Michel Issindou cède son mandat de maire de Gières (Isère)

[stephed]

Pierre VERRI est le nouveau maire de Gières: il succède à Michel Issindou, député PS de l'Isère, qui a démissioné de son poste mais reste membre du conseil municipal.

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2012/10/01/michel-issindou-laisse-son-fauteuil-de-maire-de-gieres-a-pierre-verri

[Zimmer]

Pierre VERRI est le nouveau maire de Gières: il succède à Michel Issindou, député PS de l'Isère, qui a démissioné de son poste mais reste membre du conseil municipal.

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2012/10/01/michel-issindou-laisse-son-fauteuil-de-maire-de-gieres-a-pierre-verri

Michel Issindou était, comme le rappelle l'article, maire de cette commune de 6 049 habitants depuis mars 1997. Elu député de la 2ème circonscription de l'Isère pour la première fois en juin 2007, il a été réélu au mois de juin de cette année.

Avant de devenir maire de Gières, lundi 1er octobre, Pierre Verri était deuxième adjoint au maire.

[vudeloin]

On pourra rappeler que Michel Issindou fut élu député de la deuxième circonscription de l'Isère (un "bourg pourri" du point de vue de la droite) en 2007 dans une configuration particulière, puisque le siège, dont le sortant était le député communiste, ancien maire d'Echirolles, Gilbert Biessy, fut disputé entre les deux maires communistes des deux villes principales du siège, à savoir Renzo Sulli, maire actuel d'Echirolles (que l'actualité récente vient, hélas, de mettre en lumière) et René Proby, maire de Saint Martin d'Hères.
Une concurrence entre candidats communistes qui fit la fortune de Michel Issindou, arrivé en tête devant les deux maires...

On aura noté qu'Echirolles, mairie communiste déjà assez ancienne (comme Saint Martin au demeurant), partage avec Grenoble le quartier de la Villeneuve, c'est à dire, pour aller vite, l'ancien village olympique de 1968.
Et que Saint Martin d'Hères est une commune structurellement en difficulté financière pour une raison fort simple : elle accueille sur son territoire le Domaine universitaire de Grenoble, et la plupart des laboratoires et bâtiments des Universités grenobloises.
Plus, bien entendu, les logements des cités universitaires.

Toujours est il qu'en attendant, Michel Issindou vient de se mettre en conformité avec les voeux de Martine Aubry.

Ceci dit, j'ai bien l'impression qu'il reste deuxième Vice Président de Grenoble Alpes Métropole, c'est à dire la communauté urbaine constituée autour de la Préfecture de l'Isère, communauté appelée sur place "La Metro" justement...

[pierrep]

Non Vudeloin , Le village olympique de 68 était un périmètre bien défini , fait de petits immeubles et devenu depuis le quartier " Village olympique " . Quant à l'actuelle Villeneuve à l'époque en 68 c'etait encore un territoire de projet sur lequel les élus programmaient un grand quartier dont les travaux débutérent début 70 . Pour l'anecdote ces terrains abritaient alors l'ex-aéroport de Grenoble ( Grenoble-Mermoz) , qui fut " transféré " à Saint-Geoirs pour les JO de 68.
Quant à la carrière législative de Michel Issindou , si effectivement elle est née en 2007 des fortes divisions d'alors dans la famille communiste , il conviendrait , Mr Vudeloin, de compléter , de prolonger, en notant qu'en 2012 point ne fut besoin à Issindou de ces divisions pour arriver nettement en tête , devançant largement le SEUL candidat communiste , obtenant 38,40% contre 16,38% à Renzo Sulli PCF et donc maire d'Echirolles.
Je souligne volontiers cela car c'est le signe d'un bascuelement assez net de ce secteur du PCF vers le PS , et que cela semble effacer l'election par " accident" de 2007.
On notera cependant pour être complet que dès 1988 ( nouveau découpage alors ) c'est un PS ( Jean-Pierre Luppi , alors Adjoint au maire de St Martin d'hères) qui fut élu , arrivant en tête de la gauche au 1er tour . Celui-ci fut cependant éliminé en 1993 , le PCF Biessy arrivant nettement en tête .

[stephed]

On peut aussi noter, qu'en 2007, Michel ISSINDOU fut le candidat PS à la place de Marc BAIETTO, maire d'Eybens, car ce dernier ne pensait pas pouvoir devancer le candidat PCF.

Ce qui n'enleve rien au mérite de Michel ISSINDOU car comme l'a dit Edgar FAURE: "une élection peut-etre le fruit du hasard, une réélection jamais".