Pronostics

[SALVAT]

Nos amis contributeurs ploumploum et Azertyuiop ayant indiqué qu'à leur avis la gauche devrait perdre 1 siège dans la Loire, j'en ai été surpris et j'ai repris mes crayons et ma gomme.

un rappel : la Loire dispose de 4 sièges qui ont connu, (en 2011), une répartition de 3 sénateurs à gauche ( PS et 1 PCF) et d'un élu UMP(LR)
Dans la Loire, le mouvement, lors des élections municipales, a été plus que rude contre la gauche : dans ce département, il y eut une vraie "vague bleue".
Ultérieurement, on en déclinera le détail, lorsque l'actualité du scrutin sera venue à moins que....mais n'allongeons pas présentement .

Mes pointages :
bloc DVD-centre : 66,7 % qui donneraient bien 3 sièges (+2)
bloc de gauche : 29,1% ce qui donnerait 1 siège (-2)
FN 4,1 %

La sénatrice PCF de la Loire ne devrait pas être réélue.
La droite peut même se prêter à 2 listes sans aucun risque.

Je dépose ce constat pour discussion.

Bertrand SALVAT

[ligerien]

Pour mon département (42-Loire), post-municipales, j'avais plutôt calculé un 2-2, mais effectivement ça se joue entre un 2-2 et un 3-1 pour la droite. A gauche, le PS est devenu très faible (pertes de St Etienne, Roanne, St Chamond, Montbrison), c'est lui qui a encaissé toutes les défaites de 2014. Le PC a tenu ses positions.
A droite, les mauvaises surprises pourraient venir des élus des petites communes venant gonfler le score du FN plutôt que celui de la droite.

[SALVAT]

Pour la Loire Atlantique, effectivement, nos amis contributeurs déjà cités ont parfaitement raison : la gauche va perdre un siège et il y aura bien inversion du résultat de 2011.(3 à 2 devient 2 à 3)

le bloc DVD-centre peut compter sur 56,5% des voix et donc sur 3 sièges
le bloc de gauche peut compter sur 42,5% des voix et donc sur 2 sièges
le FN devrait obtenir 0,9% des voix

les deux questions suivantes se posent :
n'y aura-t-il qu'une liste à droite ? Elle peut se permettre 2 listes. LR côtoiera-t-elle le centriste GUERRIAU ? LR pourrait, en cas de dissociation, obtenir 2 sièges face à son concurrent mais le centriste améliorera son score par rapport à celui de 2011.

n'y aura-t-il qu'une liste à gauche ? On devine bien que le PS ne cédera pas, d'emblée, un siège aux écologistes et voudra conserver ses 2 sièges (il subira nombre de pertes dans d'autres départements, point besoin d'en rajouter en terre moins défavorable). Une liste écologiste autonome pourrait récupérer 2 % des voix sans que cette amputation ne handicape le PS.
Donc la perte du siège de gauche s'effectuera au détriment d'EELV.

Le FN n'améliorera que de peu son score de 2011 : à sa poignée d'électeurs (ruraux) de 2011, il aura peu à ajouter en grands électeurs urbains : peu de listes municipales en 2014 et, comme déjà signalé dans d'autres départements, un groupe insuffisant d'élus pour obtenir une désignation.. ou un délégué supplémentaire. En Loire Atlantique , les électeurs DVD vont davantage se polariser sur le match éventuel entre LR et UDI.

Bertrand SALVAT

[ploumploum]

@ Bertrand SALVAT : Je suis globalement d'accord avec tes pointages et je salue ce long travail.
Bon, pour nourrir ce sujet, je vais essayer de publier mes pointages précis pour les sièges d'Ile-de-France dans les semaines à venir.

Je commence par Paris où je donne 7 sièges à la gauche (-1) et 5 à la droite (+1) (voir message d'introduction). On devrait revenir à la situation de 2004. Ce qui semble logique vu que depuis 2014, le bloc de gauche au Conseil de Paris pointe à 92 sièges (comme en 2001).
Par rapport à 2008, la gauche a reculé de 7 sièges au Conseil de Paris.

