Si aucune personnalité de gauche ne rejoint lors de ce renouvellement le conseil constitutionnel, il n'y en aura aucune dans le nouveau conseil, pour la première fois depuis 1965, dixit Benoît Hamon. Il est vrai que Chirac et Debré peuvent être considérés comme des opposants de fait à Sarkozy, cependant, jusqu'à nouvel ordre, ils sont de droite.
La nomination de Migaud à la Cour des Comptes serait donc une contrepartie à cette disparition. Peut-être aussi que la droite anticipe le passage à gauche du Sénat en 2011 et la possible alternance de 2012 pour garantir ses positions pendant quelques années.
Charasse semble avoir moins la cote depuis peu : d'après le Figaro,
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/0 ... -bout-.php, Larcher refuse de le nommer malgré les pressions présidentielles et il semble que Sarkozy ne peut nommer lui-même un sénateur (surtout si Larcher en nomme un autre lui-même).
"Le choix d'Hubert Haenel, sénateur UMP du Haut-Rhin depuis 1986, offre l'avantage de libérer sept postes prestigieux, donc de faire autant d'heureux. Parmi les multiples casquettes d'Haenel, la présidence de la commission des affaires européennes et celle du groupe d'amitié France-Saint-Siège sont les plus convoitées."
Les autres nominés sont : "Marie-Laure Denis, 42 ans, membre du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) et ancienne collaboratrice du ministre chiraquien Christian Jacob, et Jacques Barrot, 73 ans, ex-commissaire européen et figure chrétienne-démocrate. Barrot aurait reçu des assurances. Sa nomination serait vue d'un bon œil dans les milieux catholiques, où l'on attend avec appréhension la prochaine loi sur la bioéthique, inscrite au menu des travaux parlementaires de 2010.", selon le Figaro toujours.