de Fabien » Ven 29 Sep 2017 13:43
Une situation qui n'est pas sans évoquer le cas de Nassimah Dindar, qui n'avait pas hésite à s'allier avec la gauche (en échange là encore de vice présidences) contre ses amis politiques afin de conserver la présidence du conseil général de la Réunion. Différence notable toutefois: on ne peut pas vraiment dire que PS et macronistes appartiennent encore au même camp, et la rupture n'est pas ici purement locales.
Dans les Hautes Alpes, en 2004, trois élus de droite avaient fait chuter le président UMP Alain Bayrou, au profit du doyen d'âge div.g.
En tout cas, ce type d'alliance contre nature survit rarement aux élections suivantes.
C'est le deuxième cas notable d'éclatement d'une majorité municipale où voisinaient PS et macronistes, après celui de Fresnes. On notera que dans la commune du Val de Marne, les div.d avaient choisi le camp macroniste tandis que les LR étaient restés neutres dans l'affrontement entre PS et ex-PS passés au macronisme. Il n y a visiblement pas de stratégie nationale pour ce genre de situations.
On verra s'il y a d'autres éclatement de majorité PS/ex-PS LREM, mais c'est surtout à l'occasion des municipales de 2020 qu'on devrait assister à une recomposition sans précédent depuis la rupture des alliances de type "troisième force", qui subsistaient parfois au niveau local (Marseille étant je crois l'exemple le plus notable), à la suite de la signature du programme commun...
Pour le moment, on voit encore des exécutifs locaux allant de LREM jusqu'au PCF en passant par le PS et EELV, comme à Paris (où toutefois les macronistes sont partagés entre majorité et opposition, selon leur origine politique), et ils ne sont pas à ma connaissance remis en question.
Pour en revenir aux Alpes de Haute Provence, la droite y était dans l'opposition depuis 1998, n'ayant, depuis la Libération, exercé le pouvoir que de 1988 à 1998.