Députés : 18 ( à élire en 2017) ---> hypothèse : 9 droite / 9 gauche
Sénateurs : 12 : 5 PS / 2 Ecolo / 1 PCF / 2 LR / 2 UC

Conseillers régionaux : 41 : 16 LR / 5 UDI / 3 MoDem / 10 PS-PRG / 2 FG (1 PG + 1 PCF) / 3 Ecolo

Conseil de Paris : 163 élus dont :
55 PS
55 LR
16 Ecolo
15 UDI-MoDem
13 PCF-FG
6 PRG et Div
3 NI ( un ex-LR (D.Tibéri), une PG (D.Simonnet, et une ex-PS (Y.Benguigui)

Délégués supplémentaires élus par le Conseil de Paris : aux alentours de 2750

J'ai testé plusieurs grandes hypothèses :
-liste UD / liste UG (majorité municipale)
-liste UG / liste LR / liste UC
-liste UG/liste LR/ miste DVD (dissident LR)/liste UC---> comme en 2011
-PS-PRG/ EELV/ PCF / LR/ UC
-PS-PRG-EELV/ PCF / LR/ UC
-ou les variantes avec une liste dissidente LR

Quelque soit le cas, la droite obtient 5 sièges : 4 LR et dissidents / 1 UC
L'UG : 7 sièges

Bloc de gauche : 1518 à 1552 délégués supplémentaires (1518 voix dans le cas ou Y.Benguigui et D.Simonnet votent pour une autre liste)
+ 90 à 92 conseillers de Paris
+ 15 CR
+ 17 parlementaires

soit un bloc situé entre 1640 et 1676 voix


Bloc de droite : 1180 à 1197 délégués supplémentaires (selon le vote de Tibéri)
+ 70 à 71 conseillers de Paris
+ 27 CR
+ 13 parlementaires

soit un bloc situé entre 1290 et 1308 voix


1ère hypothèse : listes d'union
UG : 1658 voix (moyenne du bloc)
UD : 1299 (moyenne du bloc)
Reste : divers, abstentionnistes...

Exprimés : 2957 / Quotient : 246,42
UG : 7 sièges
Droite : 5 sièges


2ème hypothèse : liste UG / liste LR / liste UC
UG : 1658
LR : aux alentours de 1020 voix
UC : 253 délégués + 15 conseillers de Paris + 8 CR + 1-2 parlementaires = 277-278 voix

Exprimés : aux alentours de 2957.
UG : 7
LR : 4
UC : 1

3ème hypothèse :
UG : 7
LR : 3
Dissident LR : 1
UC : 1

4ème hypothèse :
PS-PRG : 5
EELV : 1
PCF : 1
LR : 4
UC : 1

---> ici le groupe écolo perdrait un siège au profit du bloc PS-PRG

5ème hypothèse :
PS-PRG-EELV : 6
PCF : 1
LR : 4
UC : 1

[SALVAT]

Délaissant bien volontiers la région parisienne, j'ai voulu regarder, parmi les départements élisant au moins 4 sénateurs, celui qui me manquait dans le grand Est, à savoir la Meurthe et Moselle : toujours selon la même méthode, je trouve que

le bloc DVD-centre flirtera avec la majorité absolue - 49,1% des voix- ce qui lui assure 2 sièges
le bloc de gauche devrait rassembler 46,6% des voix ce qui lui assure également 2 sièges
le FN devrait regrouper 4,2% des voix.
Donc, statu quo ante !

La constitution des listes va poser question au bloc DVD-centre : on n'imagine pas que l'UMP ne revendique pas l'un des 2 sièges revenant à ce camp et les centristes qui tiennent, entre autres, la ville de Nancy comme nombre de municipalités de villes moyennes ou plus modestes, seront dans le même état d'esprit ; mais c'est sans compter sur les grands électeurs d'esprit "indépendant" qui,se retrouvant dans la tendance, aujourd'hui incarnée par le sénateur HUSSON, auront l'ambition de faire perdurer une représentation qui leur convient...Donc 2 sièges à se répartir entre 3 partenaires ! Du sport en perspective quand on sait le type de relations entretenues entre le maire de Nancy UDI et l'UMP.....

A gauche, la liste bénéficiera de l'implantation qu'avait promue l'ancien président du conseil général DANET à travers le département : les élections de 2014 ne l'ont pas affectée globalement, des gains équilibrant les quelques défaites enregistrées.
Le PCF, par ailleurs fut touché dans quelques cas par son "allié" plus que par la droite et garde grosso modo ses places fortes ; est, à nouveau, indispensable, dans le cadre du scrutin sénatorial, à une gauche qui veut conserver deux sénateurs en Meurthe et Moselle. Le PCF peut compter sur la réélection de sa sénatrice.

