En appel, le Conseil d'État a lui, au contraire, décidé d'annuler ces résultats.
En mars 2008, Gérard Larrat (UMP) avait remporté le scrutin face à Jean-Claude Perez (PS). Le candidat de la majorité présidentielle avait obtenu 50,22% des suffrages soit 96 voix d'avance sur 21 618 suffrages exprimés. Ce faible écart a bien entendu joué un rôle dans cette décision, mais les deux points qui ont motivé l'annulation de l'élection les suivants :
- Une centaine de personnes étaient toujours inscrites sur les listes électorales de la commune alors qu'au delà d'une domiciliation dans une autre commune, aucun autre élément ne rendait ces inscriptions légitimes.
- La forte augmentation du nombre de procuration entre les deux tours (1 033 contre 633). Il a été également remarqué qu'un certain nombre de procurations avait été établi directement dans des permanences de campagne et que le nom du mandataire était déjà inscrit.
De fait, les électeurs retourneront aux urnes, afin d'élire un nouveau conseil municipal, les 6 et 13 septembre 2009.