire même idéologique. Sa cohésion tient beaucoup aux fortes personnalités de Pascal Terrasse et Hervé Saulignac...
Un petit fait divers est passé relativement inaperçu mais semble refléter cet état d'esprit:
http://www.actucity.com/infos-locales/ardeche/largentiere-le-ps-a-disparu-militant-michel-coste-candidat-auto-dissoute.htmlA suivre donc....
Manu