Les cantonales dans les Ardennes

[Jean-Philippe]

La gauche ne dispose que de 11 sièges sur 37. Sur les 18 renouvelables, 4 sont à gauche et il y a un SE (Monthois). En 2004, la gauche a gagné Sedan-Est, mais a perdu Nouzonville et Raucourt-et-Flaba. En septembre 2008, elle perd encore le siège de Sedan-Nord suite au décès du maire. A noter que dans le canton de Rumigny, le sortant depuis 2004 est un ex FN. Il avait alors battu le sortant UMP (ex UDF).

Cette fois, la bataille pour les cantonales 2011 est réellement lancée. Le PS a commencé à faire sa présélection avec déjà quelques certitudes.

Pas de doute, le Parti socialiste a été le plus rapide à lancer les grandes manœuvres en vue des élections cantonales de mars 2011 au cours desquelles dix-huit cantons seront remis en jeu dans les Ardennes.
Jeudi soir, les différentes sections locales du PS concernées par ce scrutin ont rendu leur copie en désignant leur(s) candidat(s) auprès du Conseil fédéral.
La soixantaine de membres que comprend cette structure de gouvernance se réunira à la mi-octobre pour trancher dans le vif et valider officiellement ceux qui représenteront le PS à ces dernières élections de conseillers généraux. Ceux-ci sont en effet en passe de devenir en 2014 des conseillers territoriaux siégeant à la fois au Département et à la Région.
Martine Descartes face au chef de l'exécutif
De la première étape franchie en cette fin de semaine, on retiendra que deux conseillers sortants brigueront à coup sûr un nouveau mandat. Il s'agit de Benoît Sonnet à Fumay et Erik Pilardeau à Monthermé où ces deux élus qui sont aussi maires de Haybes et Bogny-sur-Meuse bénéficient d'une excellente cote de popularité.
A Sedan-Est où Didier Herbillon avait annoncé, cet été, son intention de prendre du recul et de ne plus cumuler les responsabilités, son adjoint Christian Apotheloz a été investi pour tenter de garder ce siège toujours détenu par l'actuel maire de Sedan. On ne sait pas encore si Jean-Paul Grassmuck qui avait fait de la résistance lors du dernier scrutin sera le candidat de droite sur ce secteur géographique volatile.
Dans l'autre canton de Sedan (Nord), on assistera à un duel au féminin entre la tenante, Anne Baron (DVD), et Rachel Louis, conseillère municipale depuis 2008, qui essaiera de redonner au PS ce canton auparavant détenu par le regretté Dominique Billaudelle.
Le président du conseil général, Benoît Huré (UMP), trouvera face à lui Martine Descartes, maire de La Neuville-aux-Joûtes qui se souvient sûrement que le canton de Signy-le-Petit fut longtemps détenu par le socialiste Abel Noreck.
A Vouziers, Claude Anselme, le premier magistrat du chef-lieu, s'efforcera de conquérir la place d'ores et déjà laissée vacante par Clément Servais qui a, semble-t-il, un peu pris de court l'UMP. Avec, pour le maire de Vouziers, de réelles chances de l'emporter…

Duels à Nouzonville et à Tourteron

Si Robert Colson a été plébiscité sur Renwez, un endroit où l'ex-socialiste Gérard Drumel (DVG) a déjà annoncé qu'il défendrait son siège, il sera intéressant de voir si le Conseil fédéral sera sensible à une campagne lancée par certains « cadors » du PS désireux de faire barrage à un jeune élu pourtant réputé particulièrement actif sur son terrain géographique de prédilection. On sait, en effet, qu'une partie des conseillers généraux socialistes aurait promis à leur collègue de l'assemblée départementale, Gérard Drumel, de faire cause commune pour lui…
Le conseil fédéral devra aussi trancher à Nouzonville où Yannick Langrenez, le président de l'Association des anciens Thomé-Génot, transfuge du PC et conseiller municipal dans la ville chef-lieu, semble toutefois avoir un très net avantage sur l'adjointe au maire, Catherine Roman-Vieuxmaire, et à Tourteron où la section locale a proposé deux possibles candidats : Jean-Pierre Savart et Manuel Sanchez.
Pas de surprise à Rethel où Pierre Jadot, souvent appelé à batailler dans le sud des Ardennes, s'attaquera à Joseph Afribo.
Sinon, le PS fera confiance à plusieurs nouvelles têtes. Comme Bertrand Jenin (Juniville), Jérémy Sart (Machault), Nicolas Héber-Suffrin (Novion-Porcien), Bernard Dhaussy (Omont) et Baptiste Touchon (Signy-l'Abbaye).
En revanche, le PS cherche désespérément des possibles partants possibles sur les cantons ruraux de Monthois, Rumigny et Raucourt.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/cantonales-2011-les-sections-socialistes-ont-rendu-leur-copie

