de Jean-Philippe » Lun 22 Mar 2010 23:24
Selon les chiffres du ministère, on obtient au second tour :
1006 gauche unie, 89 PS (Bretagne et Réunion et les 31 du 1e tour en Guadeloupe), 96 DVG (44 Frêche, 26 PPM, 12 PCR, 10 Guyane, 4 de la liste Jalton), 11 EE, 6 FG, 515 droite (4 au 1e tour), 118 FN, 27 régionalistes, 10 Modem, 2 divers, soit un total de 1839 au 2e tour, ajoutés au 41 de Guadeloupe.
Les chiffres du second tour sont les suivants :
inscrits : 43 354 968
Abstentions : 21 148 548 (48,78% contre 53,67 au 1e tour)
Votants : 22 206 420 (51,22)
Blancs ou nuls : 1 013 554 (2,34% des inscrits et 4,56% des votants contre respectivement 1,7 et 3,68)
Exprimés : 21 192 866 (48,88 contre 44,63)
les listes d'union de la gauche remportent 9 833 795 voix, soit 46,4%
les listes PS 660 193 soit 3,12%, celles du FG et d'EE respectivement 56 089 (0,26) et 207 435 (0,98)
les listes DVG 698 450, soit 3,3%
soit un total pour la gauche de 54,06%
le Modem 178 852 (0,84)
régionalistes 117 692 (0,56)
la droite 7 496 897 (35,37%, soit moins que la droite au 1e tour de 2004)
le FN 1 943 463 (9,17%)
Avec les catégories du ministère, mais avec rectificatifs pour toutes les catégories de listes de gauche et les DVD, cela donne pour le 1e tour :
extrême gauche : 661833 (3,4%)
PC divers (dont Gremetz et la liste en Bourgogne) : 1215016 (6,24)
PS et listes soutenues par lui : 5745947 (29,5)
DVG : 465185 (2,39)
EE : 2373961 (12,19)
régionalistes : 146118 (0,75)
Modem : 817560 (4,2)
Majorité présidentielle : 5066942 (26,02)
DVD : 332590 (1,71)
FN : 2223800 (11,42)
extrême droite : 173269 (0,89)
La gauche pèse 50,32 et l'extrême gauche 3,4 contre 27,72 pour la droite, 4,2 pour le Modem, 12,31 pour l'extrême droite, 0,75 pour les régionalistes et 1,3 (dont 0,92 pour l'AEI) pour les autres (contre 1,88 pour le ministère).
Je trouve en comparant ces résultats des deux tours que la droite s'est plutôt bien remobilisée entre les deux tours (ce que personne n'a dit) : en effet, la gauche gagne moins d'un point (0,34) d'un tour à l'autre si on lui ajoute la part de l'extrême gauche. Cependant, le retard était tel au 1er tour que l'UMP n'a pu que sauver l'Alsace, les résultats dans les autres régions étant déjà quasiment acquis dans toutes les autres régions. Le scrutin est donc différent de 2004 où le second tour avait amplifié les tendances du premier. Là la gauche ne fait que confirmer.