Election municipale partielle de Montech (Tarn-et-Garonne)

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Montech. Elections municipales avant fin janvier

Le préfet Fabien Sudry a confirmé hier dans un communiqué l'organisation d'élections municipales à Montech. S'il ne donne pas de dates précises, il confirme que le scrutin aura lieu d'ici la fin janvier. Une décision qui fait suite aux démissions du conseil local...

C'est désormais officiel, de nouvelles élections vont être organisées à Montech. Un communiqué préfectoral est tombé hier soir à 18 h 18 précisément, qui indique :

« Le conseil municipal de Montech a, à la suite de démissions successives, perdu le tiers de ses membres (10 sur 29 membres) sans possibilité de recours à des candidats suivants de liste.

Aussi, en application de l'article L 270 du Code électoral concernant les communes de 3 500 habitants et plus, il convient de procéder au renouvellement du conseil municipal, dans un délai de trois mois maximum.

Ces élections seront organisées, après avis du ministère de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, dans les meilleurs délais possibles, et au plus tard avant la fin janvier 2011.

Un arrêté portant convocation des électeurs sera pris prochainement. »
Aux urnes les 23 et 30 janvier ?

Ainsi, loin de toutes considérations polémiques, le constat factuel de l'état du conseil municipal de Montech est sans appel : par le jeu des démissions (13 dans la majorité de Valérie Rabassa, maire UMP sortant, et 18 dans les rangs de son opposition), et de l'épuisement des élus en réserve, l'assemblée Montéchoise, atteinte par la règle dite du tiers, n'est plus en état de fonctionner.

Cette situation très rare va donc déboucher sur l'organisation d'élections municipales générales, comme le prévoit la loi. Reste à savoir quand… «Avant la fin janvier» écrit le préfet. Comme rien ne bougera avant la fin de la trêve des confiseurs, tous les regards sont concentrés sur les week-ends du premier mois de 2 011.

Si l'on considère les délais légaux et une période minimale de campagne électorale, il semble que les Montéchois pourraient être appelés à élire une nouvelle équipe municipale les 23 et 30 janvier prochains. « C'est moi qui fixerai les dates mais avant de les communiquer officiellement, je les soumettrai au ministère de l'Intérieur pour validation » explique le préfet Sudry. Une information imminente qui n'empêche pas les candidats à (déjà) battre la campagne.
Une liste républicaine avec Jacques Moignard

Côté candidats, deux sont connus depuis longtemps. La sortante, Valérie Rabassa (UMP) tente de remonter une liste. Etson opposant déclaré au sein du conseil municipal, Benoît Quèbre. Ce dernier s'inscrit dans la logique de ses accusations à l'endroit du maire en se portant «candidat pour de l'apaisement et des projets».

Enfin hier, Jacques Moignard, le conseiller général du canton, a confirmé sa participation avec une liste républicaine où, dit-il «toute personne a sa place pour travailler sereinement». Il se pose en «candidat de la réhabilitation de la commune».

http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/08/965664-Montech-Elections-municipales-avant-fin-janvier.html

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Pour rappel :

Les résultats de 2008 :

1er tour :

Participation : 74.49%

Liste Majorité présidentielle (Valérie Rabassa) : 40.96%
Liste Divers droite-Majorité présidentielle (Robert Lagrèze) : 37.25%
Liste Divers gauche (Jean Auge) : 21.79%

2ème tour :

Participation : 78.52%

Liste Majorité présidentielle (Valérie Rabassa) : 48.91%
Liste Majorité présidentielle (Robert Lagrèze) : 38.29%
Liste Divers gauche (Jean Auge) : 12.80%

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Situation assez complexe dans cette commune du Tarn et Garonne.

Aux municipales de 2008, la liste conduite par Valérie Rabassa, qui n'était pas à l'époque dans le camp UMP, raflait la mise et la commune au sortant UMP Robert Lagrèze, 75 ans à l'époque, maire de la ville depuis 1995, ancien suppléant du député UMP Jacques Briat. Valérie Rabassa se positionnait comme centriste, s'étant présenté en 2004 sous l'étiquette UDF puis en 2007, aux législatives, sous la bannière du Modem.

Le ralliement de Valérie Rabassa à la structure UMP est relativement récent et est surtout dû à un rapprochement de personnes : Valérie Rabassa est en effet devenue une proche de la députée-maire UMP de Montauban, Brigitte Barèges, qui, après l'avoir propulsée en tête de liste aux régionales dans le Tarn-et-Garonne, lui a demandé de s'incliner au profit d'un transfuge du PRG tout en lui accordant une place éligible au conseil régional.

