Depuis son ralliement au comité de liaison de la majorité présidentielle de Sarkozy en septembre 2009, dans la perspectives des régionales de 2010, le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers semblait bien silencieux. Le départ du parti de Bruno Retailleau (qui a fait un bon pari, il est devenu incontournable, certains vieux commentaires sont donc amusants) et de la vie politique de Philippe de Villiers ont continué à le rendre invisible, même en Vendée cet ancien parti de la droite dure tendait à disparaître.
En 2010 il comptait tout de même dix élus, et un groupe d'opposition en région Pays-de-la-Loire avec 3 élus. Seul le leader de ce groupe, Antoine Chéreau, a été réélu en 2015, de Villiers indiquait cependant que cela ne l'engageait qu'à titre personnel (il portait pourtant bien l'étiquette MPF mais les relations Retailleau-Villiers rendant cela difficile).
En 2017 il a perdu sa dernière parlementaire en la personne de Véronique Besse, qui a choisit de rester mairesse des Herbiers puis s'est rapproché de DLF. Je n'ai pas de certitude sur le fait que le MPF ait présenté des candidats en son nom.
Longtemps sas entre le FN et l'UMP (un Guillaume Peltier en est un bon exemple), le MPF a pâti de la montée de Debout le France sur le même créneau, Dupont Aignan reprenant à peu près les mêmes thématiques.
Je découvre via une mise à jour des agréments de la CNCCFP que la parti vient de le perdre, et pour cause, il a été dissout dans le silence le 28 juin 2018 !
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