Combien de sortants se représentent ?
Pour le moment, aucun n'a fait savoir qu'il ne repartait pas. Y compris le plus capé. Charles Josselin, ancien ministre, artisan du basculement à gauche du département dans les années 70, puis de la Bretagne, ancien président du conseil général (1976-1997), totalise six mandats et pourrait en briguer un « petit » dernier à Ploubalay. Certains encouragent discrètement les vétérans du conseil général à se représenter, alors que d'autres plaident pour un renouvellement important des candidatures. Le président du conseil général, Claudy Lebreton, se représente à Jugon-les-Lacs.
Quels enjeux ?
Avec 41 élus, la gauche dispose d'une écrasante majorité. Sur les 26 cantons en jeu, 23 sont tenus par la gauche (20 PS, deux PC et un divers gauche), deux par la droite (divers droite) et un par un non inscrit. Il n'y a donc pas d'enjeu de basculement puisque pour conserver la majorité, la gauche pourrait se contenter de gagner dans 9 cantons sur 26...
La seule question est de savoir si la gauche conservera tous ses sièges. Elle pourrait aussi, comme en 2008, continuer à laminer la droite qui avait perdu deux sièges.
Y aura-t-il tout de même un peu de « bagarre » ?
Sans aucun doute. Dans les cantons de Paimpol et Perros-Guirec, convoités par la droite, et où les sortants PS n'apparaissent pas forcément les mieux placés. À Rostrenen, où le sortant PC pourrait trouver sur sa route un candidat PS. Et puis le PS a bien l'intention de se mobiliser à Loudéac pour faire chuter le sortant non inscrit soutenu par la droite.
Quel calendrier ?
À droite comme à gauche, on se donne encore deux mois pour préparer le casting. Les responsables départementaux de l'UMP ne sont pas en mesure de dévoiler des noms de candidats.
Au PS, Thierry Burlot, premier secrétaire fédéral, a demandé une dérogation pour un report de la clôture des appels à candidatures à début novembre et le vote des militants le 30 novembre.
http://www.saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-Dans-six-mois-les-elections-cantonales-br-br-_dep-1505445_actu.Htm
Ce fief de la gauche depuis son basculement en 1976 lui restera fidèle une fois de plus.
En 1998, la droite avait perdu 9 sièges et 3 autres en 2004 (Corlay, Paimpol et Pontrieux), la gauche ne perdant que Loudéac en 2004 au profit d'un non inscrit classé DVG par le ministère après désistement du candidat UMP. Alors qu'elle n'a que 2 élus sortants, la droite avait eu 14 élus sur 26 dans cette série en 1992.
Le PC devrait perdre Rostrenen, le sortant ayant perdu sa mairie du chef-lieu en 2008. Le siège de Paimpol pourrait être pris par le nouveau maire PRV (il a adhéré en octobre 2009) du chef-lieu.