Cette municipale partielle est plus largement symptomatique du mauvais climat interne de la droite dans ce département (entre les pro-Barèges et les "historiques", les élus de droite implantés avant l'arrivée sur le devant de la scène de la maire de Montauban en 2001, autour de la famille Bonhomme et de Robert Lagrèze), et plus globalement en Midi-Pyrénées.

Cette fois-ci, ce n'est plus Robert Lagrèze qui est en première ligne mais Benoit Quèbre, qui figurait sur la liste Lagrèze en 13ème position mais qui a été quand même élu par le biais des démissions massives (la liste Lagrèze n'avait obtenu que 5 élus).

Valérie Rabassa, comme son modèle Brigitte Barèges, est désormais très contestée au sein même de son équipe, ce qui explique les élections anticipées.

Reste à savoir qui en profitera :
En 2008, la gauche avait totalement râté le coche et s'était contentée de faire de la figuration dans une commune qui n'est pourtant pas non plus un fief indéracinable de la droite. Les élections à 3 listes s'étaient en réalité concentrées sur les 2 principales. Mais, par rapport à 2008, la donne a pas mal changé : la gauche aligne un poids lourd en la personne du conseiller général du canton, réélu dès le premier tour en 2008 pendant que la gauche touchait le fond au niveau municipal. Surtout, cette fois-ci, Valérie Rabassa a clairement rejoint le camp de droite, ce qui n'était pas du tout clair en 2008 et qui l'avait certainement aidé à rallier les voix des électeurs de gauche face au maire sortant...
La maire sortante est clairement affaiblie : je pense qu'elle est très menacée et que la division à droite pourrait cette fois-ci faire le jeu de la gauche (une gauche qui a obtenu 64.1% au second tour des régionales, alors que la maire était 2ème sur la liste UMP). A moins que cela ne vire à la nostalgie de l'ancien maire et que ce soit les proches de l'ancien maire qui en profitent...

Ce qui est clair, c'est que l'on se dirige quasi-certainement vers 3 listes, listes qui se maintiendront probablement toutes au second tour (elles devraient toutes franchir les 10%).

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Montech. Dans la logique des dernières Régionales ?
élections municipales (1er tour demain)

Ce n'était pas prévu il y a quelques mois, mais Montech a rendez-vous avec les urnes demain pour le premier tour d'une élection municipale qui remplace le traditionnel bilan d'un maire à la moitié de son mandat. Ce qui est le cas entre 2008 et 2014… Trois raisons principales expliquent pourquoi le conseil municipal a explosé au point d'obliger le préfet à le dissoudre.
Une élection par défaut

Ressortons des archives le scrutin de mars 2008 et souvenons-nous du décor de la triangulaire qui s'est jouée lors des deux tours. En plus d'une liste de gauche, Robert Lagrèze, maire clairement ancré à droite, conduisait légitimement une liste pour continuer à porter les ambitieux projets de développement lancés avec son équipe municipale. C'est de cette équipe qu'était sortie en dissidence Valérie Rabassa (UMP), faisant fi de son rôle d'ajointe aux finances de Robert Lagrèze, pour soudainement le combattre et dénoncer ce qu'elle avait pourtant accompagné les années précédentes. Une candidature fabriquée et encouragée par la député-maire UMP de Montauban, Brigitte Barèges, qui reprochait à Robert Lagrèze, entre autres, de ne pas faire acte d'allégeance en refusant de livrer Montech à la communauté d'agglomération qu'elle préside, mais aussi de vouloir construire un golf, elle-même en voulant un sur Montauban.

Au soir du second tour, Valérie Rabassa était élue, bénéficiant de l'éparpillement des voix entre les deux autres listes. Mais cette élection par défaut ne la plaçait pas en position de large légitimité, faiblesse qui allait rapidement se traduire dans les faits.
Un mode de gestion et un relationnel contestés

Tournant le dos à ce qui avait été son engagement antérieur au sein de la municipalité, Valérie Rabassa s'est dès lors investie dans une campagne de démolition des projets lancés, mais aussi dans un mode de gestion des finances et des personnes rapidement contesté. La rotation des cadres de la mairie et du cabinet, les incidents à répétition avec le monde associatif ou économique, les orientations budgétaires de la commune, le rapprochement avec les sirènes montalbanaises, les procès, un relationnel de plus en plus compliqué avec des conseillers municipaux et des interlocuteurs de la commune ont débouché sur un phénomène de rejet. Et sur des démissions en cascade…
Le score de Martin Malvy