J'entends déjà la remarque concernant le score auquel ont abouti mes calculs, pour ce qui regarde le FN : j'y réponds par avance en reprenant que ses voix proviendront, ici, plutôt des communes moyennes où Il y aura, certes, des défections parmi ceux qui ont été élus dans le cadre des listes DVD-centre, et rurales, les grands électeurs urbains estampillés FN étant des plus rares par manque de listes municipales en 2014 et, pour celles qui y ont participé (3), l' élimination à la suite du 1er tour de celle de Nancy : s'y ajoutent quelques démissions parmi ceux qui ont franchi cette étape, à la suite de dissensions internes notamment sur Pont à Mousson.
J'ai déjà largement intégré les voix des grands électeurs ruraux susceptibles de voter FN : il faut de nombreuses communes rurales à raison de 1 ou 2/3 grands électeurs.....

La désignation des grands électeurs nous éclairera...
Bertrand SALVAT

[SALVAT]

Aujourd'hui voyons mon départemenht, le Puy-de-Dôme, département promis, depuis le rétablissement de la proportionnelle lorsqu'il y a 3 sénateurs à élire, à être représenté par un sénateur de droite...comme ce fut le cas de 2002 à 2011.

les proportions sont nettes :
le bloc de gauche, hors PCF, devrait obtenir 46,5 % des voix des délégués, ce qui lui fera attribuer 2 sièges
le bloc UDI-UMP-DVD devrait atteindre 39,2% des voix et obtenir 1 siège
le regroupement PCF-FG-PG se situera au niveau de 13% des voix
le FN devrait obtenir 0,8%

Le bloc de gauche domine largement grâce à Clermont-Fd, mais aussi dans une implantation solide en milieu rural, comme dans de nombreuses villes moyennes...La sénatrice Michèle ANDRE serait tentée de repartir, comme le sénateur Jacques-Bernard MAGNER tandis qu'Alain NERI prendrait sa retraite.
Y aura-t-il introduction d'un PRG sur la liste ? Ce serait l'assurance de maintenir l'avance sur la liste de droite. Nous verrons si les réconciliations au niveau du Conseil Départemental ne recouvrent que des apparences ou ne cachent quelques soins palliatifs susceptibles d'être interrompus et n'engageant, en tout cas, pas de geste de la part d'un PS, certes diminué, mais disposant encore dans cette élection d'une suprématie incontestable.

A droite, un siège sera obtenu et, évidemment, l'appétit d'un gain va susciter une relance de la concurrence entre ses composantes.
J'ai donné, à l'intérieur de ce bloc, un classement puisqu'effectivement, les délégués provenant du centre et de l'UDI m'apparaissent légèrement majoritaires par rapport à ceux de l'UMP.
Les élections de 2014 ont été, alors, présentées comme un "grand succès de l'UMP" par son leader local...ce qui ne correspond pas à la réalité : des maires nouvellement élus de l'agglomération clermontoise, à l'exception notable de Royat et de Gerzat (dont la liste était panachée entre UMP et divers centristes), sont plutôt rattachée à ce dernier courant centriste : en témoigne la constitution d'un groupe spécifique à la Communauté Urbaine de Clermont et se distinguant de l'UMP comme la protestation publique du maire de Riom se démarquant de l'UMP ....
L'UDI compte des élus de poids dont ceux de Chamalières, le Cendre, Cébazat comme un essaimage dans les zones rurales....elle a été réduite à l'unité dans sa représentation départementale lors des régionales de décembre et ce fut dur à avaler : elle peut exiger que son tour est venu...et qu'un renvoi d'ascenseur s'impose....
Le candidat promis de l'UMP aux sénatoriales jusqu'à l'automne dernier, Jean-Marc BOYER, conseiller départemental,vient de se voir attribuer la Présidence du Parc des Volcans....ce qui n'est pas rien et devrait calmer ses ardeurs sénatoriales.
De même, le toujours candidat à tout, quand la victoire est possible - je veux dire Brice HORTEFEUX - va présider VULCANIA
(ce qui n'est pas sans inquiéter ceux des contribuables qui ont suivi le rétablissement financier progressif opéré ces dernières années)....le récent vice président du conseil régional abandonnerait-il son siège de député européen pour devenir sénateur ?
Et, suivant une réponse négative évidente, ferait-il "monter", au coeur de sa propre formation, un futur concurrent ?
Voilà la source de la probabilité d'une liste conduite par un Hervé PRONONCE ou un Flavien NEUVY qui apporte au groupe centriste du Sénat un sénateur supplémentaire.