[Robespierre]

Cantonales 2011 L'UMP avance à petits pas
Après le Parti socialiste qui a désigné ses « prénominés » jeudi dernier, l'UMP a elle aussi placé quelques pions sur l'échiquier des prochaines cantonales (20 et 27 mars 2011).
On a, en effet, appris que lors d'un bureau départemental, ses responsables avaient fait un point global de la situation et décidé, en premier lieu, de donner un soutien aux conseillers généraux sortants qui font partie de la majorité départementale. Même ceux qui n'ont pas l'étiquette UMP.
On peut donc penser que les élus suivants en place seront prochainement investis : Jean Verzaux (UMP, Juniville), Dominique Guérin (UMP, Machault), Thierry Deglaire (DVD, Monthois), Pierre Cordier (DVD, Nouzonville), Jean-François Leclet (Départementale, Novion-Porcien et même si celui-ci est toujours proche du MoDem), Joseph Afribo (DVD, Rethel), Pierre Joseph (DVD, Raucourt), Patrick Demorgny (DVD, Rumigny), Anne Baron (DVD, Sedan-Nord), Elisabeth Faille (DVD, Signy-l'Abbaye), Benoît Huré (UMP, Signy-le-Petit) et Marc Laménie (UMP, Tourteron).
Quatre incertitudes
Concernant les quatre autres cantons non pourvus, rien n'est encore acté. C'est, par exemple, le cas à Vouziers où on ne connaît pas encore l'identité de celui qui sera appelé à défendre le siège laissé vacant à la surprise générale par Clément Servais (UMP) face au maire du chef-lieu, Claude Ancelme, dont la candidature officielle sera validée à la mi-octobre par le PS.
Même incertitude à Fumay et Monthermé où Benoît Sonnet et Erik Pilardeau (PS) sont quasiment « indéboulonnables ». Et à Renwez puis Sedan-Est où le siège abandonné par le maire de la cité de Turenne, Didier Herbillon, fait bien sûr saliver.
Les socialistes ont déjà décidé de faire confiance au premier adjoint sedanais, Christian Apotheloz. La droite pense certainement à Jean-Paul Grasmuck, qui ne n'a pas confirmé qu'il irait. « Mais je prendrai ma décision au cours du mois et je vous le ferai savoir. »
Rappelons qu'en 2004, lors d'une triangulaire ayant mis aux prises Didier Herbillon, Eric Samyn et Jean-Paul Grasmuck (DVD) soutenu par l'UMP, ce dernier ne s'était incliné que de 119 voix face au futur maire sedanais (2 323 suffrages contre 2 442). Autant dire qu'à droite, on souhaiterait probablement le voir rempiler pour avoir une chance de prendre ce siège à la gauche. A noter que le Parti communiste envisage de présenter un candidat dans tous les cantons renouvelables.

http://www.lunion.presse.fr/article/ard ... petits-pas

[maxxx]

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/cantonales-des-20-et-27-mars-2011-le-ps-a-valide-dix-sept-candidatures