Dans le même temps, Valérie Rabassa n'a pas réussi à trouver à l'extérieur de Montech de quoi déplacer les fronts. Dans le sillage de la défaite de 2007 aux législatives face à Sylvia Pinel (épaulée par Jacques Moignard), le feuilleton des Régionales de 2010 allait s'avérer très cruel. Le premier épisode fut marqué par un terrible coup de poignard planté par Brigitte Barèges qui, après l'avoir investie en tête de la liste départementale, la destituait quelques semaines après le lancement de la campagne, lui préférant un transfuge de gauche et la reléguant en qualité de dauphine. Le second épisode révéla au public le positionnement de Montech à l'occasion de ce scrutin: 74,22 % pour Martin Malvy (dont la tête de liste départementale était Sylvia Pinel) contre 25,78 % pour Brigitte Barèges et Valérie Rabassa, sur la commune.C'était il y a moins d'un an...
Et maintenant ?

Ce n'est donc pas un hasard si les deux thèmes majeurs de la campagne brandis par les listes opposées sont... la démocratie et une ambition pour Montech. Démocratie au sens du respect des personnes, de la transparence dans la gestion, de la participation des citoyens aux réflexions et aux projets…» résument les opposants. «Et une ambition raisonnée dans l'intérêt majeur de Montech et de son canton» ajoutent-ils.

Dans ce contexte, force est de constater que l'enjeu du scrutin n'est pas identique à celui de 2008. Bien sûr, il y a les programmes, mais la dimension humaine et le potentiel des candidats à tirer Montech vers le haut seront déterminants. Valérie Rabassa, qui a déjà eu sa chance, peut difficilement effacer les trois ans écoulés, ses conséquences sur la vie locale et les raisons de cette nouvelle élection.

Pour Benoît Quèbre, le masque «sans étiquette» ne fait pas oublier qu'il est un des rescapés de la liste Lagrèze de 2008. Grand artisan de la révolte au sein du conseil municipal, reste à savoir maintenant si les Montéchois lui en seront gré ou pas. Quant à Jacques Moignard, sa première victoire a été de rassembler la famille de gauche, et de l'ouvrir. Bénéficiant du soutien de Martin Malvy, de Jean-Michel Baylet et de la députée Sylvia Pinel, il est le mieux placé pour inscrire Montech dans un développement nécessitant des collectivités partenaires.

S'il est improbable que l'élection se jouera au premier tour, il est certain que le résultat du second se lira dès dimanche au clair de l'urne.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/22/995410-Montech-Dans-la-logique-des-dernieres-Regionales.html

[jironi]

Connait on les résultats du premier tour?

[vudeloin]

Voici donc les résultats, obtenus à bonne source.

Inscrits 3 741
Votants 2 468 (65,97 %)
Blancs et nuls 107
Exprimés 2 361

Liste Moignard ( PRG et alliés ) 858, 36,34 %
Liste Rabassa ( maire sortante ) 847, 35,87 %
Liste Quèbre ( ex Lagrèze ) : 656, 27,78 %

A la lecture de ces résultats, on comprend mieux pourquoi ils se sont fait quelque attendre et que le site de la Dépêche du Midi, dont le PDG s’est engagé auprès de la liste Moignard, ne les mettait pas en ligne.
On suppose qu’on a du compter et recompter les bulletins pour arriver à ce résultat qui laisse la porte ouverte à toutes les hypothèses, y compris une triangulaire au couteau qui pourrait faire l’affaire du conseiller général PRG.

Sur les évolutions en voix, toujours plus parlantes que celles supposées par les pourcentages, quelques indications.

La liste de gauche avait obtenu 557 voix en 2008 et le gain est donc de 301 suffrages.
La liste Lagrèze, investie par l’UMP, avait réalisé 952 voix, soit une baisse nette de 296 suffrages pour la liste Quèbre.
Quant à la liste Rabassa, qui rassemblait au « centre « depuis le centre gauche au centre droit, elle avait réalisé 1 047 voix et a donc perdu 200 voix.

Pour estimation future, on se reportera aux résultats des régionales 2010.

Ces élections, marquées par une moindre participation sur Montech ( 53,1 % au premier tour et 56,5 % au second ) avaient donné les tendances suivantes

1er tour :
Gauche 1 064 voix
Centre, droite et extrême droite 809 voix.

2e tour
Gauche 1 241 voix
Droite 694 voix.

La liste Moignard n’est donc pas au bout de son potentiel, loin de là, un potentiel dont il apparaît clairement qu’une partie a voté pour l’une des deux listes de droite aux élections municipales partielles.

Pour mémoire, on rappellera qu’en 2008, le conseiller général PRG avait réalisé 1 299 voix et 53 % des voix au premier tour sur la ville…

Faut il préparer les aspirines ?