Le PCF-FG-PG, fort de ses bastions de Thiers, Aubière, Courpière, Billom auxquels s'ajouteront les délégués de nombreuses petites communes du Livradois-Forez et des Combrailles, fera bonne figure sans pouvoir transformer "l'essai".

Tout cela sauf cas extraordinaire d'une fracture de la droite et donc de la présence de 2 listes, auquel cas une liste rassemblant toute la gauche pourrait réussir l'exploit d'enlever les 3 sièges (comme, pour la droite, dans la Marne en 2011 et sans doute en 2017...mais on reviendra plus tard sur ce département). L'intégration en 3 ème position d'un candidat du PCF-FG s'imposerait.
Une hypothèse qui provoquera des contradictions, mais aujourd'hui, on voit tout...!!!

Le FN aura quelques difficultés à approcher 0,8% : combien d'élus, susceptibles de lui apporter des délégués lui demeurent suite à des démissions ?
...Certes, un nouveau secrétaire départemental a refermé la période Eric FAUROT à qui un lot de consolation a été offert au conseil régional, grâce à une opportune démission de la seconde élue en décembre. Tout semble à reconstruire, d'autant que des ex-FN constitueront une liste PDF ou autre et lui enlèveront une part de ce qui pouvait lui être promis au lendemain des municipales de 2014 . 0,4+0,4 ?

Bertrand SALVAT

[ploumploum]

Val-d'Oise (5 sénateurs)

Je mise pour l'instant sur un 3/2 en faveur de la droite (+1). Mais cela dépend de plusieurs choses comme :
- une gauche unie comme en 2011 ?
- de la fragmentation ou non de la droite. En 2004 comme en 2011, le bloc UMP-centristes s'est divisé en trois listes, permettant ainsi à la gauche (moins divisée) d'obtenir 3 sièges à chaque fois.
Rappelons qu'en 2004, total des 3 listes droites faisait plus de 56 % tandis que le total des deux listes de gauche atteignait à peine 41 %


Corps électoral :
5 sénateurs : 2 PS / 1 RDSE / 2 LR
10 députés : ?
19 conseillers régionaux : 7 LR / 2 UDI / 1 Modem / 3 PS / 2 EELV / 1 PCF / 3 FN
42 conseillers départementaux : 32 UD / 10 PS


185 communes.
Le nombre de grands électeurs issus des conseils municipaux peut varier à cause des effets de seuil, en particulier dans les toutes petites communes

La règle des 1 délégués supplémentaire / 800 habitants (communes > 30 000 habitants) devrait concerner 6 villes :
Argenteuil, Sarcelles, Cergy, Garges-lès-Gonesse, Franconville et Goussainville

Notons aussi que la droite a consolidé ses positions et gagné quelques communes relativement importantes en 2014: Argenteuil (1ère ville du département) mais aussi Taverny, Eaubonne, Montmorency...


Sur les 66 premières communes du département (plus de 3000 habitants/ 1 tiers du département), on a :

Délégués : 1920
Bloc Droite (LR, UDI-MoDem, DVD, DLF) : 1200
Bloc Gauche (PS, EELV, FG, PRG, MdP, DVG) : 670-680
SE : 30-40
FN: une dizaine
ExG (LO) : 2

reste après les 2 autres tiers (119 communes): environ 300 délégués

Hypothèse :
2300-2350 inscrits
2275 exprimés

Deux listes de droite / 1 grande liste de gauche / 1 liste DVG / 1 liste FN et petites listes

Liste de Gauche : 750 voix (dont 75-100 prises sur les délégués de petite communes) / - 224 par rapport à 2011
DVG : une centaine de voix
FN : une centaine de voix (45 en 2011) prises sur des DVD, SE et délégués de petites communes

Cela laisse : 1325
mettons 75 pour les petites listes
il reste 1250 pour le bloc de droite. Assez normalement pour prendre 3 sièges même avec 3 listes.