CETTE fois, ça y est, le parti socialiste a officiellement investi dix-sept candidats sur dix-huit possibles, jeudi soir, à Charleville-Mézières à l'occasion d'un conseil fédéral réunissant 42 membres.
« On est en ordre de bataille. Tout s'est très bien passé, il n'y a pas eu la moindre anicroche. Ce fut une soirée paisible au terme de laquelle, après deux heures et demie de débat et, pour la première fois depuis longtemps, notre carte électorale est presque remplie. Notre maillage est quasiment complet », résumait la secrétaire Annie Florès.
Les trois duels qui concernaient les cantons de Nouzonville et Tourteron où Yannick Langrenez (38 voix contre 3 à Catherine Roman Vieux-Maire) et Samuel Sanchez (36 vois contre 3 à Jean-Pierre Savart) ont facilement pris le dessus sur leurs opposants.
Enfin, sur le canton de Renwez, le PS a confirmé la candidature de Robert Colson (27 voix pour, 2 contre et 13 abstentions) ce qui nous vaudra une primaire à gauche entre le maire d'Arreux et le conseiller général sortant, Gérard Drumel.
Deux minots « au charbon »
Si le canton de Rumigny n'a pu alors être pourvu, le PS pensait avoir trouvé, hier, une solution qui devrait être dévoilée dans les prochains jours.
Sinon, on retiendra de cette procédure que seront de la partie cinq maires - Erik Pilardeau (Bogny-sur-Meuse), Benoît Sonnet (Fumay), Claude Ancelme (Vouziers), Robert Colson (Arreux) et Martine Descartes (La-Neuville-aux-Joutes) - et cinq adjoints ou conseillers, les élus sedanais Christian Apotheloz et Rachelle Louis, mais aussi le Nouzonnais Yannick Langrenez, le Junivillois Bertrand Genin et Jérémy Sart à Seuil.
S'il n'a pas de mandat en cours, Pierre Jadot (Rethel), retraité de l'enseignement, est un habitué de ce genre de mission.
Par ailleurs, le PS lancera à l'occasion de ce scrutin local plusieurs têtes nouvelles.
Comme celles de Bernard Dhaussy (Omont), le réalisateur producteur carolomacérien Manuel Sanchez, aujourd'hui devenu secrétaire de la section locale de Vouziers (Tourteron), le professeur du lycée Verlaine Nicolas Hébert-Suffrin (Novion-Porcien) et le tout nouvel encarté, Mickaël Catala (Raucourt).
Enfin, le PS enverra deux membres du Mouvement des jeunes socialistes : Baptiste Touchon (Signy-l'Abbaye) et l'étudiant de droit rémois, Florian Glay (Monthois). Celui-ci âgé de 18 ans et quelques mois pourrait être le plus jeune candidat socialiste en France lors de ces cantonales.

[maxxx]

Evidemment, comme toujours, les partis, PS comme UMP, envoient bien entendu des jeunes dans des cantons ingagnables : les cantons de Monthois et Signy l'Abbaye dans le cas présent...

Il n'y a pas beaucoup de changement à attendre dans ce renouvellement : seul vrai suspense à Vouziers, où la succession du sortant UMP sera délicate...

Les cantons sedanais peuvent basculer, davantage le canton Est (de gauche à droite) que le Nord (de droite à gauche). Le canton Est était en effet détenu jusque 2004 par la droite : certes, le conseiller général PS est devenu maire depuis et, suite à des soucis de santé, il ne repartira pas et laisse son premier adjoint partir au combat : il ne serait donc pas improbable qu'il rebascule, cette succession étant loin d'être jouée d'avance, au contraire.
Ce sera difficile pour la gauche de reprendre le canton Nord : il est détenu depuis septembre 2008 par l'UMP Anne Baron, chef de file de l'opposition municipale, la gauche n'ayant su se remettre du décès du maire et conseiller général sortant de l'époque, le socialiste Dominique Billaudelle : ce dernier avait été élu de peu en 1998 (51.1% au second tour face au sortant RPR) et n'avait pas non plus dépassé les 52% en 2004 - même s'il s'agissait d'une partielle et que la forte abstention déjoue les pronostics, Anne Baron avait très largement emporté le siège lors de la partielle de 2008 : elle obtenait 51.2% des voix dès le premier et écrasait son adversaire, adjoint PS au maire de Sedan, avec 61.3% au second tour. L'implantation et le dynamisme désormais établis d'Anne Baron devraient contribuer à sa réélection face à une nouvelle candidate, elle aussi adjointe au maire (on remarquera au passage que le PS est retranché sur Sedan dans ce secteur : tous les candidats depuis 2004 dans les 3 cantons de la ville sont des adjoints au maire).

Electoralement, la gauche est de toute façon en position très précaire sur Sedan : 2 des 3 cantons sont détenus par des élus de droite ou du centre - la ville tend plus à voter à droite et il ne serait pas improbable qu'elle bascule en 2014.

Sinon, le canton de Renwez est à surveiller : gauche comme droite risquent de partir divisées - ce n'est pas une nouveauté pour la droite, qui laisse échapper ce canton du fait de ses divisions depuis plusieurs années, mais ce le sera à gauche : ça risque donc de compliquer la tâche de celle-ci, qui contrebalançait un vote structurellement à droite dans ce canton par l'union.

[Zimmer]

Si le canton de Rumigny n'a pu alors être pourvu, le PS pensait avoir trouvé, hier, une solution qui devrait être dévoilée dans les prochains jours.

Dans le canton de Rumigny, c'est sa première secrétaire fédérale, Annie Flores, également conseillère municipale de Haybes, qui représentera le PS.

http://www.lunion.presse.fr/article/politique/cantonnales-2011-annie-flores-candidate-du-ps-a-rumigny

[Sergent Bauchat]

Je doute qu'elle fasse un gros score...
D'une part, c'est un canton qui, depuis une vingtaine d'année, penche à droite, et même à l'extrême-droite (le conseiller général Patrick Demorgny, étiqueté "divers droite" est un transfuge du Front National et du MNR de Bruno Mégret... et le FN réalise des scores importants dans ce canton rural...
D'autre part, Haybes est une commune qui se trouve dans un autre secteur (la vallée de la Meuse) et Mme Flores va être ressentie comme une "parachutée".

[Jean-Philippe]

Warsmann, roi de l'absentéisme
Publié le jeudi 25 novembre 2010 à 08H39

Dans les Ardennes, comme ailleurs, les 37 membres du conseil général n’assistent jamais à l’intégralité des réunions. Mieux, certains brillent par leur absence. Warsmann, est la tête de file des absents. Trois autres conseillers généraux ont un taux d’absentéisme supérieur à 50 % : Boris Ravignon (UMP), Michel Sobanska (UMP) et Hugues Mahieu (PS). Bilan d’assiduité avant les élections des 20 et 27 mars 2011.

Les élections cantonales prévues les 20 et 27 mars 2011 permettront le renouvellement de dix-huit des trente-sept conseillers généraux. Puisqu’un big-bang territorial est annoncé pour 2014 avec l’arrivée des conseillers territoriaux (censés siéger à la fois aux conseils général et régional), l’échéance du printemps sera probablement la dernière sous cette forme.
Chez certains des élus, de droite (majoritaire) comme de gauche, l’assiduité ne sera pas la principale qualité à vanter lors de la prochaine campagne. Sur les dix premiers mois de l’année en cours, nous avons épluché les feuilles de présence que signe chaque élu au début de chaque séance plénière, instance souveraine du conseil général, et autres commissions permanentes.
Soit, au total des dix-neuf journées de délibérations recensées en 2010*, deux cent quatre-vingt-dix-sept votes. Si jamais un seul de ces derniers n’a réussi à réunir les trente-sept élus, aucun n’a toutefois été validé devant moins de la moitié d’entre eux.


1. Warsmann, tête de file des absents

Champion toutes catégories, Jean-Luc Warsmann (UMP). L’homme est presque invisible : son taux d’absentéisme frôle les 95 %.
Il n’a fréquenté qu’une fois le conseil général, le 18 juin. Député-maire de Douzy, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale, conseiller général du canton de Grandpré, conseiller régional et président de la communauté de communes des Trois cantons, Warsmann, 45 ans, cumule beaucoup de mandats.
D’où la sempiternelle question : aussi brillant que puisse être un heureux élu, comment peut-on exercer convenablement autant de fonctions, souvent à temps plein et dans une même journée ?
Se pose inévitablement des problèmes d’assiduité et une confusion des genres entre les mandats locaux et nationaux.
Si certains persistent à croire qu’un mandat local est nécessaire pour exister au niveau national, le constitutionnaliste Guy Carcassonne, à propos de cette logique du cumul, a déjà pointé cette spécificité hexagonale : « La France est la seule démocratie au monde qui autorise un tel système ».
Outre M. Warsmann, trois autres conseillers généraux ont un taux d’absentéisme supérieur à 50 % : Boris Ravignon (UMP), Michel Sobanska (UMP) et Hugues Mahieu (PS). Le premier partage son temps avec l’Elysée où il est conseiller technique sur le développement durable tandis que les deux autres exercent d’autres mandats locaux..

2. Les assidus

Ce sont les plus nombreux : vingt élus présentent un taux d’assiduité entre 64 et 82 %. Principal constat de la composition de ce peloton : cumuler des mandats n’est pas nécessairement néfaste pour l’assiduité. La preuve avec, entre autres, Joseph Afribo (DVD), maire d’Acy-Romance et 70 % de présence aux séances du conseil. Marc Laménie (UMP), lui, fait encore mieux : 73 % d’assiduité avec trois mandats cumulés (conseiller général, sénateur et maire de Neuville-Day).

3. Les bons élèves
Benoît Huré (UMP), autre cumulard – sénateur, président du conseil général et conseiller municipal de Neuville-lez-Beaulieu – est le plus assidu de tous.
Avec ses 94 % de taux de présence, le président du conseil général force le respect. Sur les dix-sept séances, il n’en a manqué aucune, se contentant de s’absenter provisoirement à deux d’entre elles.
Enfin, quatre autres conseillers réussissent à dépasser le très honorable seuil des 90 % : Patrick Demorgny (DVD), Pierre Pandini (DVG), Erik Pilardeau (PS) et Joseph Pluta (DVD).

Mathieu LIVOREIL
* La dernière séance, qui s’est tenue les 8 et 9 novembre, n’a pas été prise en compte.


12
Comme le nombre de conseillers généraux qui se contentent de ce seul mandat. Ceux-là se nomment Dion, François, Leclet, Léonard, Mahieu, Pandini, Poletti, Servais, Guérin, Morlacchi, Welter, Wiblet.

72,5
En pourcentage, c’est le taux de présence moyen des conseillers généraux depuis le début de l’année.

Méthode
Pour obtenir ce « classement d’assiduité », dix-sept sessions (dont douze commissions permanentes), étalées sur 19 journées, ont été prises en compte.

Si un élu était présent à chaque vote de la session, il obtenait 1 point ; 0,5 s’il était présent à certains votes de la session et 0 s’il avait manqué l’intégralité de la session.
Cette note obtenue sur 17 était ensuite convertie en pourcentage.

Signalons enfin dans la majorité des cas, l’absent délègue officiellement ses pouvoirs à un collègue présent.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/warsmann-roi-de-labsenteisme

Une remarque : si les parlementaires sont présents au conseil général (Huré ou Laménie), cela doit avoir des répercussions sur leur travail au Parlement. Et vice-versa pour Warsmann. Un recours doit lui permettre de cumuler ces 3 mandats.

[Zimmer]

Cantonales 2011 / Le PC a bien avancé
Publié le mercredi 01 décembre 2010 à 11H00

Après le PS, déjà en campagne, et la majorité départementale qui après avoir fait confiance à tous ses sortants (au nombre de treize au total) et avoir validé la participation de Jean-François Thiéry à Renwez et Xavier Barras à Fumay, n'a plus qu'à trouver trois candidats à Monthermé, Sedan-Est et Juniville, c'est le PC qui s'est mis lui aussi dans le couloir de départ en faisant son choix ces derniers jours dans treize cantons.
Voici la liste des candidats investis localement et que le conseil départemental du parti validera le 1er décembre : Attia Djehich (Fumay), Roger Dizy (Rethel), Jean Duterte (Renwez), Eric Boulanger (Sedan-Est), Fabien Tombois (Signy-l'Abbaye), Christine Caruzzi (Signy-le-Petit) et Georges Molion (Tourteron), plus des militants déjà engagés en 2004 dans cette même élection ,comme Thérèse Ancelin (Juniville), Michèle Leflon (Monthermé), Josiane Rambourg (Nouzonville), Renée Pétrisot (Omont), Jean-Louis Joffrin (Sedan-Est) et Joaquim Neva (Machault), lequel avait réuni 9,97 % des suffrages sur son nom il y a sept ans.
On remarque donc la présence dans ces rangs de la vice-présidente du conseil régional, Michèle Leflon, dans un canton où elle a déjà défriché le terrain par le passé (14,7 % des voix en 2004), Josiane Rambourg, adjointe au maire du chef-lieu de canton de Nouzonville, de l'ancien secrétaire général de la CGT, Jean-Louis Joffrin, à Sedan-Nord (4,5 % en 2004) et celle plus symbolique de la Carolomacérienne Christine Caruzzi qui, en tant que membre du collectif pour le maintien de la gratuité des transports scolaires, a décidé de s'investir sur le canton de Signy-le-Petit, détenu par le président du conseil général, Benoît Huré. Ce qui n'est bien sûr pas anodin…
Caruzzi en symbole
Bien décidée à être présente sur l'ensemble des territoires renouvelables, la fédération départementale du PCF complétera prochainement cette liste sur les cantons de Monthois, Novion-Porcien, Raucourt, Rumigny et Vouziers.
Avant le déroulement de ce scrutin, les instances communiste, par la voix de Sylvain Dalla Rosa, regrettent la disparition, en 2014, des conseillers généraux classiques au profit de conseillers territoriaux qui géreront le département et la Région. Ce qui « éloignera ainsi un peu plus les centres de décisions des citoyens ».
Pour le PC qui fête ses 90 ans cette année, « il s'agit là d'une régression démocratique qui pèsera sur le scrutin de mars prochain ».
Sylvain Dalla Rosa et ses troupes veulent placer leur campagne sous le signe de la résistance au pouvoir sarkozyste « qui vient, avec les retraites, de montrer tout son acharnement à détruire la politique sociale du pays ».
Par ailleurs, ils veulent aussi dénoncer la politique du conseil général « qui a contribué à supprimer la gratuité des transports scolaires pour les lycéens et préconiser un désengagement financier de plus en plus grand à l'égard des communes ». Un discours donc très politique.

Pascal REMY

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/cantonales-2011-le-pc-a-bien-avance

[Zimmer]

Cantonales des 20 et 27 mars 2011 / Le Front national se féminise
Publié le mardi 07 décembre 2010 à 10H27

Marine Le Pen ferait-elle des émules chez les frontistes ? Toujours est-il que lors des prochaines cantonales, le Front national sera le parti politique qui présentera probablement le plus de candidates à ce scrutin. Actuellement, elles sont cinq du parti d'extrême droite à s'être positionnées pour briguer les suffrages des électeurs alors qu'il reste encore six cantons à pourvoir.
Ce qui laisse penser que le FN aura une représentation féminine plus forte que le PC qui a d'ores et déjà investi cinq femmes : Thérèse Ancelin, Michèle Leflon, Josiane Rambourg, Renée Petrisot, Christine Carruz.
Loin devant le PS dont la liste est désormais complète (Annie Flores, Martine Descartes, Rachelle Louis) et l'UMP qui doit encore ajuster la sienne (Anne Baron et Elisabeth Faille).
Après avoir récemment investi ses six premiers représentants (Roland Bataille à Monthermé, Marie-Thérèse Le Brech à Nouzonville, Laurent Guilbert à Rethel, Eric Samyn à Sedan-Est, Chantal Taïoli et Francis Beaupère), le parti frontiste par la voix de son secrétaire départemental, Eric Samyn, a rempli ces derniers jours de nouvelles cases géographiques.
Pascal Planson (Novion-Porcien), André Verlaine (Vouziers), Serge Hélin (Renwez) et donc trois nouvelles « validées » Marie-Annick Poncin (Raucourt), Marie-Claude Pérotin (Sedan-Nord), présidente de l'association nationale « France disparition inquiétante assassinat », et Violaine Croutelle (Signy-l'Abbaye).
On notera que le canton de Renwez est actuellement le plus couru avec cinq postulants. A savoir le conseiller général sortant, Gérard Drumel (DVG), maire d'Haudrecy, qui aura donc comme concurrents deux autres premiers magistrats, Robert Colson (Arreux, PS) et Jean-François Thiery (Renwez), plus Jean Duterte (PC), et Serge Hélin (FN).

P.R.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/cantonales-des-20-et-27-mars-2011-le-front-national-se-feminise

[Zimmer]

Dans le canton de Juniville, le conseiller général sortant, Jean Verzeaux (UMP), par ailleurs maire de Ville-sur-Retourne, ne se représentera pas. Il avait été réélu au premier tour, en 2004, avec 56,38 % des suffrages exprimés. En plus de Bertrand Jenin (PS), élu municipal de Juniville, et de Thérèse Ancelin (PCF), évoqués précédemment, deux candidats "divers droite" se sont déjà déclarés : Eric Holigner, maire de Ménil-Lépinois, et Didier Chevrier.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/cantonales-2011-jean-verzeaux-ne-rempile-pas

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/juniville-cantonales-eric-holigner-et-didier-chevrier-candidats