[Tchou]

Résultats des élections municipales du 23.01.11 (1er Tour) annoncés publiquement vers 20h en Salle des Lauriers par V.Rabassa :

Mr Moignard 858 Voix (36,34 %)
Melle Rabassa 847 Voix (35,85 %)
Mr Quèbre 656 Voix (27,78 %)

Nous sommes en démocratie ; par là même je n'incite personne à voter pour X, Y, ou Z... (Même si cela démange... :D )

JE M'ADRESSE SIMPLEMENT A CEUX QUI NE SONT PAS RENDU AUX URNES HIER, (Participation / nbre inscrits 66%)
A CEUX QUI ONT FAIT EN SORTE QUE LEUR BULLETIN SOIT NUL, (107 il me semble ; dommage !)
JE VOUS EN PRIE, PRONONCEZ-VOUS !!! VOTEZ ! PUISQUE CETTE CHANCE NOUS EST DONNEE !

Merci ;) Belle journée à vous

Respectueusement

Une citoyenne Montéchoise de passage sur ce site :)

[vudeloin]

POur information...

Très tard dans la nuit du premier tour de ces élections municipales (1), chaque camp a interrogé les chiffres pour tirer des enseignements et des perspectives.
À la lumière de cette réflexion, il ressort que le second tour, dimanche, aura la même composition que la première manche.
Dans ce contexte, il est normal que Valérie Rabassa poursuive l'aventure en solo, dans un scrutin dont la raison d'être a été dictée par un large ras-le-bol à l'égard de sa gestion, et par une volonté de changement.
Mais, au regard des positions des deux autres listes, et au nom du rejet en question, beaucoup d'observateurs auraient parié sur une fusion entre les équipes de Jacques Moignard et de Benoît Quèbre, détenteurs ensemble des 2/3 des voix. Les seconds y étaient favorables. Pas les premiers. C'est donc une nouvelle triangulaire que l'électorat Montéchois arbitrera.
Changement de ton
Aussi faut-il s'attendre jusqu'à samedi à une campagne plus dure, plus tendue, à un changement de ton chez les militants. Chez les « conservateurs », hier, l'entourage de Valérie Rabassa agitait déjà le chiffon rouge, et fustigeait l'autre liste de droite pour ne pas s'être désistée.
Dans le camp des « révolutionnaires », les proches de Benoît Quèbre, au contraire, annonçaient leur intention de redoubler d'ardeur pour expliquer leur démarche contre le maire UMP, et convaincre du nécessaire changement de gouvernance à la mairie.
Enfin, autour de Jacques Moignard, la mobilisation visait surtout ceux des 34 % d'électeurs qui n'ont pas encore voté, et tous ceux qui imaginent un avenir de rassemblement pour Montech.
Une chose est certaine, cette nouvelle triangulaire laisse augurer d'une bataille très serrée. Chacun a pris ses responsabilités et mesurera dimanche les conséquences sur l'avenir municipal de la cité.
Deux solutions sont envisageables. Une affirmation : le changement. Ou une question : Tout ça pour ça ?
Réponse en fin de semaine…
(1) Liste Moignard : 858 voix ; Liste Rabassa : 847 voix ; Liste Quèbre : 656 voix).

http://www.ladepeche.fr/article/2011/01 ... mence.html

Extrait tiré de la Dépêche du Midi qui laisse augurer d'une chaude soirée...

EDIT Vincent le 25/01/2011 à 18:12 -> Ajout d'un lien vers la source

[vudeloin]

La notion d'observateurs, dans cette affaire, me fait toujours un peu sourire ...
Un spécialiste électoral du canton de Lavit de Lomagne ou un artisan politologue de Saint Antonin Noble Val ?
Un clin d'oeil amical à notre Artisan :)

[maxxx]

Etant donné les résultats et les scores serrés, on peut juste dire à ce stade qu'il y a peu de chances que ce soit la liste Quèbre qui remporte le scrutin...

Après, tout dépend des électeurs pour le reste : vote municipal qui voudrait que les électeurs de la liste Quèbre cherche à éliminer la maire sortante, et, sachant leur candidat perdu, se reportent sur la liste de gauche. Vote politisé qui veut que la liste UMP soit plus facilement compatible avec la liste Rabassa...Mais dans une ville où la gauche a fait un carton aux régionales, la deuxième hypothèse parait peu probable...

S'il y a statu quo, on peut envisager un retournement de tendance à quelques voix pour la liste Rabassa...Ce serait quand même fort de café car la maire sortante serait reconduite tout en sachant qu'en duel, elle aurait été quasi-certainement battue...