Jean-Philippe a écrit:Le résultats des cantonales de 2011 peut avoir un impact : une perte nette de quatre sièges par la gauche est certes très peu probable, mais si la gauche recule, le signal électoral serait négatif.
C’est un combat un peu feutré qui a démarré dans l'arrière-boutique des mairies du département : la campagne des sénatoriales… Réservée aux grands électeurs, elle voit s’affronter, indirectement pour l’instant, quatre candidats potentiels. Les élections sont prévues pour septembre 2011. Ce n’est qu’un début...
[A.G.]
Deux sortants, un challenger officiel et d'autres probables. Cest le décor actuel de la campagne électorale des sénatoriales de septembre 2011 qui a démarré dans les coulisses des mairies. L'élection des sénateurs est en effet réservée aux grands électeurs, maires et conseillers municipaux, ou leurs délégués, dont le nombre est proportionnel à la population de leur commune, conseillers généraux, conseillers régionaux et députés. A ce jeu-là , les grandes communes pèsent plus lourd. Une chance à coup sûr pour un des sortants, Jean-Paul Alduy (UMP), ex « maire sénateur » de Perpignan et désormais « président de lagglo et sénateur ». Jean-Paul Alduy a commencé à faire le tour des maires du département comme il se doit, mais sa réélection au Sénat devrait être une simple formalité, tant le poids de Perpignan, qui reste sa ville, est important en termes délecteurs.
A ses côtés, un autre UMP, Paul Blanc, ancien maire de Prades et désormais maire de la petite commune de Sournia, 73 ans aux derniers flocons de janvier, devrait repartir. Lancien médecin UMP élu pour la première fois au Sénat en septembre 1992 et réélu en 2001, s'est fait en dix-huit ans, une solide réputation en ce qui concerne les textes relatifs au handicap. Après deux mandats de neuf ans, il repart désormais pour un mandat raccourci depuis 2008 à six ans.
Côté challengersChristian Bourquin, président du conseil général, sest également lancé dans la course en multipliant ses visites cantonales. La fonction de président du conseil général est un atout indéniable dans les campagnes. Christian Bourquin pourrait pâtir pourtant de quelques écueils. Ce frêchiste militant ne fait pas lunanimité à gauche. Ses bisbilles avec Jean Codognès, conseiller général divers gauche, et avec Jacqueline Amiel Donat, « sa candidate » pourtant sur la ville de Perpignan contre Codognès, devrait se traduire par des défaillances dans lurne. Par ailleurs, exclu du PS pour avoir soutenu Frêche contre Hélène Mandroux lors des dernières élections régionales (Mandroux que soutenait Jacqueline Amiel-Donat, autre point de discorde), il na pas, comme lont fait les autres socialistes frêchistes de la région, demandé sa réintégration au parti socialiste. Celui-ci pourrait de fait rechercher et désigner un autre candidat.
Dans les partants possibles à gauche, Louis Caseilles, le maire et conseiller général de Toulouges, vice-président de la communauté d'agglo, déjà candidat aux sénatoriales de 2001. Consensuel et apprécié par les quelque 27 maires qui composent l'agglo, le maire de Toulouges pourrait se frayer habilement une place au Sénat, en exploitant le nouveau poids électoral de cette nouvelle collectivité.
À suivre
En toute bonne logique pourtant, à moins que Paul Blanc ne décide finalement de raccrocher, les nouvelles élections sénatoriales, devrait ramener au Palais du Luxembourg les deux sénateurs UMP sortants. La géographie politique des grandes villes des P.-O., Perpignan, Canet, Saint-Cyprien, et le gain depuis les sénatoriales de 2001, par la droite, de Prades, Banyuls sur Mer, Port-Vendres... devraient conforter les résultats d'alors. Mais rien n'est sûr : certains seraient intéressés par « l'exil » vers le Sénat de Christian Bourquin, histoire de l'exclure d'autres terrains de chasse. Et comme tout se passe en coulisses...
Sénatoriales : Louis Caseilles ira « jusqu'au bout »
Edition du 13 01 2011
Louis Caseilles, maire de Toulouges et conseiller général du canton, est bien décidé à se présenter aux élections sénatoriales. Et déclarait tout récemment : « Oui, je me présenterai, et j'irai jusqu'au bout, sous l'étiquette du PS ». D'où l'on peut déduire qu'il y aura deux candidats se réclamant du PS aux sénatoriales : Louis Caseilles et Christian Bourquin, président du conseil régional. Car si Christian Bourquin fait partie des exclus des régionales de 2009, il est difficile d'imaginer que d'ici le mois de septembre ceux-ci n'auront pas été réintégrés par la rue de Solferino.
http://www.lindependant.com/articles/2011-01-13/politicorama-317230.php
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