de SALVAT » Jeu 7 Mar 2013 17:55
Sur les 8 villes de l'indre, alors peuplées de 3500 habitants et au-delà , les élections municipales de 2008 avaient été conclues sur la reconduction de toutes les municipalités sortantes : soit
3 UMP (Châteauroux, La Chatre, Déols)
4 PS (Issoudun, Argenton, Le Blanc, Le poinçonnet)
1 centre - UMP (Buzançais)
Les maires sortants se représentant ne semblent pas devoir être renversés.
Reste le cas de Châteauroux, évoqué par ploumploum, dont le sénateur-maire ne se représente pas à l'issue de son second mandat.
Autant son élection en 2001 sur l'union de la gauche sortante, lors d'un duel, constituait un coup de tonnerre, autant sa réélection en 2008, d'extrême justesse (50,23%), lui a été facilitée par la concurrence que se sont livrée 3 listes de gauche (PS, verts et extrême gauche).
La division semble davantage affecter, pour 2014, le camp des sortants face à une gauche moins écartelée et qui sait ? saurait éviter une division du plus mauvais effet.
3 adjoints sortants, candidats qui avaient été élus ensemble, cela fait beaucoup...un ancien député, Jean-Yves HUGON, que j'ai entendu, alors, critiquer le budget qu'il venait tout juste de voter (vérité au Palais Bourbon, erreur devant l'électeur provincial) présentement adjoint chargé des sports, un autre adjoint, Régis TELLIER, chargé du développement durable, un autre enfin, Arnaud CLEMENT,chargé des questions éducatives qui trancherait par ses valeurs humanistes sur les radicalités UMPistes du maire sortant, ancien compagnon de jeunesse de Madelin, Longuet etc... et voilà que s'ajoute un "techno" sans doute davantage dans la ligne pure et dure de MAYET, le directeur de son Cabinet.
A moins qu'ils ne jouent, tous, à un jeu de présentation précédant un retrait contre une assurance de perdurer en tant qu'adjoints, on imagine le doute qu'une telle scène insinue dans l'esprit de l'électeur.
N.Sarkozy avait été sérieusement étrillé (40%) alors que les cantonales inclinaient à un résultat inverse....
mais une inconnue, la capacité du FN à présenter une liste (13 et 19% aux cantonales de 2011, 16% pour Marine Le Pen en 2012), rebattrait les cartes.
Sous cette condition,conduirait-elle de part et d'autre à resserrer les rangs et éviter la dispersion ? En tout cas, le FN tiendrait une clé essentielle de la disposition des forces en présence et du résultat.
Donc un grand combat à plusieurs bandes, dans le chef lieu d'un département qui ne devrait pas connaître beaucoup de bouleversements, les communes moyennes accédant au scrutin de liste ne devant offrir souvent à l'électeur qu'une seule liste compte tenu des obligations de sa constitution, donc celle que pourra construire le maire sortant ou son équipe, s'il se retire.
Bertrand SALVAT