de vudeloin » Jeu 5 Jan 2012 21:00
Grigny et son quartier d'habitat social de la Grande Borne...
Voilà sans doute l'un des exemples les plus intéressants de ville champignon des années 70 puisque le village de Grigny comptait moins de 3 000 habitants en 1970 et que la ville, structurellement pauvre, faute de ressources fiscales significatives, compte aujourd'hui entre 26 et 27 000 habitants, dont une grande part d'origine ou de nationalité étrangère.
Une sorte de Ville Monde à l'ombre de RImbaud, dont le visage orne l'un des immeubles de la Grande Borne, à la population jeune (près de 40 % de moins de vingt ans en 2008), ses 2 300 chômeurs et ses 65 % de non imposables.
En effet, alors que le revenu moyen essonnien est de 28 030 euros par foyer fiscal en 2009, il est de 14 720 euros à Grigny.
Le taux de contribuables imposables est de 35,4 % dans la ville, pour 66,1 % dans le département.
enfin, après un maire qui s'appelait Rodriguez, et son successeur, Claude Vazquez, Grigny continuerait vers les noms à consonance hispanique avec Philippe Rio.
Nonobstant, il convient tout de même de saluer le travail de ces élus confrontés à de sacrés enjeux de développement urbain et social, dans une ville sans moyens, en tête de liste pour l'indice DSU mais où la municipalité ne peut, de toutes manières, pas répondre aux besoins sociaux d'une force inégalée dans le secteur...