Magali Brunel-Ventura et son suppléant Laurent Bailloux sont les candidats désignés par le Parti socialiste pour les élections cantonales des 20 et 27 mars prochains.
Ils sont bien décidés à « tout faire pour reprendre le canton de La Garde/Le Pradet à Jean-Louis Masson ». Magali Brunel-Ventura et son suppléant Laurent Bailloux sont les candidats désignés par le Parti socialiste pour les élections cantonales des 20 et 27 mars prochains.
L'une est enseignante à l'IUFM de La Seyne et à l'université de La Garde. L'autre est technicien-préparateur à DCNS Toulon.
« C'est une élection nationale »
À 37 et 39 ans, ils se définissent comme faisant partie de la « nouvelle génération » du PS, n'ayant jamais fait campagne en leur nom, « sans casserole » ni « cumul de mandats »;
Et ne vous avisez pas de leur dire que les cantonales n'ont qu'un intérêt limité : « On sait qu'il y a un fort abstentionnisme, notamment chez les jeunes. Mais on espère bien capter leur attention. Cette élection est un vrai scrutin politique de portée nationale : c'est la dernière occasion de sanctionner la politique de Nicolas Sarkozy avant 2012. »
Magali Brunel-Ventura et Laurent Bailloux rappellent ainsi que le conseiller général est « un grand électeur appelé à désigner les sénateurs ». Mais ils promettent également de peaufiner le volet local de leur programme dans les prochains jours, en axant celui-ci sur « le social, l'enseignement ou l'aménagement du territoire ».
À noter que dans un canton capté par la droite, le Parti socialiste travaille d'ores et déjà avec Europe écologie en vue de « rendre compatibles les programmes pour d'éventuels accords de second tour ». Cette fois, la campagne est bel et bien lancée.
La présence d’élus UMP à la permanence d’un rival a réveillé et révélé des dissensions au sein de la majorité. Obligeant à un cinglant rappel à l’ordre
Un simple cliché aura suffi à faire craqueler le vernis de l’unité de l’UMP varoise. Sur la photo, Jean-Pierre Serra, le conseiller général UMP sortant du canton du Muy, candidat à sa succession, mais pas investi par l’UMP. À ses côtés, souriant, Horace Lanfranchi, président sortant du conseil général, mais aussi Maurice Accary, conseiller général sortant du canton de Fréjus et Françoise Cauwel, suppléante du maire de Fréjus Élie Brun, candidat à la succession de M. Accary.
Une belle brochette qui n’a pas été du goût des ténors du parti de la majorité présidentielle, qui a investi Luc Jousse, le maire de Roquebrune pour le canton du Muy. À la publication de la photo, mardi, les trois parlementaires, Hubert Falco sénateur-maire de Toulon et président d’honneur de l’UMP du Var, Georges Ginesta député-maire de Saint-Raphaël et président de l’UMP du Var, et Jean-Sébastien Vialatte député-maire de Six-Fours et secrétaire départemental, se sont retrouvés pour décider comment réagir face ce soutien apporté par des élus UMP, et pas des moindres, à un adversaire.
Coups de fils acides
Leur réaction ne s’est pas fait attendre. À 14 h 37, dans un communiqué de presse, à l’en-tête de la fédération UMP du Var, les trois parlementaires effectuent un recadrage en règle. Ils y expliquent que « tout soutien apporté à un autre candidat serait un soutien dissident et n’engagerait son auteur qu’à titre personnel, car les candidats investis par l’UMP sont dans la majorité départementale ».
En coulisse, cette mise au point s’est faite par des coups de fil acides aux différents intéressés. En ce début de campagne, ce rappel à l’ordre sonne comme un avertissement lancé par le patron de l’UMP départementale à tous les élus. Mais chacun fait valoir sa vision des événements (lire ci-dessous). Cet épisode, en tout cas, lance la campagne des cantonales. Il montre que tout ne sera pas simple du côté de la majorité. Les braises des tensions ou des courants, c’est selon, semblent toujours chaudes.
Retourner vers Élections cantonales de 2011
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités