Ce qu’il faut attendre des cantonales de mars prochain
vendredi 10 septembre 2010
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En France, il y a toujours une élection à préparer. En cette rentrée 2010, les états-majors politiques azuréens scrutent l’horizon du mois de mars prochain. Les électeurs des Alpes-Maritimes auront, en effet, à renouveler la moitié de leurs conseillers généraux.
25 cantons sont concernés. Double nouveauté pour cette cuvée 2011 : les candidats devront se présenter avec un(e) suppléant(e) du sexe opposé et les heureux élus ne le seront que pour…trois ans. Si la réforme des collectivités actuellement examinée au Parlement voit le jour, vous élirez en 2014 des « conseillers territoriaux » qui siégeront à la fois au département et à la région.
En attendant, pour la première fois depuis bien longtemps, les élections cantonales de mars prochain ne seront pas couplées avec un autre scrutin, municipal ou régional. Pour autant, leurs résultats seront forcément examinés à la loupe par les partis politiques, à six petits mois des élections sénatoriales et surtout à … un an de la présidentielle et des législatives. L’enjeu sera évidemment important pour la majorité et l’UMP en particulier. Les Alpes-Maritimes seront à n’en pas douter au centre de toutes les attentions.
Les points chauds niçois
Le président du Conseil général, Eric Ciotti, affronte en effet son premier test grandeur nature à la tête de la majorité départementale.
Les poids lourds de la droite azuréenne tels le Dr Alain Frère à Levens ou le député Charles-Ange Ginésy à Guillaumes devraient être réélus sans trop de difficultés.
Il n’en sera pas forcément de même à Nice. Si Christian Estrosi, le ministre-maire, a choisi d’envoyer à la bataille quelques piliers de son équipe municipale, l’exercice s’annonce toutefois périlleux.
Olivier Bettati et Bernard Asso se représentent respectivement dans le 8e et le 10e et ne devraient pas rencontrer d’embûches majeures. Dans le 11e canton, leur collègue Daniel Benchimol, doyen de la faculté de médecine, retrouve le chemin des urnes plus de trois ans après avoir repris le canton à la gauche après le décès de Jean-François Knecht. Les deux points chauds seront à n’en pas douter les 12e et 14e cantons. Dans le 12e, le premier adjoint, Benoit Kandel, doit transformer l’essai de son élection de 2008 suite à la démission du socialiste Patrick Allemand. Dans le 14e, l’ancien maire de Nice, Jacques Peyrat, repart au combat face à Dominique Estrosi-Sassone et au sortant socialiste Paul Cuturello.
Les gains potentiels pour la droite sont minces dans la 1ère ville du département : à titre d’exemple, le sortant communiste Jacques Victor, bien implanté dans le 3e canton, n’apparaît pas vraiment en danger. Même si l’enracinement des candidats ou des sortants UMP est variable selon les cantons à Nice, les scores des représentants de la majorité départementale seront analysés pour mesurer l’impact électoral de l’activisme tout azimut du tandem Estrosi-Ciotti, notamment sur le terrain de la sécurité. Sans oublier que la gauche et surtout le Front National se tiendront également en embuscade.
Villefranche et l’Escarène, enjeux à l’est
A l’Est du département, les regards se tournent naturellement vers le canton de Villefranche-sur-Mer, tenu depuis vingt-cinq ans par le sénateur-maire de St-Jean Cap Ferrat, René Vestri. Mais celui-ci n’a pas reçu l’investiture de l’UMP, le parti présidentiel lui ayant préféré le maire de Cap d’Ail, Xavier Beck. René Vestri n’a pas encore fait savoir officiellement qu’il se représenterait, mais, dans le pays des trois corniches, il ne fait guère de doute qu’il rempilera. Comme un défi lancé à Christian Estrosi et à Eric Ciotti.
Si l’UMP s’est mise en ordre de bataille en investissant officiellement ses candidats au printemps, le canton de l’Escarène, lui, échappe à la règle. Plusieurs maires du canton, le Dr Pierre Donadey (L’Escarène) et Michel Lottier (Blausasc) notamment, sont susceptibles d’affronter le sortant communiste, Noël Albin. Le choix de l’investiture a été reporté sine die. A moins que ce désordre organisé ne soit qu’un artifice pour finalement conforter l’assise du PC dans son fief de la vallée des Paillons…
Rien de nouveau à l’Ouest
A l’Ouest, la situation est plus claire. A Grasse-Nord, le jeune Jérôme Viaud se prépare à battre la campagne, deux ans et demi après sa victoire lors d’une élection partielle qui faisait suite à la démission de Jean-Pierre Leleux pour cause de cumul des mandats. Quant au canton de Grasse-Sud, la majorité départementale porte tous ses espoirs sur le maire de Pegomas, Gilbert Pibou, face au sortant écologiste, Jean-Raymond Vinciguerra. A Antibes et à Vallauris, les sortants Georges Roux et Alain Gumiel, repartent sans trop d’inquiétudes. Enfin, à Cannes-Ouest, le maire de Mandelieu, Henri Leroy est, pour l’instant, le seul candidat d’une droite qui est très souvent divisée dans le bassin cannois.
Au total, il est peu probable que les rapports de forces politiques entre droite et gauche soient sensiblement modifiés à l’occasion de ces élections cantonales. Toutefois, un résultat contrasté pour la droite et le centre dans les urnes pourrait ouvrir, le cas échéant, de vifs débats au sein de la majorité départementale.
Romain Thomas
Les 25 cantons renouvelables en mars prochain
Nice :
3e canton
5e canton
6e canton
7e canton
8e canton
10e canton
11e canton
12e canton
14e canton
Guillaumes
St-Martin-Vésubie
Lantosque
Levens
Puget-Théniers
Roquebillière
Villars-sur-Var
L’Escarène
Villefranche-sur-Mer
St-Laurent-du-Var
Antibes Centre
Vallauris-Antibes Ouest
Grasse-Nord
Grasse-Sud
Saint-Vallier
Cannes Ouest
http://www.lepetitnicois.fr/actualites-et-politique/villes-a-la-une/ce-qu-il-faut-attendre-des-cantonales-de-mars-prochain,2475.html
Cantonales 2011 à Nice : Cap sur les prochaines élections municipales !
Dans quelques mois maintenant, 8 cantons niçois, quatre à droite et quatre à gauche, éliront leur nouveau conseiller général. Des beaux combats pour les premiers tours et de grand duels attendus dans les seconds tours mais certaines indications pourront déjà analysées avant le passage aux urnes. Même si les prochaines municipales ne font pas encore débat, il faudra porter un attention particulière à ces divers scrutins et notamment dans le 14ème Canton dans lequel trois ténors de la politique locale s’affronteront en la personne de Dominique Estrosi-Sassone, du sortant Paul Cuturello et du revenant Jacques Peyrat.
Un remake du dernier scrutin niçois ou une fiction des prochaines municipales ? Ces prochaines cantonales feront rapidement parler d’elles et font déjà débat dans les microcosmes politiques locaux. Le retour de Jacques Peyrat, la réconciliation Allemand/Mottard, l’investiture d’Olivier Bettati... Bref, avant même le début des campagnes officielles qui ont déjà largement débuté officieusement, beaucoup de questions restent encore sans réponse qui, le jour venu, apporteront de nombreux éclaircissements sur les positionnements politiques des uns et des autres dans la capitale de la Côte d’Azur.
Comme dans toutes les grandes compétitions sportives, les cantonales niçoises héritent aussi d’une « poule de la mort » qui porte le numéro 14. Un scrutin qui mettra aux prises le candidat sortant et grande figure du PS azuréen, Paul Cuturello, l’adjointe au Maire et Conseillère régionale UMP, Dominique Estosi-Sassone et l’ancien Députe Maire de Nice, Jacques Peyrat. Une ligne de départ de très haut niveau et qui, nul doute, devrait donner une campagne qui ne manquera certes pas de piment.
Nice 3 : Saint Roch, Riquier et Pôle universitaire Saint Jean d’Angely
Elu : Jacques Victor (DVG)
Candidats : Philippe Rossini (UMP), Jacques Victor (Divers gauche-Eco), Georges Sgobba (Entente Républicaine)
Dernier scrutin :
Jacques Victor (DvG-Eco) : 43,70 %
Micheline Baus (UMP) : 33,77 %
Bojdar PETROVIC (FN) : 22,53 %
Nice 5 : Joseph-Garnier, Saint-Barthélémy, Gorbella et Fontaine du Temple
Elu : Patrick Mottard
Candidats : Catherine Moreau (UMP), Patrick Mottard (Divers gauche)
Dernier scrutin :
Patrick Mottard (DvG-Eco) : 45,08 %
Muriel Marland Militello (UMP) : 35,59 %
Aude Maisonneuve (FN) : 19,33 %
Nice 7 : Valrose, Brancolar, Rimiez et Gairaut
Elu : Dominique Boy Mottard (DVG)
Candidats : Bernard Baudin (UMP), Dominique Boy-Mottard (Divers gauche)
Dernier scrutin :
Dominique Boy-Mottard (DvG, Eco) : 52,65 %
Jean Hanot (UMP) : 47,35 %
Nice 8 : Les Baumettes et Grosso/Saint Philippe avec l’église Russe et le Parc Impérial
Elu : Olivier Bettati
Candidats : Olivier Bettati (Divers droite)
Dernier scrutin :
Olivier Bettati (UMP) : 47,01 %
Rémi Gaechter (DvG-Eco) : 33,23 %
Lucette Olivier-Deville : 19,76 %
Nice 10 : Magnan, Fabron, Ste Hélène, La Lanterne, Carras, Ferber, Caucade et Les Eucalyptus
Elu : Bernard Asso
Candidats : Bernard Asso (UMP)
Dernier scrutin :
Bernard Asso (UMP) : 47,47 %
Marie-Luz Hernandez Nicaise (PS) : 31,03 %
Christophe Stirbois (FN) : 21,50 %
Nice 11 : Le Piol, Pessicart, Cessole, Las Planas, Comte de Falicon, Vallon des Fleurs et Saint-Pancrace
Elu : Daniel Benchimol
Candidats : Daniel Benchimol (UMP)
Dernier scrutin :
Daniel Benchimol (UMP) : 52,10 %
Christine Dorejo (PS) : 21,90 %
Gilbert Pigli (FN) : 10,10 %
Nice 12 : République, Riquier, Mont-Boron, Vinaigrier, Mont Gros, Le Trident, Roquebillière, Bon-Voyage et Roquebillière en bordure du Paillon
Elu : Benoit Kandel
Candidats : Patrick Allemand ou Frédérique Grégoire Concas (PS), Benoit Kandel (UMP), Hervé de Surville (Entente Républicaine)
Dernier scrutin :
Benoî Kandel (UMP) : 59,24 %
Frédérique Grégoire Concas : 40,76 %
Nice 14 : l’Arenas, Aéroport et lycée hôtelier, Saint-Augustin, Moulins et Sainte-Marguerite
Elu : Paul Cuturello
Candidats : Dominique Estrosi-Sassone (UMP), Jacques Peyrat (Entente Républicaine), Paul Cuturello (PS)
Dernier scrutin :
Paul Cuturello (PS) : 54,38 %
Gérard Gubernatis (FN) : 45,62 %
http://www.nice-premium.com/article/can ... .6225.html
Patrick Allemand et Patrick Mottard signent un accord à quelques mois des cantonales
Les deux leaders de gauche, Patrick Allemand, 1er secrétaire fédéral du PS 06 et Patrick Mottard, président de Gauche Autrement et nouvel entrant au sein du Parti Radical de Gauche du 06 se sont dit "oui" le 25 octobre au sein de la brasserie "L’union". Un "oui" politique qui fixe un accord entre les deux hommes politiques pour "faire table rase du passé". L’alliance entre ces deux courants prépare le futur politique de la Gauche en vue des cantonales de mars 2011.
L’ambiance n’était pas très frivole, mais le coeur était à la réconciliation entre les deux hommes. Beaucoup à gauche comme à droite pensaient que l’histoire entre Patrick Mottard et Patrick Allemand était définitivement terminée lors des dernières élections municipales de 2008. Patrick Mottard avait en effet décidé, à cette époque, de créer une liste indépendante (Gauche Autrement), privant Patrick Allemand d’un soutien de taille (800 voix) dans un département dominé par les partis de droite. Depuis cette date, les désaccords se sont multipliés et les chemins se sont éloignés. Le dernier rebondissement en date semblait sceller les désaccords lorsque Patrick Mottard et son épouse Dominique Boy-Mottard ont rejoint le Parti Radical de Gauche le 15 octobre 2010. C’est une victoire pour le président du Parti Radical, Jean-Christophe Picard, jusque-là soutenu par une centaine de membres. Il compte désormais dans ses rangs deux élus au Conseil Général et c’est là tout l’enjeu pour le Parti Socialiste.
Construire la gauche pour les 3 ans à venir ?
Pour Patrick Allemand, sa volonté affichée est "d’ouvrir la voie et construire quelque chose de cohérent" pour les 3 ans à venir. Pour lui il est inconcevable "de laisser les cantons à Christian Estrosi qui a dérivé dans des idées sécuritaires cet été". L’accord ente le Parti socialiste 06 et Gauche Autrement est bien là . Il consiste à éviter la guérilla dans ces deux courants, ce qui pourrait entraîner la perte des cantons à Gauche et céder toutes les terres socialistes aux partis de droite. Le Parti Socialiste du 06 n’engagera donc aucun candidat dans les 5e et 7e cantons des Alpes-Maritimes détenus actuellement par le couple Patrick Mottard et Dominique Boy-Mottard. A l’inverse Faouzia Maali ne fera pas d’ombre au candidat socialiste investi dans le 14e canton (Paul Cuturello). Elle sera même son premier soutien, puisqu’elle sera sa suppléante. Ce soutien durera jusqu’aux élections législatives (2012) et municipales (2014) où "Gauche Autrement" soutenue par Patrick Mottard laissera la place au Parti Socialiste.
Une réconciliation ?
Accord de circonstance ? Réelle réconciliation ? L’objectif affiché est en tout cas de laisser le passé derrière sans renier les convictions de chacun pour ne pas "accentuer les rancoeurs". "Cela ne veut pas dire que l’on partira en vacances ensemble l’été prochain" résume Patrick Mottard. Mais avec l’arrivée du couple Mottard au PRG06, un autre dossier sera peut-être à rouvrir pour les leaders de Gauche vers les radicaux qui vont peut-être taper du poing sur la table.
Les alliances se préparent pour une élection cantonale qui en général ne rassemble pas les foules. Reste à savoir si les niçois se mobiliseront cette fois-ci pour élire leurs représentants au Conseil Général et qu’ils comprendront l’utilité de ce vote.
Dupont-Aignan lance ses candidats
Le leader de Debout La République, Nicolas Dupont-Aignan, est venu tout spécialement à Nice la semaine dernière pour introniser les trois candidats que son mouvement lance aux élections cantonales de mars prochain.
Didier Burdin, Dominique Laporte et Anthony Mitrano se présenteront respectivement dans les 5ème, 8ème et 10ème cantons de Nice. Nicolas Dupont-Aignan et le délégué départemental, Thierry Giorgio, ont choisi trois militants de longue date pour défendre les couleurs de leur parti qui compte 140 adhérents dans les Alpes-Maritimes.
Nicolas Dupont-Aignan a également profité de sa venue sur la Côte d’Azur pour rappeler qu’il souhaitait être candidat à l’élection présidentielle de 2012. Dans cette optique, le député de l’Essonne est d’ores et déjà en campagne pour obtenir les 500 signatures nécessaires afin de pouvoir participer à la course à l’Elysée. Il veut offrir aux électeurs une alternative gaulliste et républicaine à l’actuelle majorité.
Son credo : rendre le pouvoir aux Français. Il propose ainsi de rétablir les frontières nationales et de sortir la France de la zone euro.
En mars 2011, les électeurs de huit cantons niçois* désigneront leurs conseillers généraux. Traditionnellement, ces élections cantonales sont couplées avec les régionales (en 1998 et en 2004) ou avec les municipales (en 2001 et en 2008).
Mais surtout, ce scrutin interviendra exactement à la moitié du mandat du maire de Nice, Christian Estrosi, élu en mars 2008, qui n’a pas été reconduit au gouvernement la semaine dernière. Une coïncidence qui ne va pas manquer d’animer la campagne dans la campagne azuréenne.
Car la gauche et une partie de la droite sont bien décidées à transformer ces élections en sondage grandeur nature sur l’action municipale. D’autant que Christian Estrosi n’hésite pas à envoyer au front ses adjoints, comme l’ont d’ailleurs toujours fait deux de ses prédécesseurs, Jacques Médecin et Jacques Peyrat. Catherine Moreau, Bernard Baudin, Bernard Asso et Daniel Benchimol ont ainsi été investis par l’UMP respectivement dans les 3e, 5e, 7e, 10e et 11e cantons. Seul Olivier Bettati n’a pas reçu l’imprimatur du parti présidentiel. Dans le 3e, Philippe Rossini, membre du cabinet de Christian Estrosi à la mairie, défie le sortant communiste Jacques Victor.
Les enjeux du 12e et du 14e
Parmi les enjeux qui retiendront toute notre attention, celui du 14e canton (Les Moulins/St-Augustin). Dominique Estrosi-Sassone, adjointe au maire et conseillère régionale, affrontera le sortant socialiste, Paul Cuturello, et l’ancien maire de Nice, Jacques Peyrat. La campagne démarre tout juste que ces derniers tapent déjà à bras raccourcis sur la politique de l’équipe Estrosi. Paul Cuturello dénonce la méthode Estrosi faite « d’effets d’annonce » et de « promesses non tenues », citant par exemple les tergiversations sur la couverture de la voie rapide. Quant à Jacques Peyrat, il revient dans le canton dont il avait été l’élu de 1992 à 1998 pour mieux préparer les municipales de 2014. Le patron de l’Entente Républicaine n’épargne ni les choix ni le style de celui qui l’a battu en 2008.
Autre enjeu de taille : le 12e canton (Mont-Boron, Mont-Alban l’Observatoire, Bon Voyage). Benoit Kandel, premier adjoint de Christian Estrosi, l’avait repris à la gauche à l’occasion d’une élection partielle organisée suite à la démission du socialiste Patrick Allemand. Il avait alors affronté Frédérique Grégoire-Concas, conseillère municipale d’opposition. Elle se représente à nouveau. Et, à droite, Hervé de Surville a choisi de se présenter sous les couleurs de l’Entente Républicaine et de la République Solidaire (le parti de Dominique de Villepin). Haut-fonctionnaire à la mairie de Nice jusqu’en 2009, il cible Benoit Kandel auquel il reproche son « absence » dans un canton « symbolique des incohérences de la gestion municipale ».
L’inconnue de la participation
Au-delà de ces deux enjeux, la question de la participation constitue l’une des principales inconnues de ce scrutin. On sait que les cantonales en milieu urbain mobilisent rarement les foules. Problème  : plus la participation est faible, plus il devient difficile de se qualifier pour le second tour puisque le seuil a été ramené à 12,5 % des inscrits (avant, il était nécessaire de recueillir 10% des votants).
Cette modification du mode de scrutin a été voulue par l’UMP afin d’éviter des triangulaires trop nombreuses profitant au Front National. Le parti de Jean-Marie Le Pen crie évidemment au scandale et la gauche dénonce un tripatouillage.
Reste à savoir si, à Nice, cette nouvelle règle du jeu bénéficiera finalement au parti présidentiel.
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