Dans le cas où la gauche est divisée en deux grandes listes (mettons : 500/ 300), la droite pourrait obtenir 4 sièges (même avec 3 listes, par exemple : 600 / 350/ 300, cela se jouerait à pas grand chose)

[SALVAT]

MARNE

j'avais laissé entendre en incise dans un message relatif au Puy-de-Dôme, que la Marne maintiendrait sans doute les 3 sièges à droite....La phrase était partie....depuis, je me suis plongé dans le dossier, commune après commune...et il y en a !
Il est sage de vérifier avant....que de proclamer : n'ayant pas pris cette précaution, j'ai commis, le 7 avril, une erreur monumentale.

Le bloc du centre et de la droite peut compter sur 63,4% des voix et sur 2 sièges (-1)
Le bloc de gauche peut compter sur 31,8% des voix et sur 1 siège, qu'il gagnera
Le FN peut viser les 5 % des suffrages

Donc, la majorité sénatoriale perdra un siège , vraisemblablement un UDI, l'UMP ne pouvant pas faire l'impasse sur ce département...
Divisée ou non, la droite et le centre ne peuvent faire moins ni conserver le troisième siège.

A gauche, le PCF est devenu trop faible pour peser sur le sort du futur élu PS-DVG.

Quant au FN, il progressera par rapport à 2011 (3,57%) sans pouvoir brouiller le jeu électoral départemental. Ses voix proviendront pour 60% des délégués des communes rurales.

Bertrand SALVAT

[ploumploum]

Seine-Saint-Denis (6 sièges): en 2011, l'enjeu était le 5ème siège pour la gauche (perdu pour pas grand chose). Pour 2017, c'est de savoir qui sera l'heureux(se) 3ème élu(e) de droite. En effet, les municipales de 2014 ont fait d'énormes ravages à gauche

Le bloc PCF-FG a perdu Bagnolet, Saint-Ouen, le Blanc-Mesnil, Villepinte et Bobigny. De lourdes pertes à peine compensées par la récupération de Montreuil et Aubervilliers. (au détriment du PS-EELV)
Le bloc PS et alliés (parfois le PCF dans le cas d'UG) a perdu Livry-Gargan, Aulnay-sous-Bois, Noisy-le-Grand. Gain de Bagnolet (au détriment du PCF).


Grands Electeurs :

-17 Conseillers régionaux : 4 LR / 3 UDI / 1 MoDem / 4 PS / 2 FG / 1 EELV / FN
-42 conseillers départementaux : 12 PS-PRG / 10 FG / 2 EELV / 12 LR / 4 UDI-Modem / 2 DVC
-6 sénateurs : 2 PS / 1 ECOLO / 1 PCF-FG / 1 LR / 1 UDI-UC
-12 députés : ? (mon hypothèse : 2 FG/ 5 PS / 4 LR / 1 UDI)

-Délégués des conseils municipaux :
Bloc FG : aux alentours de 400
Bloc PS-EELV-PRG-MRC : environ 700
Bloc de droite : environ 1050 (dont au moins 300 UDI et Modem)
Bloc DVG (élus de la liste Brard, DVG de la Courneuve, Bondy, liste Sali à Saint-Denis, élus DVG du Pré-Saint-Gervais) : environ 60
FN : 3

Pour les sénateurs, cela devrait donner la répartition suivante :
2 PS-ECOLO (-1)
1 FG (=)
2 LR (+1)
1 UDI-UC (=)

Que feront les élus EELV ? En solo, alliance avec le PS ou avec le FG ?
La droite sera t-elle divisée comme en 2004 (4 listes : 2 UMP / 2 centristes) ou relativement unie comme en 2011 (2 listes : UMP / centriste) ?

[Eco92]

Une chose est certaine pour 2017 : l'alliance PS-EELV ne sera pas reconduite et sera condamnée par le parti.

Après que feront les élus locaux ? Et les sénateurs sortants ? ça...

Le cas est particulier à Paris puisque Leila Aichi, ex-EELV, a soutenu Pécresse aux régionales et devrait se présenter sur les listes de droite...